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  • Le Royaume de Dieu

    Billet spirituel.                                                                                  11èmedimanche dans le temps. B

                Le « Royaume des cieux ou de Dieu » voilà bien une expression propre à Jésus dans sa prédication… 157 fois dans les Evangiles.

                Le Royaume de Dieu « n’est pas de ce monde »[1],c’est dans le cœur des hommes que cette royauté s’exerce. Le projet divin en créant l’humanité – « son merveilleux dessein »[2]comme dit St Paul – c’est de « récapituler tout dans le Christ »,créer une seule humanité et l’unir à Lui dans la communion divine et la vie éternelle. Pour dire autrement, Dieu crée l’humanité pour en faire une Eglise, dont l’Eglise de la terre en est le commencement : quand sur la place St Pierre, on vous annonce qu’il y a présentes 115 nationalités différentes, on mesure là que cette humanité une est commencée dans l’Eglise du Christ par le Christ et son Esprit. St Paul résume cette vision grandiose en 4 mots : « Dieu tout en tous ».[3]

                Ce dessein divin avait été donné à l’homme au 1erjour de création : c’est la lumière qui « fut » créée[4]… et retirée, perdue pour l’homme, quand il n’a pas voulu entrer dans cette Alliance. Seuls quelques-uns connurent ce dessein : Abraham, Moïse, les prophètes… les justes, puisqu’il est écrit dans le Psaume 96 : « Une lumière est  semée pour le juste ». St Paul a bien raison quand il écrit aux Corinthiens, extrait que nous lisions à l’instant : « nous cheminons dans la foie et non dans la claire vision ».[5]

                Jésus explique, à la fin du discours des paraboles, qu’il révèle « des choses cachées depuis les origines »[6]…ce dessein divin donc, ce mystérieux royaume de Dieu.

                Deux petites paraboles ce dimanche :

                La première insiste sur la certitude de la réalisation de ce dessein divin qui s’opère dans le secret de la terre de l’histoire – comme la petite gaine semée – qui pousse, que le cultivateur dorme ou soit éveillé, par la seule force de Dieu – « tu ne sais comment » - et qui aboutit à la moisson fructueuse. Certes, il faut semer le grain, c’est notre tâche de croyants. Le reste c’est « Dieu qui donne la croissance. »[7]

                La seconde parabole insiste sur la disproportion entre la petitesse de la graine semée – la moutarde – et le résultat final « un grand arbre où tous les oiseaux du ciel viennent y faire leur nid »[8].Jésus est très optimiste et même « un peu de Marseille » comme on dit,  en exagérant la grandeur de cette plante : mais c’est pour montrer la belle réussite divine et son ampleur.

                Même si à certains moments nous croyons voir le Mal vainqueur, Jésus nous détourne de cette vision par un acte de foi en la réussite divine que nous ne voyons pas encore mais qui est certaine depuis que la Croix est victorieuse dans la Résurrection de Jésus.

     

    [1]St Jean 19/36

    [2]Ephésiens 1/9-10

    [3]1 Co. 15/28

    [4]Genèse 1/2

    [5]2 Co. 5/6

    [6]Mt 13/31-35

    [7]1 Co. 3/2

    [8]St Marc  4/26-34

  • Pèlerinage paroissial à Reims et à Notre Dame de l’Epine.

    Bien chers paroissiens et amis de notre blog paroissial,

                Je vous invite vivement à consulter su ce blog les deux albums de photos de notre récent pèlerinage paroissial à Reims et à Notre Dame de l’Epine.

     

                L’album sur la cathédrale vous propose de merveilleuses photos sur la façade : le couronnement de la Vierge, le baptême de Clovis, la galerie des Rois de France, le beau portail droit du Christ Ressuscité, le gauche de la Passion et de belles statues des personnages bibliques et des scènes du Nouveau testament. La clé de lecture de cette façade – de toute l’histoire du salut - est donnée par la scène biblique de Goliath vaincu par David, la fragilité en Dieu est plus puissante que la force humaine la plus déployée !

                Puis viennent les sculptures du revers de la façade évoquant, à droite, l’histoire de l’Ancien Testament jusqu’à Jean Baptiste « qui met la cognée à l’arbre » et à gauche la famille de Marie. La Rosace chante la gloire de Marie (le couronnement de sculpture est au revers) et en dessous une galerie de vitraux montre la célébration d’un sacre royal.

                Puis viennent les deux rosaces du transept : à gauche, la création avec en haut la Vierge Marie qui porte l’enfant… Le Fils de Dieu se fera un jour du temps créature pour sauver ce monde… et en face, la Résurrection du Christ et la rénovation du cosmos et de l’homme.

                On peut voir aussi des vitraux modernes en particulier de Chagall et du peintre  allemand Imi Knoebel.

                Nous avons fait une belle visite de ce lieu saint, avant et après avoir célébré l ‘eucharistie de l’Ascension avec la paroisse de la cathédrale, au sein d’une assemblée nombreuse de catholiques rémois et de touristes.

                Le second album nous fait entrer dans la magnifique basilique romane de St Remy où est enterré le saint évêque… dans un tombeau magnifique que vous pourrez admirer. L’église est d’une très grande légèreté et de vastes proportions.

                Enfin, Notre dame de l’Epine au diocèse de Chalons en Champagne. Du 15èmesiècle. De la dentelle… et à l’intérieur, un beau jubé surmonté d’un calvaire avec Marie et Jean intercesseurs, un beau sépulcre, la petite statue de la Vierge miraculeuse et un beau puits. C’est là que nous avons prié un bel office d’attente de l’Esprit Saint.

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    La châsse des reliques de St Remy

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    sculpture du tombeau : Remy baptise Clovis

    Les photos sont de Martine Boiché et Jean Paul Baer. Merci à eux deux.

    Vous pouvez également atteindre directement les albums photo sur la colonne de gauche. Cliquer sur une photo pour commencer le diaporama.