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Billet spirituel

  • La Résurrection de Lazare

             Jésus a opéré 3 réanimations de morts : le fils unique d’une veuve à Naïm, la fillette de 12 ans à Capharnaüm et Lazare, l’ami de Béthanie. Les deux premières ont eu lieu en Galilée et émerveillèrent les gens du lieu sans avoir un grand retentissement. Celle de Béthanie racontée aujourd’hui par St Jean est d’un autre ordre.

             Nous sommes en Judée, tout près de Jérusalem… région où Jésus a déjà risqué d’être lapidé et qu’il a dû fuir pour se protéger. Le commencement de notre texte le montre bien !

             Il semble que Jésus veut faire de ce geste une révélation forte sur ses disciples comme son dernier enseignement majeur, le commencement de la révélation sur ce qu’on appelle les « fins dernières » l’au-delà de la mort. Dès le début il explique que « la maladie de Lazare ne conduit pas à la mort mais elle servira la gloire de Dieu. » (v.4) Et au v. 14 il leur dit carrément : « Lazare est mort et je suis heureux pour vous de n’avoir pas été là afin que vous croyiez ».

             C’est la raison pour laquelle Jésus reste deux jours sur place avant de partir pour Béthanie. Il faut si « j’ose dire, que Lazare soit vraiment mort ! Marthe le dire explicitement quand Jésus ordonnera d’enlever la pierre du tombeau : « Seigneur, il doit sentir … car il y a en effet quatre jours … » (v. 39)

             Enfin, Jésus lance un mot nouveau pour parler de la mort : le sommeil. « Notre ai Lazare s’est endormi, mais je vais aller le réveiller. »(v. 11) La réaction immédiate des disciples montre qu’ils ne conçoivent pas la mort ainsi ! Ils partagent sans doute la croyance générale ou presque qu’à la mort, tout l’être humain disparaît définitivement. » 

     

             Le cœur du récit est le dialogue direct de Jésus avec Marthe. Au reproche délicat mais ferme de Marthe face à l’absence de Jésus durant la maladie de Lazare, Jésus proclame : « To frère ressuscitera »… Marthe confirme en professant la foi pharisienne : « je sais – quelle certitude ! –qu’il ressuscitera  lors de la résurrection au dernier jour. » Sans contredire Marthe, Jésus renchérit : « JE SUIS LA RESURRECTION ET LA VIE… QUICONQUE VIT ET CROIT EN MOI NE MOURRA JAMAIS. » Jésus ne contredit pas Marthe, elle dit vrai. Mais la résurrection, ce n’est pas acte en soi. C’est LUI Jésus qui est la résurrection. 

          Il EST La Lumière du monde

          Il EST le Pain de vie

          Il EST La vérité, la vie, le chemin… comme IL EST Le ciel ! Le Ciel c’est Dieu et notre incorporation au Christ nous fait vivre avec Lui en Dieu, donc dans le Ciel ou le Paradis.

             Ce ne sont pas des réalités à côté de lui : IL EST DIEU et donc Il EST La lumière, la vie, la vérité, le chemin. Celui qui vit et croit en Lui – noter bien les deux verbes « vivre » et « croire » en lui : c’est par communion à lui qu’on est sauvé. C’est en faisant par la foi,  une seule chair avec Lui qu’on est dans la Vie divine éternelle… et qu’on ne meurt pas, jamais.

             Comme à la samaritaine, comme à l’aveugle, Jésus demande : crois-tu cela ? Et Marthe fait sa belle profession de foi. Cette révélation étant faite, la foi de Marthe ayant été exprimée, alors le miracle de la réanimation de Lazare vient confirmer et annoncer la Résurrection : Lazare, sors dehors. Et le mort sortit.

             Chers catéchumènes, nous recevons avec vous cette révélation de Jésus : sa venue cesse de faire de la mort la barrière infranchissable qui ferme toute vie humaine, tout projet humain. La venue de la Vie divine sur terre en Jésus tue la mort, ouvre la Vie à tous ceux qui adhèrent - au sens fort du mort - au Christ par la foi. La foi est une adhérence à Jésus qui nous fait traverser la mort pour entrer dans la vie divine… et cela commence au baptême puisque Jésus dit celui « qui vit en moi » supposant que les disciples vivent dans la vie divine en vivant dans le christ, déjà maintenant, même sur cette terre. !

    Amen.

  • L'aveugle-né

             Nous sommes à la porte du Temple de Jérusalem : en effet, l’aveugle ne pouvait pénétrer en raison de son infirmité. Nous sommes à la fête des Tentes, à l’automne de l’an 28. Jésus vient juste d’échapper à une première tentative de lapidation car il avait affirmé aux juifs qui l’entouraient : « Avant qu’Abraham fût, Je suis » !

             « En passant dit le texte, il vit un aveugle de naissance »… qui ne lui demande rien ! Mais Jésus agit aussitôt : il crache par terre, fait de la boue et la met sur les yeux de l’aveugle. Nous voilà dans le jardin d’Eden quand Dieu « modelait l’homme avec le poussière du sol ».

             Et il envoie l’aveugle à la piscine de Siloé : Siloé – le nom signifie « envoyé »- est le réservoir dans lequel aboutit par le canal d’Ezéchias, l’eau qui vient de la source du Gihon, jaillissante comme nous l’avons dit dimanche dernier. On retrouve l’eau vive et son jaillissement. Mais cette piscine n’est pas tout près du temple ! Il faut descendre un nombre élevé de marches, le long du Tyropéon, le pendant du Cédron à l’ouest ; ensuite il faut descendre prudemment dans la réserve d’eau…Il a du être aidé… et remonter dans le Temple.

             C’était l’acte 1. 

             Acte 2 : Emerveillement de tout le monde, micro-trottoir de Jean sur les marches de l’esplanade… C’est lui, c’est pas lui. ? Mais si c’est moi… Et il doit raconter comment cela s’est passé, comment l’homme l’a guéri. Mais tout s’arrête court : Jésus a disparu dans la foule.

             Acte 3 : devant les pharisiens. L’inspection !... l’aveugle raconte une nouvelle fois l’épisode… Mais drame : c’est le jour du sabbat que Jésus a fait cela ! La Loi est brandie : donc Jésus n’est pas un homme de Dieu… Dieu identifié à La Loi, La Loi le visage d Dieu pour les pharisiens… enfin pas tous, ils sont partagés. Et toi l’aveugle que dis-tu ? Il répond : c’est un prophète.

             Acte 4 : on vérifie en haut lieu s’il était vraiment aveugle ! Et les parents certifient qu’il était bien né aveugle… mais pas plus et surtout rien sur Jésus ! La dictature pharisienne commence à se faire sentir : il y a des choses à pas dire ! Mieux vaut pas les chercher !

             Acte 5 : nouvelle convocation pharisienne… qui commence à agacer l’ancien aveugle. Et les pharisiens parlent : nous savons que cet homme est pécheur. L’aveugle bondit : peut-être mais moi j’étais aveugle et maintenant je vois ! Et on lui redemande de raconter à nouveau …alors il se moque d’eux : vous voulez devenir ses disciples ?... le ton monte… Nous, nous servons Moïse nous ne savons pas d’où il est.

             Et l’aveugle s’enhardit et se moque des chefs : « c’est étonnant que nous ne sachiez pas ! » Il ne fallait pas dire cela ! Ils ripostent : « Tu n’es que péché…comme les disciples le croyaient au début, rappelez-vous.. Tu viens nous faire la leçon » et ils le jettent dehors.

             Acte 6 : Jésus vint trouver l’aveugle rejeté ! … et lui pose la question de foi : « Crois-tu au Fils de l’homme ? » c’est-à-dire à Celui qui vient du ciel pour rassembler les hommes et les élever à la participation de la vie divine.… Qui est-il ? Comme à la samaritaine, Jésus lui déclare : « eh bien !  Tu l’a vu, c’est lui qui te parle ? » Et l’homme se prosterne et dit : « Je crois Seigneur ».

                Quel chemin spirituel pour cet homme ? quelle foi ?

             

             L’explication que Jésus donne éclaire cette scène : c’est une énigme… Qui est aveugle ? Jésus guérit bien sûr un malade, un aveugle de naissance… mais ce geste il veut aussi faire réfléchir. Il y a la cécité physique mais aussi la cécité spirituelle. Il y a des hommes qui ne voit pas le monde, mais il y a aussi ceux qui ne voient pas Dieu à l’œuvre, ceux qui ne veulent pas voir…ceux qui refusent de s’interroger véritablement sur les faits… Il y a pire que d’être aveugles… c’est de ne pas vouloir voir ! De s’arrêter au Jésus homme… c’est de s’arrêter à la loi idolâtrée… de croire savoir… 

             D’ailleurs dans le texte il y a deux verbes « voir » différents : blepô veut dire « avoir le sens de la vue » et sert chaque fois qu’on parle de voir dans le texte sauf une fois où c’est oraô qui est employé et qui veut dire « voir » dans la profonderu de l’être, comprendre, saisir le mystère de l’être… le 1er est employé pour l’aveugle né ou guéri… le 2ème quand Jésus lui dit : « eh bien tu l’as vu, c’est lui qui te parle. »

     

             Chers catéchumènes, vous êtes comme cet aveugle : vous avez vu qui est vraiment le christ et vous êtes venus à Lui dans son Eglise, le seul endroit où on le trouve en vérité ! 

             Nous sommes dans la joie de pouvoir attester avec vous : Oui ! C’est bien un homme, oui c’est bien un prophète, oui c’est bien LE FILS DE L’HOMME, c’est-à-dire le Fils de Dieu

             Et nous allons nous prosterner devant Lui, présent au milieu de nous dans quelques instants, avec vous. Amen.

  • La Samaritaine

             En plein cœur de la Samarie, entre le Mont Ebal et le Mont Garizim, au plus fort de la chaleur de midi, au printemps de l’an 28, Jésus est assis au bord du puits de Jacob, puits profond où la source d’eau coule au cœur de la terre. A la femme qui a préféré ce puits à celui qui est à l’intérieur du bourg de Sikar, Jésus demande à boire et déclare : « Si tu savais le Don de Dieu et celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive. »

     

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  • 2ème dimanche de Carême

    Rappelez-vous chers frères et sœurs, il y a quinze jours, alors que nous fêtions la Chaire de Pierre, Dieu le Père lui-même investit Pierre d'une parole pleine de lumière révélatrice, quand il s’est agi de répondre à la question du Christ « Pour vous qui suis-je ? ». Il révéla à Pierre sa réponse : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant » (Mt 16,16). Parole reçue du Père, esprit de Pierre ouvert au mystère qui le fait reconnaître dans la foi, la nature divine du Christ. Cet évènement, comme je vous l’ai expliqué alors se serait déroulé 6 jours avant celui d’aujourd’hui qui nous mène, sur le chemin de Jérusalem, « à l’écart, sur une haute montagne. », vraisemblablement en haut du Mont Tabor, près du lac de Tibériade.

     

     

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  • La prière silencieuse

    Pour cette année, l’équipe d’animation pastorale vous propose de faire l’effort de prier en silence 10 ou 15 minutes par jour.

             Voici un schéma possible :

     * on s’installe pour prier à genoux ou assis, dans un endroit calme. Si le téléphone sonne, on a décidé de ne pas répondre mais de voir après le temps de prière.

     * on fait silence en soi. On s’apaise. On laisse de côté pour le moment les préoccupations ou les soucis.

      * je prie l’Esprit Saint[1] 

      * On lit calmement le texte de l’Evangile du jour ; puis on le reprend en regardant la scène et en écoutant : Où sommes-nous ? qui est là ? Qui parle le 1er ? Que dit Jésus exactement ?...

       * Qu’est-ce qui m’a frappé ? (étonné ? choqué ? Réjoui ? Surpris ?... quel est le mot, le verbe, l’action de Jésus, la réaction d’un des personnages qui m’a touché, ému ? Ne serait-ce pas ce que Dieu veut me montrer aujourd’hui ?

       * j’engage mon échange avec le Seigneur à partir de ce point là ! Je le prie de m’aider, je vois ce que je dois corriger, je me laisse enchanter par la promesse que Jésus a faite … par la joie qu’il m’a donnée

       * puis je me tais… je suis en silence le plus longtemps possible

       * Puis l’intercède pour les malades et les personnes que je connais, le gens en difficulté et pour notre ville de Nancy (ceux qui connaissent le Seigneur mais l’oublient ou le renient, ceux qui ne le connaissant pas encore) je rends grâce… et je clos par le Notre Père.

     

    [1] Avec une des prières données au début de l’année. Il y en a toujours au fond de l’église.

  • Premier dimanche de carême

             Quelle belle unité entre les 3 lectures de ce dimanche !

    Le récit imagé de l’entrée en tentation et dans le péché des premiers hommes, la méditation paulinienne dans l’épitre aux Romains sur cet événement et l’humble Sauveur qui, homme comme nous est soumis à la tentation dont il sort vainqueur, lui !

             Nous retrouvons les protagonistes de cet événement : l’homme, Dieu et l’esprit du mal.

     

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  • Fête de la chaire de Saint Pierre

    Comme chaque année, nous voici revenus à Césarée de Philippe pour fêter la chaire de Pierre, saint patron de notre paroisse. Nous voici de nouveau dans cette ville en effervescence que le Christ a choisie pour faire de Pierre la première pierre de son édifice mystique : l’Eglise des chrétiens. Et si cette scène se déroule dans un lieu en plein chantier. Elle se déroule aussi, comme le précise la suite de l’évangile, quelques jours avant la Transfiguration de notre Seigneur. Et, en préparant cette homélie, j’ai découvert que cette mission unique, confiée par Jésus à Pierre, d’être la première pierre de son Eglise, s’est très probablement déroulée au moment de la fête des tentes : Sukkôt, au jour du Grand Pardon : Yom Kippour, l’une des fêtes principales du judaïsme.

     

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  • 6ème dimanche A

    Paul a profondément conscience que le message qu’il porte selon la volonté du Christ n’est pas un message humain, au sens d’origine humaine, élaboré par les hommes, pensé et énoncé par eux. 

    Il se dit dans l’adresse de la plupart de ses lettres « appelé à être apôtre du Christ par volonté de Dieu » (1 Co.1/1). Aux Galates il est plus clair encore : « Paul apôtre non de la part des hommes mais par Jésus Christ et Dieu le Père qui l’a ressuscité des morts » (Ga 1/1). C’est vrai que les modalités de son choix sur le chemin de Damas conduit à cette certitude. 

     

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  • Présentation au Temple

             Tout au long de cette année, nous faisons plus attention à l’action de l’Esprit Saint dans la vie chrétienne : avant la Toussaint nous avons redécouvert que c’est lui l’auteur de notre sainteté… un peu avant Noël, en méditant le mystère de l’incarnation dont il est l’auteur, nous avons découvert aussi qu’il faisait naître en nous le Christ et nous incorporait au Seigneur.

             Aujourd’hui contemplons son action dans le milieu qui entoure Jésus enfant. Dans l’immense empire romain, dont le poids se fait sentir partout et qui mourra par effondrement sous le poids de ses structures, il y a, à Jérusalem, un milieu fervent qui échappe même à l’encadrement pharisien si rigide et si fermé.

     

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  • 4ème dimanche A

    IMG_9543.jpegNous venons d’entendre ce court texte du prophète Sophonie, explosif, adressé à Israël : « Je laisserai chez toi un peuple pauvre et petit ; il prendra pour abri le nom du Seigneur. Ce Reste d’Israël ne commettra plus d’injustice ; ils ne diront plus de mensonge ; dans leur bouche, plus de langage trompeur. Mais ils pourront paître et se reposer, nul ne viendra les effrayer. » « Un peuple pauvre et petit, un Reste ». C’est dans la continuité de Sophonie que St Paul écrit aux Corinthiens et regarde avec bienveillance et confiance « le petit troupeau de Corinthe où il n’y a pas beaucoup de riches, ni de puissants selon le monde. Et Dieu a choisi justement ce qui n’est rien pour confondre ce qui se croit quelque chose ! 

     

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  • L’appel des disciples.

    Dans le passage d’Evangile qu’il nous est donné de méditer aujourd’hui, nous sommes placés à un moment charnière de la vie du Christ qui, avec la disparition de Jean le Baptiste, clos la fin d’une ère, celle de « la Loi des prophètes » pour ouvrir l’ère du Fils de Dieu, avec l’annonce de la Bonne nouvelle.

     

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  • Baptême du Christ

    Nous sommes au bord du Jourdain, non loin de la Mer Morte, dans le désert de Juda. Au loin les montagnes désertiques de Jordanie. Dans cette plaine de Jéricho, beaucoup d’épisodes bibliques se sont passés, en particulier le rassemblement du peuple avant de franchir le Jourdain pour entrer en Terre Sainte derrière l’arche d’Alliance ; également l’enlèvement d’Elie au Ciel, dans le char de feu, sous les yeux éberlués d’Elisée son disciple. 

     

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  • Epiphanie 2023

             Nous continuons notre contemplation du mystère de Noël, aujourd’hui, à travers les yeux et le cœur des mages qui s’approchent et adorent.

             Voyons l’histoire.

     

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  • Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu

    « Les bergers glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé. ». C’est par cette scène de joie, réservée aux petits et aux humbles que nous terminons l’octave de Noël. Et c’est aussi et surtout vers Marie qu’il nous est donné de tourner nos regards, elle qui « retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. ». Sa joie à elle, est d’approfondir silencieusement le grand mystère qu’elle a porté, et qui la porte, depuis neuf mois et qui l’accompagnera tout le reste de sa vie terrestre et j’irai même jusqu’à dire, tout au long de sa vie éternelle.

     

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  • jour de Noël 2022

    Les contemporains de Jésus se sont souvent demandés d’où venait Jésus ? D’un côté, on savait : il était de Nazareth, le fils de Joseph et de Marie dont la famille était au milieu des habitants du petit village. Mais en même temps, ce qu’il était, réellement et concrétement, ne collait pas vraiment à cette origine si connue : 

    * Sa connaissance des Ecritures... sans être passé par les écoles de Jérusalem. 

    * Sa manière de parler de Dieu comme SON Père... et d’un rapport si unique et étrange avec Lui...les heures de prière de nuit... 

    * Sa distance prise avec les pharisiens et les autorités du Temple ... avec les sacrifices !... tout en aimant beaucoup le temple et en y séjournant chaque jour quand il est à Jérusalem. 

    * Ses miracles, ses paroles extraordinaires... « Avant qu’Abraham fût, Je suis » et ses corrections de la Parole de Dieu... insupportables aux croyants. 

    Tout cela étonne, dérange... et ne se trouve pas expliqué par sa naissance et sa vie à Nazareth où, d’ailleurs, il est passé inaperçu pendant 30 ans ! 

     

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