Programme de l'année 2022-2023
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ANNONCES
ATTENTION !!
Mardi 20 et mercredi 21 septembre : Pas de messe à la paroisse.
Mercredi 21 septembre
20H30 Salle St Vincent de Paul 1ère rencontre biblique de l’année. Lecture des 11 premiers chapitres de la Genèse.
Samedi 24 septembre : Salle St Jean- Paul II
10H30 – 12H00 : Rencontre de catéchèse.
Samedi 24 septembre
16H00 St Pierre : Mariage de Jacques THOMAS et Lisa NOËL.
Voilà un évangile copieux ! Riche de trois petites histoires que nous connaissons bien et qui se concluent toutes dans un même esprit : la joie ! Les paraboles de la brebis perdue et de la pièce d’argent perdue ont la même conclusion : « Réjouissez-vous avec moi, » et un peu plus loin : « Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. ». La dernière histoire, celle du fils prodigue, fils perdu, se conclue en expliquant au fils qui est resté près de son Père qu’« il fallait festoyer et se réjouir », car son « frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! ». « Perdu » figure 5 fois dans cet évangile, « retrouvé » 6 fois. Et chacune des retrouvailles est source de joie au ciel mais aussi sur terre. Vraiment, ces trois paraboles nous invitent à la joie des retrouvailles ! Retrouvailles entre Dieu et nous, retrouvailles aussi avec des êtres chers qui se sont éloignés de nous, retrouvailles avec des frères qui reviennent dans nos églises…
gisant de Saint Mansuy transféré en la cathédrale de Toul
En ce 4 septembre, notre diocèse honore avec gratitude St Mansuy son 1er évêque au milieu du 4ème siècle.
Dès la fin du 3ème siècle et au début du 4ème siècle, l’Evangile apporté à Toul et dans notre région, par des militaires avec l’exemple de la fidélité à la foi jusqu’au martyre, de la légion thébéenne – c’est-à-dire copte - (massacrée fin 3ème à Agaune en Suise)
mercredi 7 septembre 281èmeanniversaire de la consécration de l’Eglise par Mgr Scipion-Jérôme Bégon évêque de Toul
Messe à 18H à Bonsecours avec vêpres intégrées.
jeudi 8 septembre Nativité de la Sainte Vierge
1ère fête du cycle marial
Messe à 18H à Bonsecours avec vêpres intégrées
« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite… » Vous vous rappelez l’enseignement de dimanche dernier. Voici aujourd’hui un autre élément de la « porte étroite » : l’humilité.
Voilà Jésus à table chez un chef pharisien… et ce n’est pas la seule fois ! Nous sommes un jour de sabbat… et Jésus est invité « pour manger du pain » si on traduit vraiment le texte ! Le sabbat se fait « autour du pain brioché de sabbat, pain tressé montrant l’alliance de Dieu et de l’homme… du pain tressé et de la coupe de bénédiction »… comme annonce de l’eucharistie du Seigneur.
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ANNONCES
SAMEDI 3 SEPTEMBRE
RENTREE DES CATECHISMES Ce2 / 5ème
10H30 DEVANT L’EGLISE. Fin : MIDI
Samedi 10 septembre : PELERINAGE DE NANCY A SION
10H : enseignement Mgr Papin
11H : messe
15H : Procession mariale
Trac à prendre sur la table de presse, surtout si l’on veut y aller en autobus ou prendre un plateau repas.
Inscription obligatoire au dos du tract.
« Seigneur y aura-t-il que peu de sauvés ? » Voilà une question qui court durant les siècles. Et le Seigneur ne donne pas réponse… c’est pourquoi les hommes en ont donné plusieurs…
A l’époque des Pères, tous seront sauvés… réponse que l’Eglise a refusée car cette assertion rendait complètement vaine toute réponse de l’homme : qu’il dise « oui » à Dieu ou « non », à la fin quelle que soit sa vie et sa réponse, il est sauvé !
« Exalte mon âme le Seigneur
Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur »[1]
Ces deux verbes très proches dans l’assonance,[2] montrent à quel point tout l’être de Marie est dans la joie de l’action de grâces. « Exulte » c’est le cœur qui parle, c’est le corps qui bondit de joie[3], c’est l’émotion offerte à Dieu… « Exalte » c’est l’esprit qui parle en énumérant toutes les raisons qu’il y a de magnifier Dieu. Tout le reste du magnificat est comme contenu dans ce verbe « exalter ». Toute la Vierge est dans la louange divine.
Et Marie qui se sait membre du peuple élu – voir les v. 54-55 commentés ci-dessous –
exprime ici comme plusieurs fois dans son chant, le certitude d’avoir une relation personnelle avec Dieu. Il n’est pas « le sauveur » mais « mon sauveur ». « Il a posé son regard sur l’humilité de sa servante »…« Il a fait pour moi de grandes choses »…
« parce qu’Il a posé son regard sur l’humilité de sa servante, car voici : dès cet instant, tous les âges diront mon bonheur »
Nous avons la 1ère raison de la joie et de l’exaltation de Dieu par Marie : « Il a posé son regard sur moi » J’aime beaucoup cette traduction (qui est exactement le verbe grec) qui nous fait voir la conscience qu’a Marie d’être regardée longuement pas Dieu. Dieu nous regarde chacun ainsi… et Marie sait aussi qu’elle n’est que la servante humble de Dieu. Ce qu’elle a dit à la fin de l’entretien avec l’ange. Mais en même temps, elle sait la grâce unique qui lui est faite et qui est « son bonheur » : « car voici : dès cet instant, tous les âges diront mon bonheur »[4] : dès cet instant : Elisabeth vient de proclamer le bonheur de Marie : « heureuse celle qui a cru que serait accompli ce qui lui fit dit de la part du Seigneur » (v.45) Elisabeth est la première de tous les âges qui a dit le bonheur de Marie… et ce bonheur, c’est de croire à l’accomplissement de ce qui lui fut dit et ainsi d’enfanter le Messie !. Le bonheur de Marie, c’est de croire Dieu sur parole et de mesurer ….
… « les grandes choses que le Puissant fait pour elle ».
Le Puissant dont le nom est Saint. Marie montre bien que cette proximité étonnante avec Dieu n’est pas familiarité… Celui qui se fait ainsi si proche, c’est le SAINT, le Séparé de tout, l’Inaccessible, L’au-delà de tout, Celui dont on ne peut rien dire.
Mais le Saint est Dieu Vivant, actif, bienfaisant pour l’homme mais aussi celui qui bouleverse les idées du monde et remet le monde à l’endroit.
« Sa miséricorde est d’âge en âge sur ceux qui le craignent. »
La première qualité divine que Marie met en avant, c’est sa miséricorde !... d’âge en âge….à la condition de la crainte Dieu, c’est-à-dire de l’aimer tendrement et respectueusement, dans le sens de la grandeur divine et dans l’amour filial de cette grandeur divine. Il ne s’agit pas de peur !
« Il fait vigueur de son bras »… Dieu actif, engagé envers les hommes, intervenant dans leur histoire pour remettre le monde à l’endroit… c’est-à-dire…
Il disperse ceux qui s’enorgueillissent en pensée dans leur cœur
Il descend les puissants des trônes
Il hausse les humbles
Il comble de biens ceux qui ont faim
renvoie vides les riches
Ces phrases se passent de commentaire : Dieu bouleverse la pensée humaine et en prend le contre pied. Le monde de Dieu n’est pas selon le mode du monde voulu par l’homme déchu… de tous les temps ! C’est la justice miséricordieuse de Dieu - car elle fait du bien à l’homme alors que l’homme lui-même se fait du mal en flattant ses mauvais instincts – que Marie décrit ici dans des affirmations vigoureuses et sans appel.
« Il vient en aide à Israël son enfant, se souvenant de sa miséricorde, comme il a parlé à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa semence pour l éternité. »
Autre forme de la miséricorde divine, c’est la fidélité à ses promesses. Marie qui a chanté son bonheur personnel, sa joie devant la mission qui lui est confiée, conclut sa prière en se remettant dans la filiation de son peuple, la semence d’Abraham :
- la miséricorde divine est d’avoir fait une promesse à Abraham à laquelle Il est fidèle en faisant naître le Messie en elle.
- la miséricorde divine est d’aimer son peuple Israël comme son enfant
St Paul nous fera comprendre que cette « semence d’Abraham » se transmet non seulement par la semence humaine mais aussi par la foi. Sont « enfants d’Abraham », les descendants d’Israël et les païens associés à la promesse par le Christ, moyennant la foi en lui.
Amen.
[1] La traduction est de Sœur Jeanne d’Arc, au plus près du texte d’origine.
[2] La figure de style utilisée ici est la paronomase, le fait de rapprocher deux mots de sens différents mais d’assonance commune. « S’assemble qui se rassemble »
[3] Dans la tradition juive on dansait certains psaumes. Ce chant marial a peut-être été dansé.
[4] C’est le même mot que pour les béatitudes : « Bienheureux ceux qui … C’est un bonheur bien divin, une béatitude.
lettre du cardinal Saliège archevêque de Toulouse contre les rafles dont les juifs ont été victimes.
La conférence des évêques de France nous a demandé de publier cette lettre pour son 80ème anniversaire, lettre que le grand rabbin de France, M. Haïm Korsia, a demandé à tous les rabbins du Consistoire de lire ou faire lire dans leurs synagogues, le samedi 16 juillet dernier, anniversaire des rafles où 13000 personnes, hommes, femmes et enfants, qui furent arrêtés, détenus au Vélodrome d’Hiver puis transférés dans des camps de transit avant d’être envoyés dans les camps de la mort.
« Les yeux fixés sur Jésus ».
Ce matin, l’Evangile de St Luc nous donne trois confidences de Jésus ; c’est comme si pour une fois, le Seigneur nous ouvrait son cœur intime. Notre maître est secret, il marche souvent en tête du groupe des apôtres, il les impressionne au point qu’ils ont « peur » de poser des questions… Il y a comme une sévérité, comme une gravité… Aujourd’hui le Seigneur parle.
Une fois n’est pas coutume, après tout nous sommes en période de vacances, permettez que je commence mon homélie par une petite histoire drôle.
C’est justement l’histoire de Lévi qui, apprenant que le lendemain il y avait une super somme à gagner au loto national, demande à Dieu d’être l‘heureux gagnant de cette somme pharamineuse. Et pour faire sa demande, il utilise, dans sa prière, une partie du psaume que nous venons de chanter. Ainsi dit-il au Seigneur : « Seigneur, je sais qu’ « à tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit. Tu les as balayés : ce n’est qu’un songe ; dès le matin, c’est une herbe changeante. », alors permets que je gagne au loto demain, c’est si peu de chose pour toi. »
Le texte de ce dimanche tiré du chapitre 11 de St Luc est tout centré sur la prière. Voyons en détails ce chapitre :
- St Luc nous met d’abord devant Jésus en prière : « il était à prier ». Il ne s’agit pas de la prière rituelle juive que Jésus récite aussi. Il s’agit visiblement d’une prière longue, solitaire, qui étonne les apôtres et qui fait envie aux disciples ! D’où la demande d’un d’entre eux qui se hasarde : « Seigneur enseigne –nous à prier »
Nous connaissons bien ce texte de l’hospitalité de Jésus par Marthe et Marie. Je voudrais en parler avec vous ce matin et pour enrichir notre méditation, vous en proposer 4 lectures différentes.
La scène se passe à Béthanie où Jésus demeurait quand il était à Jérusalem. On ne le voit jamais rester la nuit à Jérusalem – sauf la dernière avant sa mort – mais chaque soir à la fermeture des portes du Temple et de la ville, Jésus gagne Béthanie chez ses mais et revient à Jérusalem dès le matin.
1 - St Paul a rencontré le Christ Ressuscité sur la route de Damas. Il ne dit pas qu’il l’a vu. Quand il en parle dans les Galates, il dit : « Quand il a plu à Dieu de révéler son Fils en moi ». Il s’agit donc plus qu’une vision : c’est une révélation complète du Christ à la fois, vison, compréhension, saisissement du cœur et de l’intelligence de Paul, on pourrait dire « saisie globale, unifiée et dans la cohérence totale avec la foi juive de Paul. »