Annonces du 20 au 28 juillet
Télécharger le fichier
ANNONCES
Durant l’été, l’église ND de Bonsecours est ouverte le dimanche de 14H à 17H.
Dimanche 28 juillet : 12H15 St Pierre baptême de Myleva MAGREAU
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Télécharger le fichier
ANNONCES
Durant l’été, l’église ND de Bonsecours est ouverte le dimanche de 14H à 17H.
Dimanche 28 juillet : 12H15 St Pierre baptême de Myleva MAGREAU
Télécharger le fichier
ANNONCES
Durant l’été, l’église ND de Bonsecours est ouverte le dimanche de 14H à 17H.
La mission des apôtres
Elle suit aussitôt l’épisode de dimanche dernier où Jésus avait rencontré une franche hostilité à Nazareth !
Les apôtres, Jésus les a fait vivre avec lui, jour et nuit. Ils l’ont entendu enseigner, répéter son enseignement, ils ont reçu un enseignement plus précis et complet « à la maison », ils ont pu poser toutes les questions qu’ils voulaient, ils ont entendu les objections des pharisiens et des scribes et les réponses de Jésus… Ils sont prêts à être envoyés en mission. Jésus réalise ainsi le projet qui avait été énoncé lors du choix des 12 : « Il en choisit Douze pour être avec Lui et être envoyés proclamer le message de l’Evangile ».
Nous sommes mis devant l’incrédulité des hommes…
Incrédulité face à Ezéchiel… 6è siècle avant Jésus… Le prophète qui va partir avec les 1ers déportés de 597 av JC les a prévenus de nombreuses fois des risques d’effondrement et de destruction de la ville et du royaume s’ils continuaient à mépriser Dieu… Il a même été sur ordre de Dieu, jusqu’à mimer un départ en déportation sous leurs yeux. Rien n’y fit !
La communauté chrétienne de Rome qui a été fondée par un chrétien inconnu, une dizaine d’années après la Pentecôte de Jérusalem a accueilli parmi elles de grandes figures de l’Église primitive : Pierre y arrive au début des années 50 et Marc le rejoint bien vite et Paul en 60 avec Luc. Leur apostolat a été si important que les chrétiens ont vu en eux leurs fondateurs.
En réalité, Paul a eu à Rome un apostolat certes fécond mais modeste, en particulier en raison de sa situation en résidence surveillée pendant plusieurs mois, à son arrivée. Bien sûr Paul y est mort martyr décapité sur la via Appia en 67.
Télécharger la lettre
Nous sommes, ce matin, sur le lac de Tibériade dans la barque avec Jésus et quelques-uns de ses apôtres. Jésus a parlé aux foules toute la journée, il est épuisé et aussitôt dans le bateau, il s’endort sur le coussin préparé pour lui, signe que cette fatigue est fréquente ! Car un coussin ne sert pas à la pêche !
Depuis déjà quelques mois, Jésus prêche : avec des paraboles, il parle du Royaume de Dieu, c’est-à-dire de cette relation toute nouvelle que les hommes peuvent avoir avec Dieu : ils peuvent devenir amis de Dieu, plus même, enfants de Dieu. Dieu peut alors « régner » dans leur coeur et ils peuvent être tout le temps non seulement AVEC Dieu mais EN Dieu, dans la communion avec Lui. La communion et l’amitié continuelle avec Dieu, c’est cela le Royaume de Dieu.
Au moment où nombre de pousses germent et grandissent dans les champs et les jardins, nous voici en ce dimanche invités par Jésus à contempler les beautés de la création et surtout ses mystères pour découvrir certains aspects du règne de Dieu. Et aujourd’hui, deux paraboles nous sont offertes : celle du grain tombé en terre et celle de la graine de moutarde.
Jésus devait avoir de bonnes connaissances agronomes car il utilise souvent le règne végétal pour illustrer ses paraboles… Et je vous propose de nous arrêter sur la parabole de la graine tombée en terre que seul Saint Marc rapporte dans son évangile.
Dans ce chapitre 3 de St Marc, nous sommes devant Jésus en pleine activité apostolique. Les foules - de Galilée, Judée, Jérusalem, Tyr et Sidon - accourent avec les malades. Les gens se jettent sur Jésus pour le toucher. On apprend dès le début du texte d’aujourd’hui, que les disciples n’ont même plus le temps de manger !
Jésus s’est protégé de l’ardeur des foules en demandant de pouvoir s’asseoir dans une barque à quelques mètres du rivage : protection mais aussi meilleure acoustique sur l’eau.
Les démons sont expulsés : Jésus chasse toutes ses formes, physiques et spirituelles ; eux, ils proclament clairement et fortement sa filiation divine… mais Jésus les fait taire.
Cette année, les 3 textes de la Ste Ecriture confiés à notre méditation parlent de l’effusion du Sang pour l’Alliance :
Dans l’Exode, nous assistons à la conclusion de la 1ère alliance au Sinaï.
Tout commence par la proclamation des Dix Paroles de Vie données par Dieu lui-même à Moïse...
… et s’accomplit dans le sacrifice d’holocauste (tout est offert à Dieu et brûlé) ou en sacrifice de communion (une partie est offerte à Dieu et brûlée, l’autre partie est mangée par le peuple qui offre, en communion)...
… précédé d’une bénédiction avec le sang : « Voici le Sang de l’Alliance que le Seigneur a conclue avec vous, sur la base de toutes ces paroles. »
La liturgie de cette année nous fait lire en cette fête de la Ste Trinité la finale de l’Evangile de St Matthieu. La scène décrite par l’évangéliste est grandiose : nous sommes sur une montagne, les Onze sont autour du Seigneur ressuscité, qui affirme son pouvoir et les envoie en mission jusqu’au bout du monde. Tout s’achève sur la promesse de demeurer avec eux jusqu’à la fin des temps… « Jusqu’au bout du monde », « jusqu’à la fin des temps »… Le regard depuis cette montagne embrasse toute l’histoire et tout l’espace, appelés à être envahis par le Christ Vivant.
Revenons au texte dans le détail.
Viens, Esprit créateur, nous visiter,
Viens éclairer l'âme de tes fils,
Emplis nos cœurs de grâce et de lumière,
Toi qui créas toute chose avec amour.
Chers frères et sœurs, en ce dimanche entre Ascension de notre Seigneur et Pentecôte, en ce temps d’attente du Paraclet, en ces jours entre Ciel et Terre, l’évangile nous place à un moment unique des Ecritures, moment où le Christ ne nous livre ni une parabole, ni un enseignement, ni une sagesse, mais nous fait partager sa prière, la plus grande prière de toutes les Ecritures, la prière du Fils de Dieu, à l’adresse de son Père, depuis la terre qu’il est venu habiter et cette prière, est toute tournée vers le Ciel, à quelques heures de la mort sur la croix. Mort librement consentie dans l’amour pour le salut du monde.
Nous allons commenter ce passage qui est le récit de l’événement fêté aujourd’hui.
Dans son introduction du livre des Actes, Luc évoque « Mon premier livre » qui désigne l’Evangile. Luc s’adresse à « Théophile » est un nom qui représente tous les lecteurs « amis de Dieu » (c’est le sens du mot) dont nous sommes ce matin.
L’Evangile concerne la vie de Jésus, faits et enseignements, « depuis le commencement » du baptême jusqu’au moment de « son enlèvement », - nom donné par Luc à l’événement fêté aujourd’hui – « après avoir donné, dans l’Esprit Saint, ses instructions à ses apôtres », voilà pour les 40 jours après Pâques.
Jésus nous a parlé, dans la parabole de la vigne, des relations qui existent entre lui le Sauveur et les sarments que nous sommes en lui par le baptême. Il s’agit de l’inhabitation mutuelle de Jésus et de ses disciples. Dans l’Evangile de ce dimanche voyons d’un peu plus près ces relations entre le maître et ses disciples que nous sommes.
L’Inhabitation de Dieu dans le croyant est une réalité qui dure (v.9-10)
En effet, cette inhabitation demeure – c’est le verbe clé – elle n’est pas passagère, elle demeure à l’image de l’inhabitation du Christ en son Père. C’est la plus grande merveille qui puisse nous arriver. Dieu se révèle dans une alliance intime avec chacun, dans une réciprocité étonnante où l’homme accueille la générosité divine infinie à son égard et ensuite va la manifester, à sa manière, dans son existence historique avec ses limites, sa personnalité, son langage …