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4eme dimanche de carême

«Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur».

Ces mots tirés du premier livre de Samuel peuvent évoquer deux états d’esprit différents chez une personne.
D’un côté, ils peuvent apporter de la joie, surtout lorsque nous essayons de bien vivre, lorsque nous accomplissons fidèlement ce qu’Il nous a demandé sur le mont Sinaï, lorsqu’Il nous a donné le Décalogue, c’est-à-dire Ses commandements, ou lorsqu’Il nous a donné par Son Fils ce commandement très important qui nous appelle à aimer nos frères et sœurs.
Mais d’un autre côté, ces paroles qui nous sont adressées aujourd’hui dans la première lecture peuvent évoquer des sentiments complètement différents de la joie et de la satisfaction, surtout lorsque notre vie spirituelle, malgré de belles apparences, court sur une voie différente de celle que le Seigneur nous a tracée.


Lorsque nous réfléchissons à la vie humaine, nous pouvons souvent remarquer que tout le monde, sans exception, l’aime et souvent même la demande, il essaie de faire en sorte que lorsque les autres le regardent, ils ne voient que du bien.
Les gens aiment montrer leur bon côté, même s’ils pensent le contraire et cette bonté ne découle pas de la sincérité de leurs intentions.
Il arrive très souvent qu'une personne prenne en compte les intentions de ceux qui la regardent, dont dépend peut-être, dans une plus ou moins grande mesure, quelque chose dans sa vie.
Parfois, cette manifestation de bonté est complètement contraire à l’attitude intérieure de l’homme, qui fait alors de lui un destinataire particulier des paroles adressées par Dieu aujourd’hui.

«Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur».

Si chaque chrétien prenait ces paroles à cœur, il n’y aurait plus de mensonge, de tromperie, de duplicité, d’opinions hâtives ou de jugements erronés.
Une personne n’a pas le droit de juger une autre personne lorsqu’il s’agit principalement de sa vie spirituelle, et Dieu en parle clairement aujourd’hui.
Une personne fera toujours des erreurs dans ses jugements parce qu’elle est incapable de voir la personne dans son ensemble, en particulier ses pensées, ses sentiments et les intentions qui la guident.
C'est pourquoi aucun de nous ne peut jouer le rôle de juge face aux autres, car cette fonction est réservée exclusivement à Dieu, qui connaît parfaitement l'homme, car Il regarde son cœur, et donc aucune intention ne peut Lui être cachée ou falsifiée.
Seul Dieu peut dire la vérité sur l’homme et Il la dira certainement à chacun d’entre nous lorsque nous nous tiendrons devant Lui dans notre avenir.

Chers Frères et Soeurs
Alors que nous vivons le Carême, le temps que le Seigneur nous a donné pour bien nous préparer aux fêtes les plus importantes de l’année liturgique, essayons, dès aujourd’hui, de limiter nos jugements sur notre prochain, les commérages qui ne nous donnent rien d’autre qu’un sentiment à court terme d’importance ou d’être meilleur que les autres. Soyons les avocats plutôt que les procureurs de ceux qui vivent autour de nous et à qui nous devons, avant tout, une parole bienveillante.

 Essayons de regarder les autres comme Dieu les regarde, c’est-à-dire avec amour et attention pour tous.
Regardons comme Jésus a regardé, par exemple dans la scène de l’Évangile d’aujourd’hui.
Alors qu’il parcourait la Palestine, il cherchait des gens avec son regard. Et à ceux qu’il regardait, il rendait non seulement la vue physique, mais surtout la vue de l’âme.
Jésus regarda Pierre et l’entraîna avec lui. il s'arrêta et regarda Zachée caché dans l'arbre et changea sa vie ; Il regardait avec amour même ceux qui n’acceptaient pas l’invitation, comme le jeune homme riche.
Judas ne comprenait pas le sens du regard de Dieu – pénétrant, mais en même temps pardonnant.

Chers Frères et Soeurs!
N’essayons pas de cacher au Christ ce qui est dans nos cœurs.
Parce que, tout d’abord, c’est impossible, parce qu’Il nous connaît mieux que nous- mêmes.
Et deuxièmement, si nous voulons accepter Son aide, alors tout d’abord nous devons nous tenir devant Lui dans la vérité complète, seulement pour que Dieu puisse changer nos cœurs et ainsi nous faire sentir Sa présence en nous.
Rappelons-nous que Dieu ne regarde pas seulement ce qui est visible aux yeux, mais aussi à notre cœur.
Que ce cœur soit donc sincère, vrai, aimant Dieu et les autres, et alors nous serons très heureux dans la vie, car nous vivrons dans la vérité, non seulement devant les gens, non seulement devant Dieu, mais surtout devant nous-mêmes.
Chers catéchumènes !
Aujourd'hui c'est votre deuxième scrutin, qui est de vous montrer que le temps de votre baptême approche et approche très vite. Aujourd’hui, l’Église veut vous montrer le Christ comme la lumière du monde, par rapport à laquelle il n’y a plus de place pour les apparences. Lorsque nous nous tenons devant Dieu, dans Sa lumière, nous pouvons nous voir tels que nous sommes réellement, ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est vrai et ce qui est illusoire, ce qui est transitoire et ce qui est immuable. C'est pour cela que l'Église priera aujourd'hui : que vous croyiez et ne voyiez que Jésus, qui deviendra bientôt votre Seigneur pour l'éternité.

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