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  • Le 50ème anniversaire du Concile Vatican II (5)

    Constitution Lumen Gentium, enseignement du 8 décembre 2011 à ND de Bonsecours

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    Chapitre 1  § 8   L’Église, à la fois visible et spirituelle

    Rappel du rôle de l’Eglise

    Le Christ, unique médiateur, crée et continuellement soutient sur la terre, comme un tout visible, son Église sainte, communauté de foi, d’espérance et de charité, par laquelle il répand, à l’intention de tous, la vérité et la grâce

    L’Eglise visible et l’Eglise invisible ne font qu’une seule Eglise

    Cette société organisée hiérarchiquement d’une part et le corps mystique d’autre part, l’ensemble discernable aux yeux et la communauté spirituelle, l’Église terrestre et l’Église enrichie des biens célestes ne doivent pas être considérées comme deux choses, elles constituent au contraire une seule réalité complexe, faite d’un double élément humain et divin C’est pourquoi, en vertu d’une analogie qui n’est pas sans valeur, on la compare au mystère du Verbe incarné. Tout comme en effet la nature prise par le Verbe divin est à son service comme un organe vivant de salut qui lui est indissolublement uni, de même le tout social que constitue l’Église est au service de l’Esprit du Christ qui lui donne la vie, en vue de la croissance du corps

    C’est là l’unique Église du Christ, dont nous professons dans le symbole l’unité, la sainteté, la catholicité et l’apostolicité , cette Église que notre Sauveur, après sa résurrection, remit à Pierre pour qu’il en soit le pasteur, qu’il lui confia, à lui et aux autres Apôtres, pour la répandre et la diriger et dont il a fait pour toujours la « colonne et le fondement de la vérité » .

    Cette Église comme société constituée et organisée en ce monde, c’est dans l’Église catholique qu’elle subsiste, gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui , bien que des éléments nombreux de sanctification et de vérité se trouvent hors de sa sphère, éléments qui, appartenant proprement par le don de Dieu à l’Église du Christ, portent par eux-mêmes à l’unité catholique.

    Mais, comme c’est dans la pauvreté et la persécution que le Christ a opéré la rédemption, l’Église elle aussi est appelée à entrer dans cette même voie pour communiquer aux hommes les fruits du salut. Le Christ Jésus « qui était de condition divine s’anéantit lui-même prenant condition d’esclave », pour nous « il s’est fait pauvre, de riche qu’il était » . Ainsi l’Église, qui a cependant besoin pour remplir sa mission de ressources humaines, n’est pas faite pour chercher une gloire terrestre mais pour répandre, par son exemple aussi, l’humilité et l’abnégation. Le Christ a été envoyé par le Père « pour porter la bonne nouvelle aux pauvres, ... guérir les cœurs meurtris », « chercher et sauver ce qui était perdu » : de même l’Église enveloppe de son amour ceux que l’infirmité humaine afflige, bien plus, dans les pauvres et les souffrants, elle reconnaît l’image de son fondateur pauvre et souffrant, elle s’efforce de soulager leur misère et en eux c’est le Christ qu’elle veut servir. Mais tandis que le Christ saint, innocent, sans tache  ignore le péché, venant seulement expier les péchés du peuple, l’Église, elle, enferme des pécheurs dans son propre sein, elle est donc à la fois sainte et toujours appelée à se purifier, poursuivant constamment son effort de pénitence et de renouvellement.

    « L’Église avance dans son pèlerinage à travers les persécutions du monde et les consolations de Dieu , annonçant la croix et la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne . La vertu du Seigneur ressuscité est sa force pour lui permettre de vaincre dans la patience et la charité les afflictions et les difficultés qui lui viennent à la fois du dehors et du dedans, et de révéler fidèlement au milieu du monde le mystère du Seigneur, encore enveloppé d’ombre, jusqu’au jour où, finalement, il éclatera dans la pleine lumière.

    Commentaire :

    1 – C’est SON Eglise (au Christ) avant d’être la nôtre. C’est lui qui la fait vivre.

    2 – Il n’y a qu’UNE SEULE EGLISE
    composée de l’Eglise visible (=société organisée et visible)
    et de l’Eglise invisible (= Corps mystique du Christ invisible)

     Comme disait St Augustin : certains sont dans l’Eglise visible qui, à caudé de leurs graves péchés, ne sont pas de l’Eglise et d’autres sont de l’Eglise sans que cela se voit en raison de la sainteté de leur vie selon leur conscience et de leur communion invisible avec le Christ.

    3 – L’Eglise telle que l’a voulue le Christ SUBSISTE dans l’Eglise catholique. Les séparations successives ne lui pas fait perdre ce qui la fait être l’Eglise du Christ même si demeure le devoir de rechercher l’unité.

    Bien des éléments de sanctification (Parole de Dieu et sacrements et succession apostolique) se trouvent « hors de la sphère de l’Eglise catholique » dans les Eglises orientales.

    Des éléments de sanctification (= Parole de Dieu) se trouvent dans les Communautés ecclésiales protestantes.

    4 – Pas de triomphalisme ! l’Eglise accomplit sa mission confiée par le Christ dans « la pauvreté et la persécution »venant du dehors comme du dedans, comme son Maître.

    C’est l’Eglise sainte des pécheurs toujours à purifier.

  • La crèche

    Corinne Charlot, paroissienne, a enregistré pour RCFjérico une série d'émissions intitulée

    "Il était une fois une crèche, à Bethléem

    ou l’histoire de la Nativité"

    C'est du du lundi 26 au vendredi 30 décembre, à 11H3, à écouter ici

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    Pour télécharger la version imprimable, c'est ici

  • Noël 2011

  • Le 50ème anniversaire du Concile Vatican II (4)

    Constitution Lumen Gentium, enseignement du 21 Nov.  2011

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    CHAPITRE PREMIER : 
Le Mystère de l’Église        

    7. L’Église, corps mystique du Christ

    La comparaison de l’Eglise avec un corps vient de St Paul. (1 Corinthiens 12)… avec deux aspects : l’Eglise forme un tout organique comme le corps ; l’Eglise est comme corps l’épouse du Christ : il ne fait qu’un avec elle. Cette image a été reprise par le pape Pie XII dans une célèbre encyclique « Mystici corporis »1943 que le concile suit ici. Le Corps du Christ, c’est donc le Corps eucharistique du Christ et aussi le Corps mystique du Christ (l’Eglise) indissolublement.

    La participation à l’Eglise dans le salut : une incorporation au Christ.   Le Fils de Dieu, dans la nature humaine qu’il s’est unie, a racheté l’homme en triomphant de la mort par sa mort et sa résurrection, et il l’a transformé en une créature nouvelle. En communiquant son Esprit à ses frères, qu’il rassemblait de toutes les nations, il les a constitués, mystiquement, comme son corps.

    Dans ce corps la vie du Christ se transmet par les sacrements, baptême et eucharistie surtout. Dans ce corps, la vie du Christ se répand à travers les croyants que les sacrements, d’une manière mystérieuse et réelle, unissent au Christ souffrant et glorifié. Nous devenons ainsi les membres de ce corps, « étant chacun pour sa part membres les uns des autres».

    Diversité de membres et de fonctions dans ce Corps. Dans l’édification du Corps du Christ règne également une diversité de membres et de fonctions. Unique est l’Esprit qui distribue des dons variés pour le bien de l’Église à la mesure de ses richesses et des exigences des services.

    Unité du Corps par l’Esprit.  Le même Esprit qui est par lui-même principe d’unité dans le corps où s’exerce sa vertu et où il réalise la connexion intérieure des membres, produit et stimule entre les fidèles la charité.

    Le Christ Tête et cohésion du Corps. De ce corps le Christ est la tête … et, par sa perfection et son action souveraine, il comble des richesses de sa gloire le corps tout entier. Tous les membres doivent se conformer à lui jusqu’à ce que le Christ soit formé en eux. De lui « le corps tout entier, par les ligaments et jointures, tire nourriture et cohésion pour opérer sa croissance en Dieu ». Dans son corps, l’Église,… nous nous apportons mutuellement, grâce à sa vertu, les services nécessaires au salut.

    L’Esprit est comme l’âme de la jeunesse de l’Eglise  Pour que nous puissions nous renouveler en lui sans cesse, il nous fait part de son Esprit qui, unique et présent, identique à lui-même dans la tête et dans les membres, vivifie le corps entier, l’unifie et le meut, si bien que son action a pu être comparée par les saints Pères à la fonction que remplit dans le corps humain, l’âme, principe de vie.

    L’Eglise, l’épouse aimée du Christ, croît jusqu’à sa plénitude. Le Christ aime l'Église comme son épouse, et il est le modèle de l'homme qui aime sa femme comme son propre corps; l'Église, pour sa part, est soumise à son Chef. "Parce qu'en lui corporellement réside la plénitude de la divinité", il comble de ses dons divins l'Église qui est son corps et son plérôme, afin qu'elle tende et atteigne à toute la plénitude de Dieu.