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21ème dimanche C

„Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches”.

 

On pourrait dire que l'auteur de la Lettre aux Hébreux, dont nous venons d'entendre un extrait, possédait une profonde compréhension de la vie humaine.

N'est-il pas vrai que lorsque nous traversons divers types d'épreuves, comme nous les appelons souvent des expériences difficiles, une certaine rancœur naît en nous envers Dieu, pour ne pas avoir réagi, pour ne pas nous avoir accordé rapidement les grâces qui auraient pu inverser notre destin et le rendre plus favorable ?

Certains doutent même de l'existence de Dieu et de son action dans la vie des individus.

 

On raconte une anecdote tirée de la vie de sainte Thérèse d'Avila. On sait qu'elle a réformé la vie et les règles de nombreux ordres contemplatifs.

C'est pourquoi elle partait souvent en voyage pour aider d'autres sœurs à élaborer les règles de la vie religieuse.

Elle était également connue pour son acerbité, et elle en profitait souvent.

Un jour, elle s’est rendue dans un monastère, et nous savons que les conditions de voyage étaient difficiles à l'époque. En effet, il n'y avait ni TGV ni avion, et le wagon dans lequel elle voyageait cassa un essieu. Et pour couronner le tout, le temps était très défavorable, pluvieux et froid.

Fatiguée par le voyage et souffrante, Thérèse soupira intérieurement vers le Seigneur et lui demanda pourquoi, s'ils voyageaient pour accomplir sa volonté, il les mettait à l'épreuve si durement. 

Jésus répondit qu'il envoyait de telles épreuves à ses amis pour qu'ils puissent les traverser spirituellement. Sans réfléchir, la sainte répondit : « Alors, je ne m'étonne plus que vous en ayez si peu. »

 

Chères frères et soeurs!

Ces paroles de sainte Thérèse, quelles que peu facétieuses, expriment la vérité de la Lettre aux Hébreux.

Et en même temps, elles sont destinées à nous soutenir dans les moments parfois difficiles de notre vie.

Dieu n'envoie jamais une épreuve trop grande ou insurmontable pour celui qui la reçoit.

Si nous sommes confrontés à diverses difficultés, rappelons-nous que nous ne sommes pas seuls, que nous avons notre Seigneur et Dieu, qui nous aidera volontiers à porter chaque croix, chaque épreuve et chaque souffrance. 

Il nous suffit de nous tourner vers Lui et de Lui confier toute notre vie. Après tout, le Christ lui-même nous a donné l'exemple de la manière d'affronter et de vivre chaque expérience, sans exception.

Il nous a donné le plus beau témoignage de sa capacité à ne pas ignorer le châtiment de Dieu et à ne pas perdre courage.

Même lorsque, au Jardin des Oliviers, il a demandé au Père de lui ôter ce qui deviendrait réalité le lendemain : ses souffrances et sa mort, il est resté fidèle à Dieu jusqu’au bout.

 

Chères frères et soeurs!

Nous aussi, nous devons être fidèles à Dieu ; il l’attend de nous. Le chemin vers le ciel n’est pas une large autoroute ni une grande porte grande ouverte.

Le chemin vers le ciel est cette porte étroite, cette porte étanche, que l’Évangile appelle le trou d’une aiguille.

C’est pourquoi, dès ici-bas, nous devons tout faire pour franchir cette porte.

Nous avons tant d’occasions de tout faire pour jouir pleinement, à l’avenir, du salut que le Christ nous a acquis.

Par-dessus tout, la prière quotidienne, l’Eucharistie dominicale et les autres sacrements institués par le Christ. Diverses bonnes œuvres, qui sont des jalons que nous avons franchis vers le ciel.

Nous devons également nous rappeler que ces opportunités incluent également l’acceptation humble de la discipline du Seigneur et le fait de ne pas perdre courage lorsqu’Il nous teste, comme l’écrit l’auteur de la Lettre aux Hébreux.

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