Dans les lectures de ce dimanche, Jésus est nommé par des titres peu habituels : dans le discours de Pierre dans les Actes : « Le Nom de Jésus le Nazaréen », - « le seul Nom qui puisse nous sauver » - « la pierre rejetée par les bâtisseurs mais devenue pierre d’angle ».
Dans l’Evangile de St Jean, « le bon berger, le bon pasteur » et « celui qui donne sa vie ». Reprenons-les pour les méditer.
Le Nom de Jésus : La Bible a un tel respect pour Dieu qu’on ne lui donne jamais le nom qu’il a révélé à Moïse au buisson ardent, on en a même perdu les voyelles, et on ne lui donne aucun nom : St Justin du 2ème siècle écrit : « Personne n’est capable d’attribuer un nom au Dieu qui est au-dessus de toute parole et si quelqu’un ose prétendre qu’il en a un, il est atteint d’une folie mortelle. Ces mots : Père, Dieu, Créateur, Seigneur et Maître ne sont pas des noms mais des appellations motivées par ses bienfaits et par ses preuves. Le mot « Dieu » n’est pas un nom, mais une approximation naturelle à l’homme pour désigner une chose inexprimable. »[1]Si bien que la coutume s’est imposée en Israël de désigner Dieu par l’expression « Le Saint Nom » comme on disait du Temple « notre Saint Lieu ». Aujourd’hui Pierre applique à Jésus cette expression « le Nom » utilisée pour Dieu : « le Nom de Jésus le Nazaréen, seul Nom qui puisse nous sauver ».
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