Vendredi saint
La fête de Pâque va être célébrée dans quelques instants. C'est pourquoi les Israélites vivant à Jérusalem et ceux qui sont venus à cette fête dans la capitale spirituelle règlent tous les détails urgents.
En effet, ils doivent y parvenir, car dans trois heures, ils ne pourront plus le faire puisqu’ils y ont été interdits par la loi juive. Ils commenceront à célébrer la merveilleuse sortie de leurs ancêtres de la terre égyptienne.
Alors, qui s'inquiéterait d'un prophète de Nazareth condamné par Pontius Pilate et Sanhedrin.
Le spectacle dans lequel peu de gens veulent participer, d'autant plus que l’Agneau Pascal n’avait pas été abattu, peut-être car des herbes amères qui ont été mangées pendant le festin n’avaient pas encore été achetées.
Il n'y a pas de temps pour aller sur la colline appelée Golgotha, où a lieu cette crucifixion unique qui restera dans l'histoire non pas à cause de l'originalité de ce qu’il s’y est passé, mais à cause de celui qui y meurt dans de cruels tourments.
Dieu qui est venu sur terre pour se donner à nous est rejeté par les homme et meurt parce qu'ils préféraient le criminel Barabbas à lui.
Dieu, qui a partagé avec nous le meilleur de ce qu'il avait de son amour, est crucifié parce qu'ils ont préféré choisir la loi juive, établie par les hommes, plutôt que la loi d’amour que Dieu a donné.
Pourquoi l'homme a-t-il fait ça avec son Dieu? Parce que Le Christ a aimé, qu’il a guéri, qu’il a ressuscité, qu'il partage l'amour, le pain, qu'il nous a appris à prier son père céleste, qu'il a pardonné, qu'il ne l'a jamais accusé, qu'il a eu de la compassion.
Pourquoi l'homme a-t-il fait ça avec son Dieu?
Chers frères et soeurs!
Nous, Hommes du 21e siècle devons répondre à cette question.
Nous devons nous demander si nous ne condamnons parfois pas Dieu à mort.
Après tout, chaque péché condamne Dieu, chaque non le condamne également.
Chaque manifestation d'un manque d'amour est une dénégation que nous l'aimons et envoyons Jésus au mont Golgota.
Toute acceptation du mal n'est rien d’autre qu’un soutien de Pilate et de Sanhédrin.
Jésus a déjà vécu une foi cette cruelle souffrance et cette mort et ne veut pas dans son cœur divin que cela se répète, c'est pourquoi nous croyons en lui, nous chrétiens qui nous confessons à lui et qui l'aimons, comme en témoigne notre présence ici dans l'église le Vendredi Saint, nous devrions tout faire pour apporter le réconfort à notre Seigneur.
Et lui apporter un réconfort n'est rien d'autre que d'accepter une croix qu'il nous donne sans murmure, sans se plaindre et sans doute.
Chers frères et soeurs!
Il y a différentes croix que Dieu donne à l'homme. Pour certains, ce sera une maladie, pour d'autres la mort d'un être cher, pour d'autres une perte de travail.
La croix est tout ce qui cause à l’Homme une douleur, une souffrance et un tourment. La croix est tout ce qui n’octroie pas de joie, ce qui ne confère pas d’optimisme et qui cause le manque de paix intérieure.
Il y a différentes croix que nous pouvons porter pour le Christ, mais il y a une condition. La croix doit être acceptée et portée sans se plaindre.
Ensuite, nous porterons vraiment notre Sauveur.
Il nous a montré comment le faire. Sur le chemin de la croix, nous n'avons pas entendu de la bouche de Jésus aucune plainte concernant une injustice.
Bien que nous sachions qu'il n'a pas souffert pour le sien, mais pour nos péchés.
Il nous a laissé un exemple, comme s'il voulait dire à nos chers frères et à nos chères soeurs de porter courageusement leur croix, de l'imiter avec humilité et persévérance, et cela vous garantira ainsi un accès au paradis.
Une telle confiance auprès du Christ rend le poids de sa croix plus léger.
J'ai lu une fois une histoire, écoutons:
Un jeune palmier a grandi sur le rivage de l'oasis. Un jour, un jeune homme est passé par là, il avait une manie de destruction. Voyant un petit arbre, il a pris une lourde pierre et il l’a placée dans la couronne de palmiers. Puis il a continué.
Le palmier a essayé de se libérer de tout ce poids par tous les moyens, mais en vain. La pierre était trop ancrée dans sa couronne. Le palmier, cependant, n'a pas pensé à abandonner. Il s’est enraciné plus profondément afin de résister.
C'est ainsi qu'il a atteint la veine de l'eau, d'où il a tiré sa force et sa croissance. Désormais, il avait juste le sentiment qu’il grandissait. Bientôt, il est devenu le plus grand et le plus beau palmier de la région.
Des années plus tard, le même homme est de nouveau passé au même endroit pour constater le résultat de sa destruction. Il s'attendait à trouver un petit arbre nain.
Puis le plus beau palmier s'est penché vers lui, a montré la pierre et a dit:
Merci à toi. Votre poids m'a rendu plus fort.
Chers frères et soeurs!
Soyons dans nos vies comme ce palmier qui ne se plaignait pas, mais a cherché à renforcer ses difficultés et ses souffrances.
Si nous ressemblons au Palmier, nous trouverons certainement une source d'eau qu’est Jésus-Christ pour nous. Pas celui qui a ressuscité mais celui qui est aujourd’hui condamné à tort, fouetté, qui a porté sa croix et qui finalement a été crucifié.
Il sera une source de renforcement pour nous.
Père Ryszard Watorek