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A propos de l’Evangile de dimanche dernier…

1er de l’Avent A

Pourquoi craindre de rencontrer le Seigneur à la fin des temps, à la fin de sa vie ? 

Voici quelques lignes de Saint John Henry Newman, oratorien anglais de St Philippe Néri (1801-1890)

« Si cette rencontre dernière est perçue comme redoutable, que dire alors d’une rencontre dans le sacrement de la très sainte communion ? Car c’est jusque dans la forme, un avant-goût de sa venue, une proximité qui en est le gage…Ceux qui pratiquent la communion, comprennent bien qu’on puisse à la fois « craindre » de s’approcher ainsi de Dieu et s’y rendre quand même… La joie ne change pas la crainte révérencieuse, elles persistent toutes les deux… C’est dans ces dispositions différentes que nous voulons rencontrer le Seigneur à sa table, que nous devons prier pour sa venue et que les élus se tiendront devant Lui à son avènement. » 

Quand nous le rencontrerons à la fin des temps, (ou à la fin de notre vie qui est une anticipation de la fin des temps pour nous personnellement) « si nous sommes à Lui, nous aurons le réconfort intérieur de son Esprit qui nous portera vers Lui et témoignera avec nous que nous sommes enfants de Dieu. Dieu est mystérieusement en 3 endroits :

            1 – tandis qu’il siège au plus haut des cieux il vient juger le monde.

            2 – Tout en jugeant le monde, il est en nous, il nous soutient et va en nous à la rencontre de lui-même. Dieu le Fils est à l’extérieur mais Dieu le Saint Esprit est à l’intérieur ; le Fils demande et l’Esprit Saint répond.

            L’Esprit saint nous est donné ici-bas ; si nous nous laissons aller à l’influence de sa grâce, de sorte qu’il attire vers le Ciel nos pensées et notre volonté et qu’il ne fasse plus qu’un avec nous, il demeurera avec nous, et nous donnera confiance au jour du jugement. »

 

Prier pour être fidèle jusqu’au bout et accueillir le Christ miséricordieux dès maintenant en toute joie.

« Que je sois jamais séparé de toi ». (prière secrète du prêtre juste avant la communion reprise par Blaise Pascal dans son Mémorial)

 

Extraits du Sermon 4

 vol. 4 du 4/12/ 1836

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