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1er dimanche de carême C

„En effet, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé”.

 

Nous avons entendu ces paroles dans la deuxième lecture d'aujourd'hui, tirée de la Lettre de saint Paul aux Romains.

Les paroles qui peuvent être dites sont extrêmement apaisantes et apportent à une personne beaucoup de joie et de foi que le salut sera atteint, même sans obstacles majeurs, car le grand apôtre Paul lui-même nous l'assure.

Il suffit d’invoquer le nom du Seigneur, et ce sera la garantie de notre salut, qui est après tout le plus grand don de notre Dieu Jésus-Christ.

Et il en est ainsi, car invoquer Jésus-Christ comme notre Sauveur n’est rien d’autre qu’une profession de foi selon laquelle nous faisons vraiment confiance à Jésus, nous faisons confiance à ses paroles et, surtout, à son assurance qu’il a sauvé chacun de nous sur la croix.

Mais, mes chers, nous ne pouvons pas nous contenter d'invoquer le nom du Seigneur, cela ne suffit pas, comme l'a écrit plus tôt le même apôtre : « Car c’est avec le coeur que l’on croit pour devenir juste, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut».

Il s’agit avant tout de montrer au Christ par notre vie quotidienne que nous croyons vraiment en Lui, que cette foi en Lui jaillit de notre cœur.

Nous avons l’obligation de professer cette foi dans nos vies, car elle conduit au salut. Il vaut donc la peine de se poser quelques questions qui peuvent nous servir à une réflexion personnelle ?

Quelle est ma foi, que fais-je pour l'approfondir, que fais-je pour qu'elle me conduise au salut, qui est un grand don de Jésus-Christ, mais aussi une tâche pour chacun de nous, une tâche que nous devons accomplir dans notre vie. Et nous ne pouvons le faire que par nous-mêmes, personne ne le fera à notre place.

 

J'aime beaucoup les catéchèses de Saint Jean Marie Vianney, qui enseignait de manière très simple les gens qui venaient à lui.

Nous savons que ce saint prêtre avait une telle foi que les foules affluaient à Ars, bien qu'il n'ait jamais cherché à être diplomate ; au contraire, il parlait de la vie spirituelle avec une grande simplicité et sans aucun « mais ». On pourrait dire que sa devise était : soit on est chrétien, soit on ne l’est pas, soit on veut le devenir, soit on l’oublie.

Et ce saint a dit un jour ces paroles, écoutons-les :

« Beaucoup de chrétiens vivent comme s’ils ne savaient pas pourquoi ils sont dans ce monde.

– Dieu, pourquoi m’as-tu fait vivre ici ? – demandent-ils. « Parce que je veux te sauver », répond le Seigneur. - Et pourquoi veux-tu me sauver ? – ils n’y croient pas. – Parce que je t’aime.

Dieu nous a créés et nous a placés dans ce monde parce qu’Il ​​nous aime. Il veut nous sauver parce qu’il nous aime. Pour être sauvé, vous devez connaître Dieu, l’aimer et le servir. Qu’il est bon de connaître Dieu, de l’aimer et de le servir ! Nous n’avons rien de plus important à faire dans ce monde. « Tout le reste est une perte de temps. »

 

Cher!

Quelle grande foi faut-il pour prononcer de telles paroles ? Surtout la dernière phrase.

C'est cette foi de cet humble prêtre d'Ars qui a conduit à la conversion de milliers de personnes ici, sur le sol français.

 

Et aujourd'hui, ce Saint nous donne la recette pour ne pas perdre notre vie, mais au contraire, la gagner et atteindre le salut, dont il est tant question dans la liturgie de la Parole d'aujourd'hui.

Comme le dit Saint Curé d'Ars : « Pour être sauvé, il faut connaître Dieu, l'aimer et le servir. »

Je crois fermement que chacun de nous aime profondément Dieu, comme en témoigne notre présence aux Eucharisties du dimanche et également aux services du Chemin de Croix. C’est, après tout, une expression de notre amour, parfois peut-être pas pleinement consciente, mais exprimée par des actions spécifiques.

Mais qu'en est-il de nous ? D'autres conditions du salut mentionnées par saint John?

Connaissons-nous Dieu ? Ou peut-être que cette connaissance s'est arrêtée au stade de la préparation à la confirmation et qu'après cela nous n'avons jamais repris ni la Sainte Écriture, ni le catéchisme, ni un bon et précieux livre religieux ?

Si nous avons des doutes de nature religieuse, essayons-nous de les clarifier en demandant aux bonnes personnes, ou

Peut-être choisissons-nous les solutions qui nous conviennent le mieux, même si parfois elles n’ont rien à voir avec Dieu ?

Nous sommes en Carême, que ce soit un temps béni pour approfondir notre connaissance du Christ, qui est après tout la source de notre foi.

C'est un bon moment pour réfléchir également à l'invocation de saint Jean Marie pour servir Dieu.

Ce service doit être avant tout notre comportement quotidien, qui sera rempli d’amour pour Dieu et pour les autres.

Efforçons-nous aussi, en ce temps de salut, de faire tout ce que nous pouvons pour que notre service soit un gage de notre salut éternel.

Rappelons-nous que nous ne servons nul autre que Dieu Lui-même.

C'est pourquoi, servons-le avec une grande dévotion, car nous sommes ses enfants, et non ses mercenaires.

Et rappelons-nous les paroles du Saint Paul, dans la deuxième lecture d'aujourd'hui :

« Car c’est avec le coeur que l’on croit pour devenir juste, c’est avec la bouche que l’on affirme sa foi pour parvenir au salut».

 

P. Ryszard

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