Messe à la cathédrale
samedi 26 avril à 10h00 en communion avec les funérailles du Pape.
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samedi 26 avril à 10h00 en communion avec les funérailles du Pape.
« Il vit, et il crut »
Le passage de l’Évangile d’aujourd’hui est comme un autre épisode de la série de foi que le Ressuscité nous offre.
Hier soir, nous avons vu Marie-Madeleine et d'autres femmes courir vers le tombeau du Christ pour l'oindre.
Aujourd'hui, la même Marie-Madeleine vient trouver Simon Pierre et Jean pour leur raconter ce qui s'est passé et qui elle a rencontré au tombeau de leur Maître.
Ils n’ont pas hésité une minute, comme s’ils attendaient tel ou tel message. Comme si ce que cette femme leur disait était une confirmation de ce qu’ils s’attendaient à entendre.
Quel mystérieux moment que cette nuit de Pâques où la terre tremble de joie et se trouve éclairée comme une création nouvelle par l’Ange qui annonce la résurrection de Christ
Quel merveilleux moment que cette grande nuit de Pâques,
• où les femmes tremblantes et toutes joyeuses, courent porter la nouvelle de la résurrection du Christ aux disciples ;
• où tout est retourné, renversé, rendu à la vie.
Quel merveilleux moment que cette grande nuit de Pâques à l’aurore de laquelle, salué par le chant des oiseaux,
• le Christ se révèle ressuscité dans l’intimité de l’amitié qui le lie aux femmes fidèles venues honorer son tombeau.
• Les larmes s’arrêtent. Les pas pesants se mettent à courir, Les portes s’ouvrent, les cœurs retrouvent la joie, un temps nouveau est inauguré, un homme nouveau renaît.
La fête de Pâque va être célébrée dans quelques instants. C'est pourquoi les Israélites vivant à Jérusalem et ceux qui sont venus à cette fête dans la capitale spirituelle règlent tous les détails urgents.
En effet, ils doivent y parvenir, car dans trois heures, ils ne pourront plus le faire puisqu’ils y ont été interdits par la loi juive. Ils commenceront à célébrer la merveilleuse sortie de leurs ancêtres de la terre égyptienne.
Alors, qui s'inquiéterait d'un prophète de Nazareth condamné par Pontius Pilate et Sanhedrin.
Le spectacle dans lequel peu de gens veulent participer, d'autant plus que l’Agneau Pascal n’avait pas été abattu, peut-être car des herbes amères qui ont été mangées pendant le festin n’avaient pas encore été achetées.
Il n'y a pas de temps pour aller sur la colline appelée Golgotha, où a lieu cette crucifixion unique qui restera dans l'histoire non pas à cause de l'originalité de ce qu’il s’y est passé, mais à cause de celui qui y meurt dans de cruels tourments.
« Comprenez-vous ce que je viens de faire ? » Voilà la question du jour que Jésus nous adresse à chacun d’entre-nous en ce jeudi saint. Comprenons-nous ce qu’il vient de faire ?
L’épitre de Paul aux Corinthiens nous relate la première scène que chaque jour nous célébrons dans nos églises, en mémoire, justement de cette soirée unique. L’Evangile, quant à lui, vient compléter la description de cette soirée intime et emplie d’amour et de charité, emplie d’humilité et d’abandon de soi : La soirée du dernier repas avant la Passion de notre doux Jésus d’amour. Passion durant laquelle il nous dira toute sa passion pour sa création c’est-à-dire pour chacun de nous. Passion amoureuse qui le mènera jusqu’à la mort au travers de l’ignoble, humiliant, douloureux supplice de la croix… Passion qu'il a endurée dans son corps, par amour pour nous, afin de nous délivrer de la mort éternelle et de nous préparer le chemin du Royaume céleste.
« Hosanna au Fils de David. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux. »
Arrêtons-nous un instant sur cet événement particulier de la vie de Jésus, devenu partie intégrante de la liturgie sous le nom de dimanche des Rameaux.
Nous, comme les habitants de Jérusalem à l’époque du Christ, sommes venus aujourd’hui au temple pour chanter de joyeux « hosannas » afin d’accueillir le Sauveur qui vient.
Nous sommes venus en tenant des branches de palmier dans nos mains.
Aujourd'hui, il y a ce bref moment de joie parce que les contemporains du Christ l'ont reconnu et ont vu en Lui le vrai Dieu.
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Mardi 15 avril 18h00 messe Chrismale à Toul – pas de messe à la paroisse.
Jeudi 17 avril 19h00 messe de la Cène suivie Adoration avec possibilité de sacrement de réconciliation jusqu’à 22h00
Vendredi 18 avril 15h00 chemin de croix à St Pierre. 19h00 messe de la Passion.
Samedi 19 avril 21h00 Vigile Pascale suivi d’agapes.
Dimanche 20 avril 11h00 messe de Pâques à St Pierre.
Dans la tradition de l’Église, le Carême était un temps de préparation au baptême. Le rituel lui-même a eu lieu lors de la veillée pascale. Dans une douzaine de jours, nous renouvellerons également nos promesses baptismales et ferons une profession de foi, précédée d’un renoncement au mal et au péché.
Nous tiendrons des cierges allumées dans nos mains et serons aspergés d’eau baptismale. Nous pourrions dire que nous allons vivre à nouveau notre propre baptême, cette fois consciemment, avec le sérieux des paroles prononcées, que nous renonçons à Satan et à tout ce qui conduit au mal et que nous croyons en Dieu le Père Tout-Puissant ; nous pourrons confirmer notre choix du Christ et du salut.
«Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur».
Ces mots tirés du premier livre de Samuel peuvent évoquer deux états d’esprit différents chez une personne.
D’un côté, ils peuvent apporter de la joie, surtout lorsque nous essayons de bien vivre, lorsque nous accomplissons fidèlement ce qu’Il nous a demandé sur le mont Sinaï, lorsqu’Il nous a donné le Décalogue, c’est-à-dire Ses commandements, ou lorsqu’Il nous a donné par Son Fils ce commandement très important qui nous appelle à aimer nos frères et sœurs.
Mais d’un autre côté, ces paroles qui nous sont adressées aujourd’hui dans la première lecture peuvent évoquer des sentiments complètement différents de la joie et de la satisfaction, surtout lorsque notre vie spirituelle, malgré de belles apparences, court sur une voie différente de celle que le Seigneur nous a tracée.
Quelle richesse que ce passage d’Évangile relatant la rencontre de Jésus avec la samaritaine ! Et qu’elle est belle cette rencontre qui nous place face à Jésus, notre Dieu Créateur et la Samaritaine, sa création et qui dévoile tout l’amour qu’a Dieu pour chacun de nous. Nous assistons ainsi à une rencontre amoureuse entre Dieu et sa création.
Et cette rencontre nous fait découvrir :
• Une femme qui nous devient attachante et à travers elle peut être certains aspects de nos vies qu’elle nous fait découvrir...
• Un Christ qui nous connaît, qui nous aime et qui veut notre bien en se révélant source de vie, source d’amour et de miséricorde. Sans jugement, toujours aimant
• Des attitudes que nous devrions toutes et tous avoir dans nos rapports avec Dieu à savoir : Ecouter et méditer sa Parole salvatrice ; Annoncer la Bonne Nouvelle donnée par Jésus, Dieu fait homme. L’annoncer au monde qui ne connait plus Dieu, monde déchristianisé, les samaritains de nos temps modernes.
„Car je vous l’ai souvent dit, et maintenant je le redis en pleurant: beaucoup de gens se conduisent en ennemis de la croix du Christ”.
Ces paroles de Saint Paul s'adresse aux Philippiens. Il les écrivit à un moment très difficile pour lui, car il était déjà dans une prison romaine et il sentait que le martyre approchait très vite.
Il n’avait pas peur de cette mort, au contraire, il demandait toujours au Christ de lui donner la grâce de donner sa vie pour Lui, car il savait que c’était le comble de l’héroïsme et de l’amour.
Lorsque saint Paul écrivait ces paroles sur la croix, il ne craignait qu’une chose : que les premières communautés chrétiennes qu’il fondait, y compris celle de Philippes, ne soient pas trompées par le malin.
„En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé”.
Nous avons entendu ces paroles dans la deuxième lecture d'aujourd'hui, tirée de la Lettre de saint Paul aux Romains.
Les paroles qui peuvent être dites sont extrêmement apaisantes et apportent à une personne beaucoup de joie et de foi que le salut sera atteint, même sans obstacles majeurs, car le grand apôtre Paul lui-même nous l'assure.
Il suffit d’invoquer le nom du Seigneur, et ce sera la garantie de notre salut, qui est après tout le plus grand don de notre Dieu Jésus-Christ.
„L’homme bon tire le bien du trésor de son cœur, qui et bon; et l’homme mauvais tire le mal de son coeur, qui est mauvais: car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du coeur”.
Les lectures liturgiques de ce dimanche nous rappellent la grande responsabilité de chaque parole que nous prononçons.
La parole humaine, qu’elle soit parlée ou écrite, a un pouvoir énorme.
Une bonne parole peut transformer un ennemi en ami, le plus grand pécheur en saint, elle peut rendre un mariage, une famille et des amis heureux.
Avec des mots, nous nous tournons vers Dieu dans la prière. Sur la parole du prêtre, le Christ lui-même descend à l’autel.
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Pendant le temps de carême :
- les mardis vêpres 17h45 messe 18H
- les mercredis messe à 18h puis adoration
- les jeudis messe à 18h puis chemin de croix