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Exode 16ème temps

Prière. Voir à la fin

Lecture : Lévitique 19/1-17 et 31-37

 

 

Lecture du texte

Méditation silencieuse

 

 

Lecture du commentaire 

 

Nous avons lu la dernière fois l’investiture du Grand Prêtre Aaron et de ses fils. Nous avons été conduits à regarder le Christ Grand Prêtre, héritier mais non pas du sacerdoce d’Aaron mais de Celui de Melchisédech. Ce Christ Grand Prêtre nous a apporté la véritable sanctification, définitive et éternelle, accomplissant ce dont tout grand prêtre était chargé.

Un Grand Prêtre Saint

… pour un peuple saint !

 

Aujourd’hui le Lévitique nous transmet l’ordre de Dieu : « Soyez saints car Moi, Dieu, votre Dieu, Je suis Saint. » (v.2)

 

Il nous est bon d’entrer en Semaine Sainte avec ces deux figures : le Christ Grand Prêtre et son Eglise Sainte, l’Eglise Sainte des pécheurs que nous sommes, en chemin vers la sainteté.

 

Je vous invite à parcourir simplement les versets 3 à 17 : ce sont des préceptes simples et pratiques. Je fais quelques commentaires au passage :

 

v.3 : la qualité du sabbat… la qualité de mon dimanche ?

 

v. 4 : les idoles… objets fabriqués vers lesquels je me tourne au point de négliger la prière et mes devoirs importants : exemples : ordinateur, téléphone, automobile, jardin …

 

v.9 : on ne moissonne pas jusqu’au bout …pour aider les pauvres à vivre… Et moi comment est-ce que j’aide les pauvres à vivre ?

 

v. 11 : pas de fraude … jamais ? Le règlement de travaux négligés, d’objets achetés et non payés…

 

v. 15 : ne pas être injuste en jugeant …. oh ! pas d’acception de personne … pas de diffamation … ou médisance… pas de haine, … ne pas oublier qu’on a aussi la charge de son frère contrairement à ce que Caïn disait à Dieu !... surtout quand le frère est un enfant à éduquer.

Pas de vengeance, pas de rancune…

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

 

Eh bien, voilà notre examen de conscience fait pour la confession pascale !

 

APPEL UNIVERSEL A LA SAINTETE

Concile Vatican II

 

39. Introduction 

L’Église, dont le saint Concile présente le mystère, est aux yeux de la foi indéfectiblement sainte. En effet, le Christ, Fils de Dieu, qui, avec le Père et l’Esprit, est proclamé «le seul Saint», a aimé l’Église comme son épouse, il s’est livré pour elle afin de la sanctifier (cf. Ep 5, 25-26), il se l’est unie comme son Corps et l’a comblée du don de l’Esprit Saint pour la gloire de Dieu. Aussi dans l’Église, tous, qu’ils appartiennent à la hiérarchie ou qu’ils soient régis par elle, sont appelés à la sainteté selon la parole de l’apôtre : « Oui, ce que Dieu veut c’est votre sanctification » (1Th 4, 3 ; cf. Ep 1, 4). Cette sainteté de l’Église se manifeste en permanence et doit se manifester par les fruits de grâce que l’Esprit produit dans les fidèles ; sous toutes sortes de formes, elle s’exprime en chacun de ceux qui tendent à la charité parfaite, dans leur ligne propre de vie, en édifiant les autres ; elle apparaît d’une manière particulière dans la pratique des conseils qu’on a coutume d’appeler évangéliques. Cette pratique des conseils assumée sous l’impulsion de l’Esprit Saint par un grand nombre de chrétiens, soit à titre privé, soit dans la vie consacrée apporte dans le monde et doit y apporter un lumineux témoignage et un exemple de sainteté. 

 

40. L’appel universel à la sainteté 

Maître divin et modèle de toute perfection, le Seigneur Jésus a prêché à tous et chacun de ses disciples, quelle que soit leur condition, cette sainteté de vie dont il est à la fois l’initiateur et le consommateur : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48). 

Et en effet à tous il a envoyé son Esprit pour les mouvoir de l’intérieur à aimer Dieu de tout leur cœur, de toute leur âme, de toute leur intelligence et de toutes leurs forces (cf. Mc 12, 30), et aussi à s’aimer mutuellement comme le Christ les a aimés (cf. Jn 13/34 ; 15/12). 

Appelés par Dieu, non au titre de leurs œuvres mais au titre de son dessein gracieux, justifiés en Jésus notre Seigneur, les disciples du Christ sont véritablement devenus par le baptême de la foi, fils de Dieu, participants de la nature divine et, par la même, réellement saints. 

 

Cette sanctification qu’ils ont reçue, il leur faut donc, avec la grâce de Dieu, la conserver et l’achever par leur vie. C’est l’apôtre qui les avertit de vivre  « comme il convient à des saints » (Ep 5,3), de revêtir « comme des élus de Dieu saints et bien-aimés, des sentiments de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de longanimité » (Col 3, 12), portant les fruits de l’Esprit pour leur sanctification (cf. Ga 5/22 ; Rm 6/22). 

 

Cependant comme nous nous rendons tous fautifs en bien des points (cf.Jc 3/2), nous avons constamment besoin de la miséricorde de Dieu et nous devons tous les jours dire dans notre prière : « Pardonne-nous nos offenses » (Mt 6, 12)

Il est donc bien évident pour tous que l’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soit leur état ou leur forme de vie; dans la société terrestre elle-même, cette sainteté contribue à promouvoir plus d’humanité dans les conditions d’existence. Les fidèles doivent s’appliquer de toutes leurs forces, dans la mesure du don du Christ, à obtenir cette perfection, afin que, marchant sur ses traces et se conformant à son image, accomplissant en tout la volonté du Père, ils soient avec toute leur âme voués à la gloire de Dieu et au service du prochain. Ainsi la sainteté du Peuple de Dieu s’épanouira en fruits abondants, comme en témoigne avec éclat à travers la vie de tant de saints l’histoire de l’Église. »

 

 

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