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Billet spirituel

  • 4ème dimanche de l'Avent C

    „Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur”.

     

    On peut dire que l'héroïne du quatrième dimanche de l'Avent, c'est-à-dire celui qui précède immédiatement la fête de Noël, est Marie.

    Dieu, comme au dernier moment, a voulu nous montrer quelle devrait être l'attitude de ceux qui croient en Lui. C'est pourquoi il a choisi Marie, car qui, parmi tous, mérite plus qu'elle de l'imiter et de pouvoir ainsi un jour aller au ciel pour rencontrer son Fils Jésus-Christ, dont nous attendons toujours la seconde venue.

     

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  • 3ème dimanche de l'Avent C

    Le fragment évangélique d'aujourd'hui, qui nous a été remis le 3ème dimanche de l'Avent, nous présente le héros principal de cette période, saint Jean-Baptiste.

    Nous sommes généralement habitués au fait que ce grand prophète de l’Ancien et du Nouveau Testament est un grand expert en vie spirituelle.

    Et nous n’avons pas tort du tout, car de grandes foules sont venues au Jourdain pour recevoir le baptême de conversion de saint Jean.

    Ils venaient l'écouter en retenant leur souffle, car son enseignement se répandait dans les environs, Hérode lui-même voulait le rencontrer personnellement, malgré le fait que Saint Jean-Baptiste condamnait publiquement ses péchés et condamnait sa relation pécheresse avec Hérodiade, qui, comme nous le savons, a conduit plus tard à la mort de ce grand prédécesseur, le Christ.

     

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  • Deuxième dimanche de l'avent

    Nous voici, en ce deuxième dimanche de l’Avent, nourris par un évangile particulièrement précis tant au niveau des dates (En référence aux personnages cités) que des lieux. De quoi éliminer de l’esprit de nos contemporains tout doute par rapport à la véracité des faits...

    On rencontre : l’empereur romain, Tibère, qui a régné vers les années 20-30 après Jésus-Christ ; Ponce Pilate le procurateur (Gouverneur) de Judée de 26 à 36 que l’on retrouvera de triste mémoire lors de la Passion du Christ ; Hérode Antipas, tétrarque (Titre donné par Rome à des princes trop peu importants pour être appelés rois) tétrarque de Galilée et de Pérée depuis 4 avant Jésus-Christ jusqu’à 39 après Jésus-Christ ; Philippe, tétrarque de région au Nord – Nord Est de la Palestine, à cheval sur la Syrie ; Lysanias tétrarque d'Abilene en Syrie, à l’ouest de Damas. Il régna de 4 avant Jésus-Christ jusqu’à sa mort en 34; Anne le grand prêtre de l’an 6 à l’an 15.

     

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  • Fête du Christ Roi de l’Univers

    Le dernier dimanche de l'année liturgique, l'Église nous permet de vivre la célébration du Christ Roi, Seigneur de l'Univers tout entier.

     

    Tout au long de cette période, nous avons pu voir notre Sauveur à différents moments de sa vie. Lorsqu'il est né à Bethléem, lorsqu'il était enfant, lorsqu'il s'est perdu et a été instruit dans le temple de Jérusalem, lorsqu'en tant qu'homme mûr, il cherchait constamment le salut des gens, souvent fatigués et persécutés.

    Enfin, nous pouvions voir le Christ marcher sur le chemin de croix, au terme duquel l'attendait une mort humiliante, puis une résurrection glorieuse et une ascension au ciel.

    Tous ces événements constituent la vie de notre Seigneur Jésus-Christ.

    Et aujourd’hui, nous pouvons le considérer comme le Roi de toute la création.

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  • 33ème dimanche B

    Les textes liturgiques que nous venons d'entendre nous préparent peu à peu à la fin de l'année liturgique qui aura lieu dans deux semaines.

    Ces mêmes textes nous rappellent aussi ce qui arrivera certainement dans l'avenir, parce que le Christ lui-même nous l'a assuré, à savoir la fin du monde, lorsqu'il viendra sur terre pour juger les vivants et les morts.

    Aucun d’entre nous ne sait quand cela se produira car cela n’est pas important. Le plus important c'est que nous nous préparions correctement à cet événement, c'est-à-dire que nos cœurs soient complètement ouverts au Seigneur et à sa grâce, si nécessaire dans notre vie quotidienne.

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  • 32ème dimanche B

    Nous voici aujourd’hui dans une situation bien paradoxale, manichéenne même :
    D’un côté « beaucoup de riches » qui versent de grosses sommes d’argent dans le trésor du Temple, mais ne donnent qu’en « prenant sur leur superflu ».

    Ont-ils oublié dans leur prière le psaume 48 qui pourtant les met bien en garde : « Pourquoi craindre aux jours de malheur (...), ceux qui s'appuient sur leur fortune et se vantent de leurs grandes richesses ? (...) L'homme comblé ne dure pas : il ressemble au bétail qu'on abat. » ?

    Quoi qu’il en soit, le Christ n’est pas dupe, Lui qui connait le fond de nos cœurs. Jésus a si souvent mis ses disciples en garde contre la recherche des premières places, contre la vaine gloire que l'on retirait des longues prières ; il se fait maintenant le juge des offrandes que l'on apportait au temple. Montrant que Dieu ne juge pas sur le superflu mais sur l’essentiel.

     

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  • Pour la dédicace de l'église

    3ème dimanche B

    L'intégralité de l'Evangile de Saint Luc est imprégnée de la bonté, de la douceur et de la miséricorde du Fils de Dieu envers l'homme pécheur. Cet évangéliste donne les exemples les plus beaux et les plus touchants de la miséricorde infinie de Dieu et de la volonté avec laquelle il pardonne à ses enfants, mêmes s’ils sont parfois très mauvais.

    On se souvient par exemple de la parabole du fils prodigue. L'Évangile d'aujourd'hui est aussi une confirmation claire que notre Dieu a le plus grand cœur pour les pécheurs, que c'est pour eux qu'il est venu ici. Nous revoyons maintenant la rencontre de Jésus avec les publicains, comme si ces personnes, détestées de tous, étaient son amour particulier.

     

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  • La journée Missionaire Mondiale

    29ème dimanche B

    Lors d'un de ses pèlerinages en Pologne, saint Jean-Paul II disait à Varsovie (14 juin 1987) : « L'Église tout entière est missionnaire. Entier et partout ! Vous tous qui ne servez pas dans les zones de mission, n'oubliez pas que notre patrie a encore besoin d'une nouvelle évangélisation. Comme toute l’Europe chrétienne. »

    Ces paroles n'ont rien perdu de leur actualité, au contraire, aujourd'hui plus que jamais, il y a un besoin de vrais missionnaires qui montreront aux autres par leur vie que le Christ est venu sur Terre pour sauver tout le monde et ce sans exception.

    Dieu, en son Fils, est descendu du ciel parce qu'il aimait l'Homme et son amour est sans limite. Aujourd’hui, il y a un besoin de missionnaires non seulement en Afrique, en Asie et en Océanie, mais surtout en Europe.

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  • 28 dimanche B

    „J’ai prié, et le discernement m’a été donné. J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi”.

    Ces paroles de la première lecture ont été prononcées il y a de nombreuses années par le roi d'Israël lui-même, Salomon. Il était le fils du plus grand roi de cette nation, David.

    Salomon était l'une des plus grandes figures de l'Ancien Testament, c'était un dirigeant doté d'une sagesse extraordinaire, qu'il demandait à Dieu lui-même. C’était aussi un homme extrêmement juste et noble.

    C'est lui qui a construit le Temple de Jérusalem et le palais royal en cèdre sur la colline de Sion. C’est pendant son règne que la nation d’Israël a vécu dans une véritable prospérité et en paix avec les autres nations.

    Et si nous connaissons bien l’histoire du roi Salomon, nous ne sommes pas surpris qu’il ait réalisé tant d’œuvres merveilleuses.

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  • 27ème dimanche B

    Les enfants ? Les disciples s’octroient le droit de les rabrouer. Et en bénissant aujourd’hui ses enfants, Jésus révèle qu’ils sont comme les pauvres, de plain-pied pour entrer dans le Royaume. Ils symbolisent les authentiques disciples. Il nous appartient donc de savoir nous dépouiller pour leur ressembler.

    Les femmes ? Les pharisiens revendiquent le droit de les répudier, en accord, bien sûr, avec la Loi ; car, dans l’Ancien Testament, un époux avait le droit de renvoyer sa femme s’il avait trouvé une tare à lui imputer. Voilà qui est bien aléatoire, sévère, et particulièrement cruel et permet tous les excès. Mais cette permission de répudier sa femme, n'a été qu'une concession faite par Moïse « en raison de la dureté de votre cœur » (Mc 10,5), des mots mêmes de Jésus, qui souligne ainsi l'indocilité des Juifs, trop souvent rebelles aux ordres de Dieu.

     

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  • 21ème dimanche B

             Nous finissons donc ce dimanche la lecture du long chapitre 6 de St Jean, discours sur le Pain de vie dans la synagogue de Capharnaüm

     

             - v. 60 : C’est le choc parmi les auditeurs, disciples plus ou moins proches, foule de badauds…Ce discours ne passe pas ! « Cette parole est rude ! Qui peut continuer à l’écouter ? » C’est évidemment « la chair à manger » et sans doute encore davantage, « le sang à boire » qui ne passent pas :  la loi interdit de manger le sang des animaux, d’où un mode d’abatage des animaux qui fait qu’on les saigne pour ne pas manger le sang dans la viande ! On ne peut pas être plus contraire à la loi… et quand on est formé depuis des siècles, à ne pas boire le sang des animaux ...c’est un choc d’être appelé à boire le sang du Christ ! Mais en même temps, « boire le sang du Christ »,  c’est boire à la vie de Dieu même ! Et si l’interdiction de boire le sang était un  long jeûne, une longue préparation à cette boisson spirituelle, donnée par le sang du Christ !

     

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  • 20ème dimanche B

            Jésus a déclaré à Capharnaüm : « Je suis le Pain de la vie » ; la manne n’a pas empêché vos pères de mourir ; Seul le « pain de vie » donne la vie !  Et ce pain de vie, c’est Jésus : « Moi, je suis le pain vivant descendu du ciel. »

    Et avec un grand réalisme, Jésus parle de le MANGER.

     

             Ce réalisme des propos de Jésus nous empêche de parler du Pain de vie comme d’une image, d’une comparaison comme lorsque Jésus se dit « pasteur, » «  porte, chemin, lumière » … Il ajoute : « le pain, c’est ma chair - c’est-à-dire en langage biblique - tout moi, tout mon être corporel et spirituel, et pour nous chrétiens, « tout mon être humain et mon être divin »… toute mon unique personne humano-divine. En araméen le Christ dit plutôt « chair sarx » comme ici chez St Jean,  que « corps » soma. Le mot chair ici - « sarx » - est le même que dans le prologue : le verbe s’est fait sarx et pas corps. Cela nous empêche de ne regarder « le Christ pain » ... que comme Parole !

     

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  • Assomption de la Vierge Marie

            Dans notre liturgie catholique, il y a comme deux cycles qui se croisent et s’unissent l’un l’autre : d’une part, le cycle de la Vierge Marie qui commence le 8 septembre par la nativité de la Vierge et s’achève le 22 août par son couronnement dans son Assomption et, d’autre part, le cycle du Christ qui commence à la naissance de Noël et s’achève à la fin de l’année liturgique, par la fête du Christ Roi, Seigneur des temps et de l’Univers. Leur croisement et leur profonde unité se fait à l’Annonciation quand le Fils de Dieu prend de Marie notre chair d’être humain comme homme et par là, s’insère totalement dans notre histoire humaine.

     

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  • 15è dimanche B

    La mission des apôtres

     

             Elle suit aussitôt l’épisode de dimanche dernier où Jésus avait rencontré une franche hostilité à Nazareth !

             Les apôtres, Jésus les a fait vivre avec lui, jour et nuit. Ils l’ont entendu enseigner, répéter son enseignement, ils ont reçu un enseignement plus précis et complet « à la maison », ils ont pu poser toutes les questions qu’ils voulaient, ils ont entendu les objections des pharisiens et des scribes et les réponses de Jésus… Ils sont prêts à être envoyés en mission. Jésus réalise ainsi le projet qui avait été énoncé lors du choix des 12 : « Il en choisit Douze pour être avec Lui et être envoyés proclamer le message de l’Evangile ».

     

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  • 14ème dimanche B

    Nous sommes mis devant l’incrédulité des hommes…

             Incrédulité face à Ezéchiel… 6è siècle avant Jésus… Le prophète qui va partir avec les 1ers déportés de 597 av JC les a prévenus de nombreuses fois des risques d’effondrement et de destruction de la ville et du royaume s’ils continuaient à mépriser Dieu… Il a même été sur ordre de Dieu, jusqu’à mimer un départ en déportation sous leurs yeux. Rien n’y fit !

     

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