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Billet spirituel - Page 4

  • 4ème dimanche de l'Avent

    Il y a quatre dimanches, au début de ce merveilleux temps de l’attente, le temps de l’Avent, voilà que, pour commencer notre préparation à la venue du Christ, il nous était proposé d’être des veilleurs prêts à tous moments à recevoir Dieu lors de son retour ou de notre rencontre privilégiée avec Lui. Le dimanche suivant, c’est St Jean Baptiste qui nous invitait à la conversion ; dimanche dernier, le même St Jean nous invitait à « rendre droits les chemins du Seigneur », faisant allusion au prophète Isaïe, nous donnant son exemple d’humilité et de droiture du cœur nécessaires pour accueillir Dieu : « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas (...) et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. », en d’autres termes, je ne suis pas digne d’être son esclave...

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  • 3ème dimanche de l'Avent B

    Dimanche dernier, en commentant l’Evangile de St Marc, je vous disais que Marc voulait vite arriver à Jésus et se montrait très succins sur Jean baptiste. Il n’y aavit pas quoi nourrir un dimanche de plus sur Jean baptiste ! Alors ce dimanche nous avons recours à St Jean ! 

    Nous avons aujourd’hui le témoignage de Jean Baptiste devant des envoyés – « les juifs » expression familière de Jean pour dire les Judéens - de Jérusalem. 

     

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  • 2ème dimanche de l’Avent B

    « Commencement » de l’Evangile : cette manière de parler qui rappelle celle de St Jean « Au commencement » fait bien entendu penser au « commencement »’ du livre de la Genèse dans le récit de la Création. Ce 1er verset d’ailleurs pourrait être traduit par « Pour une suite de commencements », des moments forts de l’histoire du salut… le don de la loi sur le Mont Sinaï, la fondation de Jérusalem, l’exil à Babylone… et la venue du Messie Jésus…. Ce que dit Marc ; « commencement de l’Evangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu »

     

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  • 1er dimanche de l'avent année B

    Bonne année chers frères et sœurs !
    Et c’est avec un extrait de l’Evangile de Saint Marc qu’il nous est proposé, en ce premier dimanche de l’Avent, de commencer cette nouvelle année liturgique. Extrait dans lequel le Seigneur annonce son retour et nous donne la consigne de veiller dans son attente. C’est aussi confiant dans la fidélité de Dieu que saint Paul nous invite à attendre, pleins d’espérance, l’avènement du Seigneur Jésus Christ. Et , dans la première lecture, Isaïe nous fait communier à l’ardent appel du peuple juif, aux prises avec la souffrance, vers Dieu qui peut le sauver : « Ah ! Si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face. » (Is 63-19)

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  • Le Christ Roi

             « Voici le dessein bienveillant de Dieu, écrit St Paul dans l’épitre aux Ephésiens que nous étudions cette année...: récapituler toutes choses sous un seul Chef, le Christ, les êtres célestes comme les terrestres. » (3/10). 

             Aujourd’hui dans l’épitre aux Corinthiens, St Paul dit la même chose en décrivant le processus : « c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie,  mais chacun à son rang : en premier, le Christ et ensuite, lors du retour du Christ ceux qui lui appartiennent. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père. » 

     

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  • 31ème dimanche A

             Nous savons que Jésus est un grand observateur de la vie quotidienne… si bien que les paraboles des Evangiles nous présentent avec fidélité tous les éléments de la vie d’un village de Galilée du 1er siècle ! 

             Aujourd’hui, Jésus nous parle des gens de son temps, ceux qu’ils côtoient quotidiennement, en particulier à Jérusalem. Rappelez-vous ! Chaque jour, il est dans le temple et il regarde défiler ses contemporains… et dans la Jérusalem de son temps comme dans une ville de tout temps, ce qui se passe dans la rue est un théâtre ! 

     

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  • Toussaint 2023

    Introduction : 

     

             La Toussaint commémore la dédicace du Panthéon d’Agrippa, restauré par Sévère Auguste et désormais dédié à Marie reine des Martyrs. Le 13 mai 610 - une date d’origine syrienne où l’on fêtait tous les martyrs -, le Pape Boniface IV, avec l’accord de l’empereur Phocas, va chercher les reliques des martyrs dans la catacombes pour les ramener à Rome au Panthéon sur 28 chars ornés.

             Cette pratique d’une fête de «  tous les saints » se répand dans la chrétienté.
             En 833, Louis le Pieux, à la demande de Grégoire IV et du consentement des évêques de ses états, en fait une fête pour tout l’empire.
             C’est le Pape Grégoire IV (827-844) qui fixa la fête au 1er novembre.
             En Orient, la fête de la Toussaint est fixée au dimanche qui suit la Pentecôte.

     

     

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  • 30ème dimanche A

    Nous connaissons bien cette réponse de Jésus qui lie deux versets de l’Ancien testament : « « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. ». L’originalité de la réponse de Jésus est de lier – parce que semblables – l’amour de Dieu, l’amour du prochain et l’amour de soi. 

     

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  • 29ème dimanche A

    Voilà un nouveau piège tendu au Christ pour le prendre en faute. Car la question n’est pas anodine et elle peut mettre Jésus en porte à faux. Mais peut-on prendre en faute la Vérité ? 

    Ainsi les pharisiens, qui, à l’époque du Christ supportaient les romains comme un mal inévitable s’allient aux Hérodiens qui eux tiennent à la restauration d’Hérode sur toute la Palestine pour poser à Jésus une question piège qui a trait à la Loi juive : selon le « chemin de Dieu »… « Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? ». La question est habile, le piège est tendu...

     

     

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  • 28ème dimanche A

    A chaque messe nous sommes invités : « Heureux les invités au festin des noces de l’Agneau ! » Eh bien justement ! L’Evangile d’aujourd’hui en parle ! Mais quel est donc ce vêtement de noces à revêtir ?
    Il faut avouer que cette parabole contient bien des surprises : 

    - Un Roi marie son Fils... nous savons depuis longtemps que la venue de Jésus parmi les hommes est comprise par Jésus – à la suite de l’Ancien Testament - comme une noce. A ceux qui le critiquent de ne pas jeûner, Jésus répond : « les invités peuvent- ils jeûner quand l’Epoux est avec eux ? » 

     

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  • L’hymne de l’épitre aux Philippiens

             Nous venons d’entendre retentir l’hymne admirable que saint Paul a écrite dans la Lettre aux Philippiens (2, 6-11).

             Le texte comprend un double mouvement: descendant et ascendant. 

             Dans le premier mouvement descendant, le Christ Jésus se différencie d’Adam : il ne cherche pas à conquérir ou à garder le rang qui l’égalait à Dieu. Le verbe employé par St Paul est « harpagon » c’est-à-dire mot à mot « considérer comme une proie à ravir ». C’est le mot qu’a choisi Molière pour nommer son avare « Harpagon ». Il avait des lettres bibliques !

     

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  • 25ème dimanche A

             Ce n’est pas dans son village de Nazareth que Jésus a pu voir une scène comme celle racontée dans l’Evangile de ce jour. C’est dans la grande plaine d’Yzréel qui va jusqu’à la mer méditerranée : là sont implantées de grandes exploitations qui vivent grâce au travail journalier de ceux qui se font embaucher.

             Si l’on veut comprendre cette parabole, il convient de bien saisir le contexte… que la lecture de l’Ecriture par petits morceaux ne permet pas ! Jésus aujourd’hui ne nous donne une nouvelle loi de doctrine sociale.

     

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  • 24 ème dimanche A

    Voilà une fête bien étrange qui nous est donnée de célébrer aujourd’hui. En effet, comment peut-on glorifier une croix ? La croix qui est un instrument de torture inventé par les hommes pour faire souffrir et pour faire mourir. En plus, la plupart d’entre nous ose arborer une croix, quelquefois par dévotion d’autres fois parce que c’est simplement la mode. Imagine-t-on les américains se promener avec une chaise électrique autour du cou ? Ou bien certains de nos concitoyens, nostalgiques de la peine de mort avoir une guillotine en pendentif ? Car il faut bien le dire, la croix n’est pas à l’honneur de l’humanité qui l’a inventée. C’est un instrument ignoble destiné à faire mourir à petit feu des hommes et des femmes et qui est toujours utilisé.

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  • 23 ème dimanche A

             Evangile troublant ! Et pourtant, nous savons bien que cela se produit entre nous, qu’il y a des paroles ou des gestes de la part de frères ou sœurs qui nous étonnent  voire nous scandalisent…

             L’Evangile nous affirme aujourd’hui que ce n’est pas seulement ? d’abord ? les responsables de la communauté qui ont à intervenir pour avertir tel ou tel fidèle de son erreur comme le laisserait penser le prophète Ezéchiel. C’est chaque frère ! Si un frère a péché contre toi. v.15. Le « contre toi » n’est pas dans tous les manuscrits ! 

    Dieu nous a commandé de nous aimer les uns les autres. Il s'agit donc d'aimer le prochain, d'en prendre soin, de ne pas se résoudre à le voir s'empêtrer dans son  péché, dans son erreur …  Que faire ?

     

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  • Assomption 2023

                Nous n’avons aucun témoignage sur l’événement de l’Assomption dans le Nouveau testament, si ce n’est ce chapitre de l’Apocalypse que nous venons de lire et qui nous fait voir Marie glorieuse dans le monde de Dieu.

             Les Pères de l’Eglise d’Orient parle abondamment  de son Assomption à partir du 4ème siècle. La liturgie latine – à la différence de l’Orient - s’est montrée très longtemps très pudique et discrète sur ce mystère. Il faut attendre le Pape Serge 1er en 700, d’origine syriaque, pour que l’antienne de départ de la procession organisée par lui le 15 août à Rome déclare : « Vénérable est pour nous, Seigneur, la fête qui commémore ce jour en lequel la sainte Mère de Dieu subit la mort temporelle, mais néanmoins ne put être retenue par les liens de la mort, elle qui avait engendré de sa substance, votre fils, notre Seigneur incarné. » Mais quand le missel de la curie romaine s’imposa, cette oraison disparut !... sauf à Lyon et à Milan.

     

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