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VENDREDI 6 NOVEMBRE

Méditation du matin

Epitre aux Philippiens 3/8-4/1

 

Nous reprenons l’autobiographie spirituelle de St Paul… que la liturgie saute !!!!

 

 

v. 8 : Paul nous disait que tout ce à quoi il était attaché dans le judaïsme, il le considérait comme des « ordures » à côté de la connaissance du Christ. Il pensait à l’époque obtenir d’être juste devant Dieu par sa propre force, dans l’application sourcilleuse de la Loi dans les menus détails. Il a découvert sur le chemin de Damas que la condition juste est dans la communion au Christ le seul Juste et non dans l’application de la Loi : la condition juste vient donc de Dieu comme un Don dans le Christ et non comme une récompense de l’application de la loi… ce qui ne veut pas dire que le chrétien peut faire n’importe quoi ! Le v. 8 dit : « afin d’être reconnu juste en Christ, non pas de la justice venant de (l’application) de la loi de Moïse mais de la justice qui vient de la foi au Christ, la justice venant de Dieu (donnée par Dieu), fondée sur la foi. »

 

v. 9 - 11 : la suite est logique : si la justification (= être fait juste) vient de Dieu par le Christ moyennant la foi, alors « il s’agit pour moi de connaître le Christ, d’éprouver la puissance de sa résurrection et communier aux souffrances de sa passion (la connaissance n’est donc pas chose intellectuelle mais expérimentale : communion à la personne de Jésus dans sa Pâque par les sacrements) en devenant semblable à Lui (dans ma vie quotidienne vécue selon l’Evangile du Christ) dans sa mort (la mort de mon orgueil et de mon moi égocentré) avec l’espoir de parvenir à la résurrection d’entre les morts (dans la vie nouvelle que je mène ainsi selon les principes de l’Evangile) .

 

v. 12-14 : Paul confie avec modestie que cette transformation en Christ n’est pas faite, elle se fait ! Il a été « saisi par le Christ » à Damas et dans son baptême et maintenant, il tâche de « saisir le Christ » et de se tenir accroché à lui ! Mais quelle fougue dans cette vie de Paul ! Ecoutez plutôt : « Une seule chose compte : oubliant ce qui est en arrière et lancé vers l’avant, je cours vers le but (comme une course du stade qu’il a vue à Corinthe) en vue du prix auquel Dieu nous appelle là-haut dans le Christ Jésus. » il faut suivre…

 

v. 15-17 : eh bien oui, il faut suivre !  « Ensemble comportons-nous ainsi » (v.15) « marchons dans la même direction » (v. 16) « ensemble imitez-moi et regardez bien ceux qui se conduisent selon l’exemple que nous vous donnons. » (v. 17)

 

v. 18- 19 : Hélas même dans la communauté (on l’a vu plus haut) il en est qui ne vivent pas ainsi… «  leur dieu c’est leur ventre (nourriture) ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte (sexualité débridée, vivre à la corinthienne !) Ils ne pensent qu’aux choses de la terre (bien matériel, gloire humaine, acquisition, possession, volonté de puissance mais aussi confiance dans les projets humains) ; Paul pleure… c’est tellement contraire à la vie du Christ et à l’enseignement de la Croix.

 

v.20-21 : Paul tout à coup exprime cette situation paradoxale du chrétien qui est « dans le monde » sans être « du monde » comme dit Jésus dans St Jean (St Jean 15/18-19, 17/14). « Mais nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux d’où nous attendons notre Sauveur le Seigneur Jésus Christ lui qui transformera nos pauvres corps à l’image de son Corps glorieux… » Nous ne sommes pas de la terre même si nous y vivons pour le moment mais des cieux dont nous sommes citoyens et notre espérance, c’est la venue glorieuse du Christ avec le Royaume et la résurrection.

 

Ch4/1 : Paul laisse son cœur s’exprimer « mes frères que je désire tant revoir, ma joie, ma couronne … » et dernière affirmation : « tenez bon dans le Seigneur. »

 

 

Méditation du soir

Evangile selon St Luc 16/1-8

 

La liturgie a pensé que nous connaissions trop bien la parabole du fils prodigue.

Nous lisons donc une autre parabole : celle du gérant malhonnête ou avisé ! Tout le chapitre 16 est consacré à l’utilisation de l’argent. Luc qui n’a sans doute jamais manqué d’argent, rapporte en connaissance de cause les paroles assez dures de Jésus sur cette question (v.9 argent malhonnête). Jésus appelle l’argent « mamon (mot araméen qui signifie la possession considérée comme le fondement du bonheur, comme seule chose nécessaire à la vie)  inique, injuste » (v .11)

 

Dan la parabole du gérant, Jésus oppose l’extraordinaire invention et débrouillardise des fils de ténèbres au service de l’argent à la faible invention des fils de lumière pour en faire quelque chose d’utile.

Car la grande question que pose Jésus, c’est : que fais-tu de ton argent, de tes biens ? A qui profite-t-il ? Il s’agit de faire du bien en vue du Royaume avec l’argent qu’on a.

On peut comparer le gérant qui fait des fausses factures pour s’assurer l’accueil de ses obligés (v. 4-7) et le v. 9 : le parallélisme est très instructeur sur la pensée du Christ « Eh bien moi je vous dis : faîtes-vous des amis avec l’argent malhonnête afin que le jour où il ne sera plus, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles ». C’est la même démarche que le gérant avisé mais honnêtement !

Bonne réflexion !

 

 

 

Commentaires

  • *Pour que , dès ici bas ,nous visions davantage les cieux dont nous sommes destinés à être "citoyens" et où le Christ occupera tout notre être.
    Dieu viens à notre aide ,
    Seigneur , à notre secours!
    **Que Dieu nous accorde la grâce de gérer notre argent sans avarice ,ni dépenses excessives , et en pensant à faire le bien.
    ***pour les malades atteints du Covid et pour ceux qui les soignent avec dévouement et qu'on ne pensent même plus à applaudir.
    **** Pour les étudiants venant d'1autre région ...qui doivent gérer leurs études , sans connaître personne...Seigneur nous te prions!

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