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Billet spirituel - Page 6

  • 6ème dimanche de Pâques

    Nous sommes dans le chapitre 14 de St Jean, donc dans un discours prononcé par Jésus avant sa Passion. Ce qui explique la variété des temps des verbes. Jésus qui va être arrêté quelques heures plus tard, dans la nuit, prépare ses apôtres à son départ. Ils vont devoir vivre sans la présence visible de Jésus dont il profite à tout instant depuis plus de 2 ans et demi.

     

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  • 5ème dimanche de Pâques

    Dans les textes qui sont proposés à notre méditation aujourd’hui, il aurait été regrettable que je ne m’arrête pas sur l’évocation de l’institution, par la prière et l’imposition des mains des douze apôtres, des sept premiers diacres de l’Eglise, que nous avons entendue dans le passage des actes des apôtres de ce jour.

    Car Étienne, Philippe, Procore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, ainsi qu’ils ont été nommés, sont les sept premiers diacres institués par les apôtres pour le service de la charité, afin d’aider les apôtres et les remplacer au service des tables. Les choses sont bien décrites : « les frères de langue grecque récriminèrent contre ceux de langue hébraïque, parce que les veuves de leur groupe étaient désavantagées dans le service quotidien. ».

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  • Dimanche du Bon Pasteur

             Je voudrais revenir avec vous aujourd’hui, en ce dimanche des vocations, sur la place et la mission des ministres ordonnés dans l’Eglise. La rareté des vocations au ministère diocésain, le peu de souci que cette rareté suscite chez les fidèles comme chez bien des évêques, le peu d’ardeur à demander à Dieu ces vocations… Les difficultés de certains jeunes prêtres, tout cela montre le malaise, particulièrement en Europe occidentale.

     

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  • Les pèlerins d’Emmaüs.

             « Les exégètes les plus critiques reconnaissent le caractère intact, quasi originel, de certains épisodes décisifs comme celui des pèlerins d’Emmaüs » [1] que nous venons de lire.

             Et pourtant la localisation exacte de ce village, dont Luc nous précise qu'il se trouve à 60 stades de Jérusalem, soit 12 kilomètres environ, est discutée … car certains manuscrits ont 160 stades… ce qui doit être une erreur, car cela fait plus de 30 kms ! On propose Amwas à côté de l’abbaye de Latrun, à 160 stades comme certains manuscrits, Abu Gosh  ou Qiryat-Téarim, route de Jaffa, où se trouve une abbaye bénédictine et où séjourna autrefois l’Arche d’Alliance et Al-Qubaybah près de Lydda, Lod aujourd’hui. Rien n’est probant totalement.

     

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  • Apparition à Thomas 24-29

    Thomas a une personnalité bien marquée ! 

    C’est le disciple au caractère sombre, qui dramatise – alors que Jésus caché veut rentrer en Judée pour aller chez Lazare, Thomas déclare aux autres disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » (Jean 11/16) 

    le disciple ronchon de Jn 14/4-5 « nous ne savons même pas où tu vas... comment pouvons-nous connaître le chemin ? répond-il à Jésus qui vient de parler de sa mort come le passage vers la maison du Père.». 

    Un peu rebelle aussi, puisqu’il refuse de se soumettre au témoignage apostolique; il veut voir, lui. Il pose clairement les conditions de sa foi ! Il demande pour lui ce que les autres apôtres ont pu vivre. 

     

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  • Le Jour de Pâques

    Nous voici, chers frères et sœurs, dans le jardin qui entoure le tombeau de Jésus, en cette heure mystérieuse du « grand matin ». Le jour se lève, les premiers rayons de soleil, commencent à colorer le ciel de mille couleurs aux dégradés délicats. L’herbe, les cyclamens et les anémones rouge sang, sont recouvertes de la rosée de l’Esprit. Les Oiseaux chantent à tue-tête leurs plus beaux chants, rivalisant entre eux pour faire entendre leurs plus belles mélodies. Un jour nouveau pointe dans cette harmonie qui annonce l’inimaginable.

    Et alors que les ténèbres s’effacent devant le jour, une femme, la femme fidèle et la plus aimante, Marie Magdeleine, vient prendre soin du corps de son maître, Jésus qu’elle a vu mourir ignoblement sur la Croix du supplice.

     

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  • Vigile Pascale

             Cette grande nuit de la vigile pascale nous fait vivre cet événement majeur de la vie de l’humanité : la résurrection de Jésus, autrement dit la victoire de Jésus sur la mort et surtout la communion possible de l’homme tout entier – âme et corps - avec Dieu dans l’amour.

             Tout repose sur ce fait inouï que Dieu aime l’homme, lui parle et désire lui faire partager sa vie. C’est l’étrangeté de l’appel à Abraham entendu ce soir : ce n’est pas Abraham qui avait cherché Dieu, c’est Dieu qui le cherche lui parle et lui propose une alliance. C’est Dieu qui créé la relation… et puisqu’il crée une relation entre l’homme et Lui l’Eternel, cela implique un « pour toujours ».

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  • Vendredi Saint

    Le Christ est mort !  La Croix se dresse maintenant sans le corps martyrisé qu’elle a vu souffrir et mourir. Grand silence sur la terre, le Christ est mort ! La haine, les quolibets et les insultes, les crachats et les gifles, les coups de fouets, la couronne de dérision, le chemin du Golgotha puis le crucifiement, ultime humiliation, ont eu raison de l’amour.

    L’amour infini a accepté le chemin du martyr. Le maître a accepté de devenir serviteur jusque dans le supplice ultime réservé aux esclaves. Le Seigneur a souffert les blessures de la haine des hommes. Dieu est mort sur le bois de la croix.

     

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  • Jeudi Saint

    Dans ce dernier repas de Jésus avec les siens, un repas d’adieu, Jésus associe deux gestes étonnants, autant l’un que l’autre : le lavement des pieds raconté par St Jean et l’institution de l’eucharistie racontée par les autres évangélistes. 

    Le lavement des pieds, vous le savez, est assuré normalement par l’esclave non juif de la maison. Jésus en l’accomplissant lui-même, assure donc un des travaux les plus bas dans le monde juif... et il l’exécute par amour, pour permettre aux apôtres de participer au repas qui va devenir la 1ère eucharistie. De cette eucharistie jaillit – en même temps - notre communion familière avec Dieu et notre fraternité communautaire... En effet, non seulement nous devons refaire les gestes eucharistiques –« faites cela en mémoire de moi » - mais aussi le geste du lavement mutuel des pieds – « c’est un exemple que je vous laisse : vous devez vous laver les pieds les uns aux autres » - ! 

     

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  • Les Rameaux

             Nous commençons ce dimanche la « Semaine Sainte ». Je voudrais donner le sens profond de ce rite annuel. Je vous propose plusieurs approches complémentaires.

             * La semaine de création et la semaine sainte s’éclairent mutuellement. La semaine de création commence par l’ 1er jour, création de la lumière et aboutit au repos du sabbat, le 7ème jour.  La semaine sainte qui commence par la gloire des Rameaux aboutit au repos du sabbat – le christ au tombeau – et au 1er jour de la semaine, le dimanche de Pâques : le Jour de la Résurrection accomplit pleinement le 1er jour de la création de la Lumière. 

     

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  • La Résurrection de Lazare

             Jésus a opéré 3 réanimations de morts : le fils unique d’une veuve à Naïm, la fillette de 12 ans à Capharnaüm et Lazare, l’ami de Béthanie. Les deux premières ont eu lieu en Galilée et émerveillèrent les gens du lieu sans avoir un grand retentissement. Celle de Béthanie racontée aujourd’hui par St Jean est d’un autre ordre.

             Nous sommes en Judée, tout près de Jérusalem… région où Jésus a déjà risqué d’être lapidé et qu’il a dû fuir pour se protéger. Le commencement de notre texte le montre bien !

     

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  • L'aveugle-né

             Nous sommes à la porte du Temple de Jérusalem : en effet, l’aveugle ne pouvait pénétrer en raison de son infirmité. Nous sommes à la fête des Tentes, à l’automne de l’an 28. Jésus vient juste d’échapper à une première tentative de lapidation car il avait affirmé aux juifs qui l’entouraient : « Avant qu’Abraham fût, Je suis » !

             « En passant dit le texte, il vit un aveugle de naissance »… qui ne lui demande rien ! Mais Jésus agit aussitôt : il crache par terre, fait de la boue et la met sur les yeux de l’aveugle. Nous voilà dans le jardin d’Eden quand Dieu « modelait l’homme avec le poussière du sol ».

     

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  • La Samaritaine

             En plein cœur de la Samarie, entre le Mont Ebal et le Mont Garizim, au plus fort de la chaleur de midi, au printemps de l’an 28, Jésus est assis au bord du puits de Jacob, puits profond où la source d’eau coule au cœur de la terre. A la femme qui a préféré ce puits à celui qui est à l’intérieur du bourg de Sikar, Jésus demande à boire et déclare : « Si tu savais le Don de Dieu et celui qui te demande à boire, c’est toi qui lui aurais demandé à boire et il t’aurait donné de l’eau vive. »

     

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  • 2ème dimanche de Carême

    Rappelez-vous chers frères et sœurs, il y a quinze jours, alors que nous fêtions la Chaire de Pierre, Dieu le Père lui-même investit Pierre d'une parole pleine de lumière révélatrice, quand il s’est agi de répondre à la question du Christ « Pour vous qui suis-je ? ». Il révéla à Pierre sa réponse : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant » (Mt 16,16). Parole reçue du Père, esprit de Pierre ouvert au mystère qui le fait reconnaître dans la foi, la nature divine du Christ. Cet évènement, comme je vous l’ai expliqué alors se serait déroulé 6 jours avant celui d’aujourd’hui qui nous mène, sur le chemin de Jérusalem, « à l’écart, sur une haute montagne. », vraisemblablement en haut du Mont Tabor, près du lac de Tibériade.

     

     

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  • La prière silencieuse

    Pour cette année, l’équipe d’animation pastorale vous propose de faire l’effort de prier en silence 10 ou 15 minutes par jour.

             Voici un schéma possible :

     * on s’installe pour prier à genoux ou assis, dans un endroit calme. Si le téléphone sonne, on a décidé de ne pas répondre mais de voir après le temps de prière.

     * on fait silence en soi. On s’apaise. On laisse de côté pour le moment les préoccupations ou les soucis.

      * je prie l’Esprit Saint[1] 

      * On lit calmement le texte de l’Evangile du jour ; puis on le reprend en regardant la scène et en écoutant : Où sommes-nous ? qui est là ? Qui parle le 1er ? Que dit Jésus exactement ?...

       * Qu’est-ce qui m’a frappé ? (étonné ? choqué ? Réjoui ? Surpris ?... quel est le mot, le verbe, l’action de Jésus, la réaction d’un des personnages qui m’a touché, ému ? Ne serait-ce pas ce que Dieu veut me montrer aujourd’hui ?

       * j’engage mon échange avec le Seigneur à partir de ce point là ! Je le prie de m’aider, je vois ce que je dois corriger, je me laisse enchanter par la promesse que Jésus a faite … par la joie qu’il m’a donnée

       * puis je me tais… je suis en silence le plus longtemps possible

       * Puis l’intercède pour les malades et les personnes que je connais, le gens en difficulté et pour notre ville de Nancy (ceux qui connaissent le Seigneur mais l’oublient ou le renient, ceux qui ne le connaissant pas encore) je rends grâce… et je clos par le Notre Père.

     

    [1] Avec une des prières données au début de l’année. Il y en a toujours au fond de l’église.