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Fête de la Sainte Famille

Un couple très occupé s'est rendu dans l'un des grands magasins de jouets du centre-ville juste avant l'anniversaire de leur fils.

Ils se sont dépêchés de chercher quelque chose. La vendeuse polie remarqua leur embarras et décida de les aider :

– Excusez-moi, en quoi puis-je vous aider ?

"Vous voyez," commença la femme, "demain, c'est l'anniversaire de notre fils." Mon mari et moi travaillons dur et sommes loin de la maison toute la journée. Nous aimerions acheter à notre fils quelque chose dont il pourrait s'occuper pendant longtemps et dont il ne se sentirait pas seul.

La vendeuse regarda le couple élégamment habillé puis dit d'une voix calme : - Je suis désolée, mais on ne vend pas de parents.

 

Nous sommes dans la joie de Noël. Ce sont certainement les fêtes les plus familiales. Même si Jésus est né dans une étable pauvre, il avait des parents aimants. Même si l’on peut posséder une grande richesse, il existe quelque chose que même tout l’argent du monde ne peut pas acheter. C'est une famille aimante.

Aujourd'hui c'est le dimanche de la Sainte Famille. La liturgie de l'Église nous donne comme exemple la famille la plus parfaite : Jésus, Marie et Joseph.

Leur attitude indique où la famille doit aller.

L'Évangile nous apprend que la Sainte Famille s'est rendue au temple de Jérusalem. Jésus s'y est perdu, et Marie et Joseph le cherchent, pleins de peur et d'anxiété. Et finalement ils le trouvent parmi les enseignants de Jérusalem. Et tout cela se passe dans le temple – le lieu où la foi s'accomplit.

 

La Sainte Famille nous montre une vérité importante : sans la foi, une famille ne sera jamais vraiment heureuse, et sans Dieu, il est impossible de construire une fondation durable d’amour familial.

La foi dans la famille est la chose la plus précieuse qui puisse être transmise aux enfants. Grâce à la foi de leurs parents, les enfants reçoivent le plus beau des cadeaux.

Un jésuite français, le Père Aimé Lucien Duval, auteur de nombreux chants religieux, rappelle le début de sa vocation :

« Dans notre famille, on ne nous enseignait pas la piété pompeuse. Chaque jour, ils priaient ensemble le soir. Je me souviendrai de ces moments pour le reste de ma vie. Le souvenir de l'attitude m'émeut encore aujourd’hui mon père.

Fatigué de travailler dans les champs ou de transporter du bois, il s'agenouillait par terre après le dîner, posait ses bras sur le siège de la chaise et se cachait le visage dans ses mains. Et je me suis dit : c'est mon père fort, qui est toujours inébranlable, qui dirige toute la maison, qui n'a peur ni des méchants ni des riches - il incline la tête devant Dieu. Oui, Dieu doit être grand si mon père s'agenouille devant Lui, mais aussi très proche si mon père lui parle.

Les mains jointes d'un père ou d'une mère en prière sont le plus beau sermon qui puisse être délivré aux enfants. Parfois, nous nous demandons pourquoi les enfants d'aujourd'hui se perdent dans leur vie, si souvent ils ne respectent pas leurs parents et leur autorité est piétinée par ceux-ci.

Il y a une réponse. Lorsqu'il y a un manque de foi dans les familles, dans la prière des parents et dans l'expérience eucharistique ensemble, c'est un chemin simple vers la perte. La Sainte Famille nous demande aujourd'hui quelles sont nos valeurs sur lesquelles nous construisons notre vie.

 

Nous voyons comment les parents se soucient de leurs enfants, pour qu'ils ne manquent de rien, pour qu'ils reçoivent une bonne éducation, pour qu'ils aient plus tard un bon travail... Et à juste titre. Mais y a-t-il encore de la place pour Dieu dans tout cela ?

L'un des fondateurs des États-Unis, Patrick Henry, après avoir rédigé son testament, a déclaré :

«J'ai laissé tout ce que j'avais à ma famille. Il y a une autre valeur précieuse que je voulais leur transmettre. Cette valeur est la foi en Christ. Si ma famille avait la foi et ne recevait même pas un centime de ma part, elle serait quand même riche. Si je leur donnais toutes les richesses et non la foi, elle serait la plus pauvre du monde.

Aujourd’hui, cela vaut la peine de se demander : à quoi ressemble ma famille ? Que vais-je transmettre aux enfants de ma famille ?

Parce que notre société sera comme ça et avec quelles valeurs enrichirons-nous nos enfants. La foi commence dans la famille et le foyer. Voilà à quoi cela ressemblera, comment cela sera transmis par le père ou la mère.

Nous devons revenir aux racines, aux bonnes coutumes, selon lesquelles une famille agenouillée pour prier n’est pas une relique du passé, mais la normalité.

Comme l'écrivait la sainte polonaise Urszula Ledóchowska : « Celui qui donne aux enfants de Dieu leur donne tout. Celui qui ne donne pas à Dieu ne lui donne rien. »

Alors n’ayons pas peur et n’ayons pas honte d’offrir à nos enfants ce plus grand cadeau, qu’est la foi en Dieu.

Père Ryszard Watorek

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