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Dimanche des Rameaux

« Hosanna au Fils de David. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux. »

 

Arrêtons-nous un instant sur cet événement particulier de la vie de Jésus, devenu partie intégrante de la liturgie sous le nom de dimanche des Rameaux.

Nous, comme les habitants de Jérusalem à l’époque du Christ, sommes venus aujourd’hui au temple pour chanter de joyeux « hosannas » afin d’accueillir le Sauveur qui vient.

Nous sommes venus en tenant des branches de palmier dans nos mains.

Aujourd'hui, il y a ce bref moment de joie parce que les contemporains du Christ l'ont reconnu et ont vu en Lui le vrai Dieu.

 

Mais comme nous le savons, quelques jours plus tard, presque les mêmes personnes se tiendront dans la cour de Pilate pour crier à tue-tête : « Crucifie-le ! »

Ce sont presque les mêmes personnes qui se tiendront cinq jours plus tard sur le chemin de croix pour regarder Celui qu’elles ont accueilli si magnifiquement aujourd’hui.

Ils le regarderont, mais malheureusement sous un jour différent.

 

Cher frères et soeur!

Nous, chrétiens du 21e siècle, pouvons-nous  nous demander pourquoi ces gens ont changé d’avis si rapidement ?

Pourquoi ont-ils condamné leur Dieu à mort le Vendredi Saint, alors que le Dimanche des Rameaux ils lui ont manifesté une si grande joie de sa présence dans leur ville ?

Que leur est-il arrivé ?

Pour répondre à cette question, nous devons regarder nos propres vies, et alors nous n’aurons aucune difficulté à comprendre la foule de Jérusalem.

Tout comme eux, nous venons à l’église et chantons des hosannas à Dieu.

Nous venons et sommes très heureux de pouvoir rencontrer notre Dieu ici, de pouvoir l’écouter dans la parole qui nous guide, de pouvoir le recevoir dans la Sainte Communion.

Nous sommes également heureux d’avoir nos frères et sœurs autour de nous dans la prière, et de pouvoir être avec eux, se rencontrer, qu'après l'Eucharistie nous puissions parler ensemble. C'est vraiment une belle chose.

Et en ce moment, nous nous souvenons de ces gens de Jérusalem qui, dans l’euphorie, ont même déposé leurs manteaux devant le Christ.

Exactement, mais après être rentré à la maison, la joie d’avoir rencontré le Christ nous quitte-t-elle parfois ?

En ces jours ordinaires, n’oublions-nous pas notre Sauveur ?

Cette tristesse du Vendredi Saint face à la trahison de notre Maître ne nous envahit-elle pas parfois ?

 

Cher frères et soeur!

Nous rentrerons à la maison aujourd'hui avec ces branches vertes. Qu’elles ne restent pas pour nous un simple folklore, car ce n’est pas pour cela qu’elles ont été sacrifiées.

Que cela ne soit pas pour nous une chose magique, car un palmier consacré n’a rien à voir avec la magie.

Je sais qu'ici en France c'est une coutume d'emporter ces palmes au cimetière, mais je propose que nous en emportions au moins une branche à la maison.

Prenons ces brindilles et mettons-les dans un endroit visible, pas seulement pendant une ou deux semaines, mais pendant toute l'année, même si elles sèchent et ne s'intègrent peut-être pas à la décoration générale de l'appartement.

Prenons-les pour nous rappeler chaque jour que nous devons nous réjouir parce que Christ est notre Dieu, que nous devons nous réjouir parce qu’Il ​​nous a promis le ciel.

Que ces branches, qui perdent de jour en jour leur couleur verte, nous rappellent que nous, comme ces branches, nous nous rapprochons de jour en jour du Christ, qui est pour nous la source de l’espérance.

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