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Fête de l'Assomption

Un dimanche, le curé d'une petite paroisse aborda le thème du ciel dans son sermon. Le lundi matin, un paroissien lui demanda : « Père, vous avez fait un bon sermon sur le ciel, mais vous n'avez pas précisé où il se trouve. »

Le curé répondit : « Je suis heureux d'avoir cette opportunité ce matin. Dans cette maison vit une veuve avec deux jeunes enfants. Ils sont tous malades depuis plusieurs jours. Ils n'ont plus rien à manger et sont à court d'essence. Si vous allez faire les courses pour eux et priez avec eux, vous verrez le ciel. »

Chers frères et soeurs !

Cette courte histoire nous introduit agréablement dans l'atmosphère de la fête d'aujourd'hui.

 

La Bible ne mentionne rien de cet événement particulier de l'histoire du salut.

Les Saintes Écritures ne précisent pas si la Vierge Marie fut enlevée seule au ciel, ou si l'apôtre Jean, bien-aimé, veillait sur elle, à qui le Christ a confié la garde de sa Mère dans ses dernières paroles.

Peut-être que tous les apôtres et toutes les femmes qui ont accompagné la Vierge Marie sur le chemin de croix de son Fils ont participé à cet événement extraordinaire, la soutenant spirituellement et physiquement.

Ce bel événement de la vie de la Vierge Marie a été complètement omis, comme s'il n'avait pas une grande importance.

On pourrait dire qu'une fois de plus, Dieu nous enseigne une leçon que Marie elle-même a apprise le mieux : une leçon d'humilité, une leçon de service envers Dieu et envers les autres.

 

Aujourd'hui, alors que nous nous arrêtons pour admirer la gloire de Marie, l'Évangile nous présente comment la Mère de Dieu elle-même se rend auprès d'Élisabeth pour la servir.

Elle, qui avait elle-même besoin de soins, car elle portait déjà le Sauveur dans son cœur, traverse courageusement les montagnes jusqu'à la petite ville d'Aïn Karim pour porter secours à sa parente âgée.

Par cet événement, Dieu semblait nous dire que le paradis vers lequel nous allons est déjà ici-bas, si nous sommes guidés par l'amour et le vivons au quotidien. 

Chaque geste d'aide, chaque petit geste, même un sourire ou un bon conseil, a une signification immense pour notre éternité. 

Ils contribuent à nous rapprocher toujours plus de cette réalité que nous appelons le ciel, et dont nous parlons tant aujourd'hui, car elle est, après tout, liée à la Vierge Marie, Notre-Dame de l’Assomption.

 

Chers frères et soeurs!

Une chose très importante dans notre vie spirituelle est de penser à notre avenir. À quoi ressemblera-t-il ?

Et il ne s’agit pas de vouloir savoir ce qui va se passer, comment mon destin va évoluer ou ce qui arrivera à ma famille ? Car cette connaissance ne nous est d’aucune utilité.

Certaines personnes consultent même des diseurs de bonne aventure simplement pour en savoir plus sur leur avenir.

Remarque : Nous devons nous rappeler que cela est totalement interdit par le Christ et que de telles pratiques constituent un péché grave.

Des célébrations comme celle d’aujourd’hui nous en disent long sur ce que nous devons faire pour, un jour, comme la Vierge Marie, accéder aux honneurs du ciel.

Nous devons voir le ciel, comme le curé nous l’a conseillé dans l’histoire racontée au début.

 

Nous devons voir le ciel aujourd’hui, là où nous nous trouvons.

Nous devrions reconnaître les personnes que nous pouvons aider de différentes manières : par de bons conseils, financièrement, en priant ensemble, en étant gentils et chaleureux avec elles, en les respectant et en évitant de parler de leurs défauts dans leur dos.

Nous, chrétiens, n'avons pas besoin qu'on nous enseigne ce que sont les bonnes œuvres ni comment les accomplir ; l'important est de le faire en nous ouvrant pleinement à la Vierge Marie, qui est, après tout, notre meilleure Mère et qui sait ce que nous devons faire pour la suivre au ciel.

C'est pourquoi, demandons-lui aujourd'hui qu'un jour, lorsque notre heure sera venue, nous puissions prendre la place qui nous attend au ciel depuis la fondation du monde, comme l'a dit son Fils, Jésus-Christ.

P. Ryszard

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