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Billet spirituel

  • 18ème dimanche C

    „Tu es fou: encore cette nuit, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura?”.

     

    Je pense que les paroles du Christ dans ce récit, qui fait état des gens qui se disputent au sujet de leurs biens, s'appliquent particulièrement à nous.

    Après tout, nous travaillons, nous nous efforçons d'accumuler quelque chose qui nous servira dans nos vieux jours.

    Nous réfléchissons peut-être à la manière d'assurer notre avenir afin de vivre paisiblement et sans soucis.

    Il nous arrive même d'accepter des emplois supplémentaires juste pour dormir sur nos deux oreilles, sachant que notre compte ne sera pas à découvert.

    Et ce n'est pas une mauvaise chose, car cela démontre que nous sommes des êtres guidés par la prudence. Et la prudence est l'une des quatre vertus cardinales qui nous rapprochent de Dieu.

    Lorsque le Christ prononça ces paroles, il pensait principalement à ceux qui accumulent leurs trésors sur terre, sans se soucier de la vie éternelle.

    Il s'adressait à ceux qui sont tellement captivés par le monde qu'ils ne voient plus rien au-delà.

    Et pour qui les richesses terrestres sont bien plus importantes que celles avec lesquelles ils se tiendront un jour devant Dieu pour lui rendre compte de leur vie terrestre.

    Ces paroles du Christ devraient nous inciter à répondre honnêtement : si Dieu nous appelait à lui aujourd’hui, qu’apporterions-nous aux portes du ciel ? 

    Que lui apporterions-nous comme don de notre existence terrestre ? 

    Accumuler des trésors au ciel est-il vraiment plus important pour nous que les richesses terrestres que nous devrons un jour abandonner ?

     

    Karol Bunsch, écrivain polonais de romans historiques, dépeint le destin d'un chevalier médiéval.

    Dzik – tel était son nom – était un chevalier simple, mais courageux et fort. Cependant, il se souciait peu du butin et des récompenses. Son écuyer rusé et cupide, Szmatka, s'occupait de tout.

    Il reprochait souvent à son maître son indifférence aux biens qu'il pouvait amasser.

    Szmatka localisa une partie importante des trésors de son maître dans des marais et des eaux reculées inaccessibles, où lui seul connaissait le chemin sûr menant au trésor.

    L'histoire se termine tragiquement. Après la mort de son maître, Szmatka décide de s'emparer d'une partie du trésor caché. Seul, sans témoins, il trouve le chemin vers les biens cachés.

    Cependant, l'avidité et l'indécision quant à la destination à emporter firent tomber le crépuscule. Sur le chemin du retour, le rusé écuyer perdit la piste et commença à errer. Quelques instants plus tard, il se retrouva dans une zone marécageuse. Le poids des trésors le fit rapidement s'enfoncer dans la boue. Il tenta de sauver ses biens et lui-même, mais le poids sur son dos l'empêcha de s'échapper. Après un moment de lutte, le sac à dos rempli de trésors l'entraîna à jamais dans la boue.

     

    Le Christ nous met en garde aujourd'hui contre une telle avidité.

    Il désire que nous nous souciions de ce qui est le plus important dans nos vies, à savoir, bien sûr, le salut éternel.

    Jésus, notre Seigneur, sait parfaitement que tous les trésors terrestres ne procurent qu'un bonheur passager. Ils n'apportent ni le véritable bonheur ni la paix. C'est pourquoi il nous appelle à lever les yeux et à nous amasser des trésors au ciel, là où la rouille et les mites ne peuvent les atteindre.

    Jésus se soucie tellement de nous qu'il nous met également en garde par l'intermédiaire de saint Paul, qui, dans la deuxième lecture de la Lettre aux Colossiens d'aujourd'hui, écrit : « Frères, si vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut, c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu. »

    Par conséquent, levons plus souvent les yeux vers le ciel, là où demeure notre Seigneur, et efforçons-nous d'accumuler des trésors qui ont vraiment du sens. Par l'amour, un cœur bon et la bonté humaine, rapprochons-nous du Christ, et il saura parfaitement nous récompenser pour tout ce bien.

     

    Soyons des personnes qui investissent dans leur avenir non pas dans des actions et des obligations, mais dans les bonnes actions, que Dieu valorise le plus.

    Je crois que si nous sommes des personnes de bon cœur, peu importe quand Dieu nous appelle à lui, car nous serons toujours prêts à le rencontrer.

    Par conséquent, demandons au Christ de nous aider à accumuler des trésors là où ils sont le plus en sécurité, à savoir dans son royaume, que nous verrons, espérons-le, lorsque nous passerons de l'autre côté de la vie.

  • Fête des saints Pierre et Paul

    Une vieille histoire juive raconte l'histoire d'un rabbin sage et craignant Dieu. Un soir, après avoir passé la journée à étudier le livre des prophéties, le rabbin décida de sortir se détendre en se promenant. Marchant lentement le long d'une rue secondaire, il rencontra un gardien qui marchait d'un pas décidé devant une riche propriété.

    « Pour qui marchez-vous ?» demanda le rabbin, curieux.

    Le gardien mentionna le nom de son maître. 

    Puis il demanda :

    « Et vous pour qui marchez-vous ?» 

    Cette question toucha profondément le cœur du rabbin, car elle touchait au but de sa vie.

     

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  • Fête du Saint Sacrement, homélie de dimanche

    Nous voici donc réunis aujourd’hui pour célébrer la solennité du Saint Sacrement, et pour accompagner les jeunes qui vont communier pour la première fois. Grand moment que cette rencontre avec le Christ qui va désormais pouvoir habiter les corps et les cœurs de ces enfants qui veulent être plus proche de Jésus.

    Les enfants, avez-vous bien écouté les lectures que nous venons de faire ?

    Parmi elles, il y a Paul, un ami de Jésus qui raconte comment Il a a, pour la première fois, expliqué à ses apôtres, les amis tout proches de Jésus, ce qu’il fallait faire pour se rappeler de sa mort et de sa résurrection et pour qu’il soit toujours à nos côtés. Il leur a appris les gestes et les mots pour qu’il puisse venir habiter les petits morceaux de pain que l’on appelle les hosties et sur lesquels, le Père Watorek va bientôt dire les mêmes mots que St Paul nous a raconté. Faites attention à bien l’écouter. Il dira, comme Jésus l’a fait : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » (…)   « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. ». Et pendant cette prière, un miracle va se produire (Oh, vous ne verrez rien, mais c’est un vrai miracle) : le Christ viendra habiter les petits morceaux de pain qui sont dans le ciboire (Le grand vase qui sera posé sur l’autel). Le pain deviendra alors le corps de Jésus. De même qu’il habitera le vin, contenu dans une grande coupe, qui lui deviendra le sang de Jésus. L’un comme l’autre seront habités par le Christ pour venir ensuite, en les mangeant, habiter nos corps et nos vies.

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  • Fête du Saint Sacrement, homélie de samedi

    Nous voici donc réunis aujourd’hui pour célébrer la solennité du Saint Sacrement, Saint Sacrement constitué par le corps et le sang de notre Seigneur Jésus. Saint Sacrement don suprême de la présence réelle, vivifiante, nourrissante, du Christ en nos communautés, en nos églises, en nos villes, en nos humbles personnes. Et pour soutenir notre méditation il nous a été donné d’écouter fort judicieusement Saint Paul qui nous a rappelé le récit de l’institution durant lequel Jésus a célébré la première eucharistie. Moment d’intense tension qui précède le sacrifice suprême de Jésus. Moment d’amour suprême où Jésus se donne en abondance pour chacun de nous et pour l’éternité ! 

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  • Fête de la sainte Trinité

    Un roi désirait voir Dieu de ses propres yeux. Il convoqua les plus grands sages et prêtres, leur présenta son vœu et les menaça de sévères châtiments s'ils n'obéissaient pas à sa volonté.
    Tous les sages et prêtres étaient désespérés et se préparaient déjà au pire lorsqu'un simple berger apparut devant le roi et lui annonça qu'il accomplirait cette tâche difficile. Le roi, incrédule, réitéra ses menaces, mais finit par écouter le berger et se laissa conduire dans les prés voisins.
    Le berger désigna le soleil et dit au monarque :
    - Regarde, Seigneur ! Le roi releva la tête un instant, puis la baissa aussitôt : « Insensé, veux-tu que je devienne aveugle ?» s'exclama-t-il, irrité.
    - Mais, Seigneur, répondit le berger, le soleil n'est qu'un faible reflet de Dieu. Comment
    veux-tu donc voir Dieu, si tu ne peux pas regarder le soleil ? »

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  • Fête de la Pentecôte

    Lorsque nous avons écouté aujourd'hui, lors de la première lecture des Actes des Apôtres, la description de la Pentecôte, une réflexion ou une pensée ont pu s'éveiller en nous. Il est regrettable que, lors de notre confirmation, nous n'ayons pas été accompagnés des mêmes signes que ceux observés il y a deux mille ans au Cénacle.

    Le bruit venu du ciel, le souffle d'un vent violent qui a rempli toute la maison où ils se trouvaient, et, de surcroit, ces langues de feu qu'ils ont vues, comme une expression des dons reçus du Saint-Esprit.

    Ce moment particulier, ce phénomène extraordinaire, a touché les Apôtres par le grand amour de Dieu le Père et le Fils de Dieu, qui leur a permis de recevoir l'Esprit Saint tant désiré, que le Christ leur avait promis si souvent lorsqu'il était avec eux sur terre.

     

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  • 7ème dimanche de Pâques C

    „Voici que je viens sans tarder,

    et j’apporte avec moi le salaire

    que je vais donner à chacun selon ce qu’il a fait”.

     

    Ces paroles, que Saint Jean a entendues dans son union avec le Christ, n'ont pas besoin de beaucoup de commentaires, car en elles-mêmes elles sont très simples pour un disciple du Christ. Pour chaque chrétien, elles ne présentent pas de grande difficulté de compréhension.

    Mais arrêtons-nous un instant sur eux pour entendre à nouveau dans notre cœur cet appel du Christ à la vigilance et au travail, qui sera la mesure de la récompense ou de la punition qui nous sera donnée lors de la seconde venue du Seigneur.

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  • Fête de l'Ascension

    « Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel ».

    La fête que nous célébrons aujourd’hui nous incite à réfléchir, au moins un peu, à notre vie éternelle.

    Il ne s’agit pas pour nous d’imaginer à quoi ressemblera la vie au paradis. Parce qu’aucun d’entre nous ne le sait vraiment.

    Il ne s’agit pas que l’on se demande quand nous irons là-bas, car ce n’est pas le plus important, seul Dieu connaît le jour et l’heure.

    Le plus important est que nous réfléchissions, dès aujourd’hui, à ce que nous faisons pour suivre le Christ au ciel.

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  • 6ème dimanche de Pâques C

    Qui de nous n’a pas été heureux de découvrir notre nouveau Pape Léon XIV élu, il y a peu et qui, la semaine dernière, a célébré la messe d’inauguration de son pontificat. Moment historique pour notre Eglise qui nous laisse espérer, dans la confiance en l’Esprit Saint, que cet homme, choisi par Dieu saura conduire son troupeau vers la volonté du Père et la confirmer dans son rôle essentiel d’annonce de la Parole et de ses merveilles à notre humanité et attente de tant d’amour.
    Et aujourd’hui, par les textes des Ecritures qui sont donnés à notre méditation, nous voici amenés à faire un bond dans le passé pour assister à un autre évènement historique, fondateur de notre Eglise : son premier concile, appelé le concile de Jérusalem qui a ouvert l’Eglise aux païens nouvellement convertis au christianisme.

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  • 5ème dimanche de Pâques

    « À ceci, tous connaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

    Ces paroles ont été prononcées par Jésus-Christ au Cénacle, juste avant sa mort. Nous pourrions dire que c’est là son testament donné à ses disciples les plus proches qui étaient avec lui et l’accompagnaient partout où il venait enseigner.
    Des paroles qui appellent à l'amour, à aimer chaque personne, sans exception, car alors nous montrons aux autres que nous appartenons vraiment au Christ et cela devrait nous distinguer de la foule des incroyants ou des croyants, mais pas en notre Seigneur.
    Je pense que nous avons entendu parler de l’amour pour les autres à de nombreuses reprises, peut-être que ce sujet est même devenu courant et ennuyeux pour nous, surtout dans une situation où nous pouvons potentiellement nous blâmer dans ce domaine.
    C'est pourquoi nous ne voulons pas parler d'amour pour les autres, car cela évoque en nous un étrange sentiment de ne pas accomplir le commandement du Christ.

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  • 4ème dimanche de Pâques C

    Dans la première lecture d'aujourd'hui, tirée des Actes des Apôtres, Dieu nous présente deux de ses disciples, Paul et Barnabé, venus à Antioche de Pisidie ​​pour enseigner dans la synagogue et proclamer le véritable enseignement du Christ.
    Ils sont venus avec le cœur ouvert vers leurs compatriotes pour les encourager à persévérer dans la grâce de Dieu.
    Mais cela ne plut pas à ceux qui n'avaient rien à voir avec le christianisme et ne voulaient rien avoir à faire avec lui, alors ils incitèrent les habitants d'Antioche à commencer à persécuter ces deux hommes audacieux qui n'avaient pas peur de se tenir devant eux tous et de leur montrer leur erreur, à savoir qu'ils étaient fermés à la Parole que Dieu lui-même leur adresse.

     

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  • Dimanche de la Résurrection du Seigneur

    « Il vit, et il crut »

     

    Le passage de l’Évangile d’aujourd’hui est comme un autre épisode de la série de foi que le Ressuscité nous offre.

    Hier soir, nous avons vu Marie-Madeleine et d'autres femmes courir vers le tombeau du Christ pour l'oindre.

    Aujourd'hui, la même Marie-Madeleine vient trouver Simon Pierre et Jean pour leur raconter ce qui s'est passé et qui elle a rencontré au tombeau de leur Maître.

    Ils n’ont pas hésité une minute, comme s’ils attendaient tel ou tel message. Comme si ce que cette femme leur disait était une confirmation de ce qu’ils s’attendaient à entendre.

     

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  • Sainte nuit de Pâques

    Quel mystérieux moment que cette nuit de Pâques où la terre tremble de joie et se trouve éclairée comme une création nouvelle par l’Ange qui annonce la résurrection de Christ

    Quel merveilleux moment que cette grande nuit de Pâques,

    •    où les femmes tremblantes et toutes joyeuses, courent porter la nouvelle de la résurrection du Christ aux disciples ;
    •    où tout est retourné, renversé, rendu à la vie.

    Quel merveilleux moment que cette grande nuit de Pâques à l’aurore de laquelle, salué par le chant des oiseaux,

    •    le Christ se révèle ressuscité dans l’intimité de l’amitié qui le lie aux femmes fidèles venues honorer son tombeau.

    •    Les larmes s’arrêtent. Les pas pesants se mettent à courir, Les portes s’ouvrent, les cœurs retrouvent la joie, un temps nouveau est inauguré, un homme nouveau renaît.

     

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  • Jeudi saint

    « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? » Voilà la question du jour que Jésus nous adresse à chacun d’entre-nous en ce jeudi saint. Comprenons-nous ce qu’il vient de faire ?

    L’épitre de Paul aux Corinthiens nous relate la première scène que chaque jour nous célébrons dans nos églises, en mémoire, justement de cette soirée unique. L’Evangile, quant à lui, vient compléter la description de cette soirée intime et emplie d’amour et de charité, emplie d’humilité et d’abandon de soi : La soirée du dernier repas avant la Passion de notre doux Jésus d’amour. Passion durant laquelle il nous dira toute sa passion pour sa création c’est-à-dire pour chacun de nous. Passion amoureuse qui le mènera jusqu’à la mort au travers de l’ignoble, humiliant, douloureux supplice de la croix… Passion qu'il a endurée dans son corps, par amour pour nous, afin de nous délivrer de la mort éternelle et de nous préparer le chemin du Royaume céleste.

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  • Dimanche des Rameaux

    « Hosanna au Fils de David. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux. »

     

    Arrêtons-nous un instant sur cet événement particulier de la vie de Jésus, devenu partie intégrante de la liturgie sous le nom de dimanche des Rameaux.

    Nous, comme les habitants de Jérusalem à l’époque du Christ, sommes venus aujourd’hui au temple pour chanter de joyeux « hosannas » afin d’accueillir le Sauveur qui vient.

    Nous sommes venus en tenant des branches de palmier dans nos mains.

    Aujourd'hui, il y a ce bref moment de joie parce que les contemporains du Christ l'ont reconnu et ont vu en Lui le vrai Dieu.

     

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