Samedi 14 novembre

7^ème jour de création (samedi)       Le repos du sabbat.

 

Au septième jour Dieu se reposa 

Après toute l’œuvre qu’Il avait faite 

Il bénit et sanctifia le Jour du Sabbat  

Afin que toute créature soit invitée à entrer dans le repos de son Seigneur.

 

Dans sa miséricorde pour nous pécheurs, 

Le Père nous a donné son Fils 

Et la Sagesse infinie s’est reposée parmi les hommes 

Dans la chair de Marie, fille de Sion, le Seigneur a choisi le lieu de son repos.

 

Le Jour du Sabbat 

Il enseignait les foules et guérissait les malades 

Car le Fils de l’homme était le maître du sabbat.

 

Lorsqu’Il fut mort en croix 

Il fut déposé dans le sein de la terre 

Et le septième Jour, Il reposa dans le tombeau 

Afin que tout fut accompli 

Il allait annoncer l’Evangile aux captifs de la mort et des ténèbres.

 

Au matin de sa Pâque 

Il ouvre un Jour Nouveau qui n’aura pas de fin 

C’est le Jour où le Christ entre dans son repos 

Et nous qui avons accueilli dans la foi Sa Parole de Vérité 

Nous attendons dans l’espérance d’entrer dans le repos et la Paix de son Amour.

 

Alors nous chanterons sans fin le Père et le Fils et le Saint Esprit 

A qui soit la Gloire pour les siècles des siècles.

 

 

Nous fêtons aujourd’hui parmi une trentaine de saints inscrits au martyrologe de ce jour, Saint Laurent de Dublin

 

abbé de Glendalough (grand centre monastique de l’évangélisation d’Irlande, comté Wicklow) et archevêque de Dublin, mort en 1180. Laurent O’Toole appartenait à la famille royale d’Irlande. Il participa au concile de Latran III. Nommé légat du Pape pour l’Irlande en 1179, il intervint pour négocier la paix entre son pays et le Roi Henri II d’Angleterre…déjà ! Il fut empêché de rentrer en Irlande et se réfugia en France, chez les chanoines de St Victor de Eu où il mourut et fut enterré. Les miracles furent si nombreux sur son tombeau que la Pape le canonisa en 1225.

D’après Eglise catholique de France Nominis.

 

 

Méditation du matin

 

3^ème épitre de St Jean v.5-8

 

 

v.1 : cette courte lettre ( de 15 versets) est adressé à un homme nommé Gaïus dont nous en savons rien de particulier si ce n’est ce qui est dans la lettre.

Jean dit beaucoup aimé cet homme « dans la lumière de la vérité » (Christ)… et dans la fidélité à la vérité révélée du mystère de l’incarnation du Christ.

Puis souhait de bonne santé âme et corps.

 

v .2 : Jean vient de recevoir les envoyés chargés de porter la 2^ème lettre et se réjouit de voir que dans les querelles graves au sujet de la foi, lui Gaïus reste fidèle. « Toi tu marches dans la lumière de la vérité ».

 

v.3-4 : la joie de Jean est plus grande encore quand il apprend que Gaïus n’est pas seul dans ce cas, des frères sont fidèles.

 

v.5 : en l’appelant, « cher ami », Jean félicite Gaïus de sa fidélité et du soin qu’il prend à assurer ses frères dans la foi… mais aussi pour les frères envoyés par Jean pour enseigner la communauté d’où la mention « des soins pris par Gaïus pour des étrangers ».

 

v.6-7 : ces frères revenus auprès de l’Ancien « ont rendu devant l’Eglise où réside l’Ancien un témoignage à ta charité. » L’Ancien rappelle que ecs frères prédicateurs itinérants travaillent « pour le Nom » manière juive de parler de Dieu sans le nommer, et à leurs frais !

 

v.8 : « Nous donc »… à savoir Jean l’Ancien et sa communauté aide ces hommes…se montrant ainsi « coopérateurs de la vérité » en allant l’annoncer et la servir là où elle est en difficulté !

 

v.9 -10 : l’Ancien a écrit à l’Eglise où est Gaïus, dont Diothréphès est « l’évêque «. Ce dernier a la goût du pouvoir et ne veut pas reconnaître l’autorité de l’Ancien !... Et en plus, il dit du mal de l’Ancien, refuse de recevoir les envoyés et chasse de l’Eglise les frères qui les accueillent.

Jean annonce sa venue prochaine.

 

v.11-14 : L’Ancien conforte Gaïus, annonce sa venue qui permettra de s’entretenir de vive voix avec lui et lui confirme que Démétrius dont nous ne savons rien, est fidèle coopérateur : comme Paul, Jean voit la bonté du messager de l’Evangile dans la bonté des fruits de son annonce : « la vérité elle-même témoigne pour lui »

 

 

Méditation du soir

 

Evangile de Jésus Christ selon St Luc 18/1-8

 

Jésus nous donne une parabole sur la persévérance dans la prière.

Bien sûr le Père n’est pas comme le juge inique ! L’insistance est sur le « sans se lasser » auprès de Dieu comme la veuve a prié le juge inique sans se lasser.

 

Dans les lettres de St Pierre Fourier, il écrit à une sœur à propos d’une fondation d’école projetée entre eux deux. A la fin de la lettre, Pierre Fourier écrit : il nous faut prier un peu pour savoir la volonté de Dieu. J’ai cherché à savoir ce que signifiait pour notre saint, ce « un peu ». J’ai parcouru les lettres pour voir quand la conclusion de la prière arriverait. Ce fut 18 mois plus tard. Voilà le «un peu ».

 

Durer dans la prière ne veut pas dire seulement durer quand on demande. C’est aussi durer quand on contemple, quand on se met à la disposition de Dieu, quand on s’expose longtemps à Son influence, quand on s’abandonne à Lui, quand on se rend présent à Sa Présence. On ne prie pas furtivement.

 

Ne pas oublier non plus que le temps parfois long de l’exaucement, veut aussi nous donner le temps de recevoir la réponse de Dieu, de nous convertir, c’est-à-dire de nous ajuster à sa volonté… ou le temps de permettre la conversion de celui/celle pour qui nous prions. Car Dieu ne force pas la liberté de l’homme.

 

J’aime le verset 7 : « les élus de Dieu crient jour et nuit ! » Bon… mais Jésus ajoute : « Dieu patiente avec eux ». Dieu patiente avec ses élus  « mais s’ils persévèrent à prier, la justice viendra à toute vitesse » (trad.. de la Sœur Jeanne d’Arc)

 

Le dernier verset donne une note un peu dramatique à ces versets de Jésus. Nous nous rappelons que dans l’Apocalypse, plus le salut avance, plus l’opposition de Satan au salut grandit elle aussi, jusqu’au paroxysme… même si le mal est vaincu et si le dessein de Dieu triomphe.