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LUNDI 23 NOVEMBRE

Neuvaine à Notre Dame de Bonsecours 

à commencer le jour de la fête du Christ Roi

 

Notre Dame,

Mère de Dieu et Mère de l’Eglise,

Vous qui avez été si souvent de Bon Secours pour nous,

nous vous prions :

Intercédez auprès de votre Fils

pour que cette pandémie cesse,

pour que tous acceptent de prendre soin des  autres

dans la protection contre ce fléau

et pour que nous puissions à nouveau 

célébrer ensemble l’eucharistie

dans la joie et dans la paix.

Amen.

 

Nous fêtons aujourd’hui Saint Colomban (543-615)

 

 

Oratorino Daniel.jpegAu 5ème siècle, un certain PALLADIUS fut envoyé par le Pape Célestin aux irlandais qui croyaient au Christ. Palladius était un familier de Saint Germain d’Auxerre.

En 432, le même Pape envoie Saint PATRICK, un breton. Ami de Saint Germain d’Auxerre, il fut ordonné prêtre par lui après des études à Rome. C’est aussi Saint Germain qui le fit évêque.

Sa mission fut un succès: débarqué à Wicklow, il gagna l’Ulster. Il s’établit et commença à prêcher, en particulier aux druides qui vivaient en « monastères ruraux ». Ceux-ci se convertirent, en foule, et, par eux,  toute la culture celtique rencontra la foi chrétienne. Les monastères druidiques devinrent des monastères chrétiens, centre d’évangélisation et de culture celtico-chrétienne.  Saint Patrick mourut en 461.

 

543 Naissance de St Colomban dans une famille noble, dans la province du Leinster, au sud-est de l’Irlande.

 

555 Saint Comgall fonde l’abbaye de Bangor (au Nord de Belfast) dans laquelle entrera Colomban vers 563, après un court séjour à l’abbaye de  Cluain Inis (au sud-ouest de l’Ulster). A trente ans, après des études approfondies qui lui permirent de devenir un grand écrivain, commentateur avisé de l’Ecriture, il fut ordonné prêtre.

 

Bangor fait partie des plus grands monastères irlandais avec Derry, Kells, Rurrow, Clonnmacnoise, Lismore, Glendalough, Kildare... Ces monastères sont un groupe d’habitations de moines autour d’une église modeste et de la maison de l’abbé. La plupart du temps, ils sont sur l’emplacement d’une ancienne forteresse celtique, sur un roc escarpé ou au milieu d’une forêt. Parfois l’abbé était évêque. Souvent ces monastères ont succédé à des collèges druidiques. D’ailleurs le mot « Bangor » le monastère de Saint Colomban, signifie « collège ».

 

590 : Avec douze autres moines, il quitte Bangor pour la « Peregrinatio pro Dei amore » (Pèlerinage pour l’amour de Dieu). Voici quelques-uns de ses compagnons: Colombanus le jeune, parent de Saint Colomban, Gallus, Domoalis, Commininus, Eunocus, Equanonus, Theudegesilus, Potentinus, Aidus et Libranus, Autiernius et Sonicharius, Gurganus, Lua et Fridoalus.

 

La « peregrinatio » est une des caractéristiques du monachisme irlandais. Il ne s’agit pas d’un pèlerinage au sens moderne du mot ni même au sens moyenâgeux du mot. C’est un exil volontaire. Le moine quitte tout pour vivre seulement de l’amour de Dieu, n’importe où. Souvent, il monte dans un bateau sans rame, se fiant à la volonté divine et voulant pérégriner n’importe où. C’est l’aventure fondamentale du héros celtique chantée si souvent dans les épopées, qui franchit les frontières de l’Autre Monde pour découvrir les trésors fantastiques de cet autre Monde. Mais pour ces chrétiens celtes, ces trésors sont Dieu lui-même.

 

L’itinéraire de Colomban et de ses compagnons n’est pas certain. Il est probable que sa barque le conduisit sur les côtes anglaises de Cornouailles (la ville de St Colomb au Nord de la Cornouaille en garde le souvenir)  puis enfin dans la région de St Malo (le village de Saint Coulomb à côté de St Malo). 

Il traverse la France et aboutit à Metz, à la cour du roi d’Austrasie Gontran ou Childebert. Mais il quitta bien vite la cour, « gagna le désert » dit son biographe Jonas de Bobbio et aboutit dans la vallée du Breuchin, où il s’établit, à ANNEGRAY, tout près de Luxeuil. Le site sauvage, boisé et avec des étangs n’est pas sans rappeler certaines plaines irlandaises. Colomban, à la manière irlandaise, installa sa résidence sur un ancien fortin romain.

Annegray est un monastère de vie communautaire et austère. Parfois, Saint Colomban se retire en solitude, notamment sur un rocher au bord de la falaise d’où l’on pouvait voir la plaine et Annegray. C’est l’ermitage Saint  Colomban de Ste Marie en Chenais.

 

593-595  Les disciples devenant de plus en plus nombreux, Saint Colomban chercha un site plus approprié à une communauté nombreuse. Ce fut LUXEUIL dont le nom celtique signifie : « endroit sacré de Lug »; c’est un haut-lieu celtique dédié au culte du dieu solaire Lug, le Multiple Artisan, image de la toute-puissance réalisatrice de la divinité.

Non loin de Luxeuil, Colomban fonde aussi pour les femmes le monastère de FONTAINE.

 

Vers 610 : Les rapports entre Saint Colomban et la cour de Metz se sont détériorés. La reine Brunehaut, mère du roi Thierry et meurtrière de son propre mari Sigebert 1er, est l’âme de l’opposition. Colomban refusa de bénir les bâtards de Thierry que la reine avait envoyés pour le provoquer: « ces enfants sont nés d’un lupanar et ils ne régneront pas ». Ce fut le signal de l’exil. Thierry voulut renvoyer Colomban en Irlande.

Ce fut d’abord un exil à Besançon... puis en passant par Auxerre, Orléans, Tours où il vénéra longuement Saint Martin, on le conduisit à Nantes. On voulut le faire embarquer mais bien vite le bateau s‘échoua sans pouvoir avancer davantage ! 

Colomban repartit vers l’Est en jetant les fondations de nombreux monastères en Brie. Il arriva à Coblence et, par le Rhin, gagna Strasbourg puis Bregenz, sur les bords du lac de Constance. Il laissa là son disciple Saint GALL qui fonda, dans les environs, l’abbaye du même nom. Toujours poursuivi par la fureur de Thierry, il passa les Alpes  et fonda BOBBIO dans la région de Plaisance.

 

615 : le 23 novembre, mort de St Colomban à Bobbio.

 

Nous possédons de St Colomban :

= des lettres (aux évêques, aux Papes Grégoire le Grand et Boniface, à ses disciples.)

= des règles monastiques: règles des moines et pénitentiels= des sermons

= des prières et des textes de chants.

 

La Prière de Saint Colomban de Luxeuil « Le Roi d'Amour est mon berger » :   Commentaire du psaume  22

« Le Roi d'Amour est mon berger, Sa grâce ne saurait faiblir, rien ne me manque, je suis à Lui, pacte à tout jamais scellé. Là où jaillissent les sources d'eau vive, Il mène mon âme affranchie et dans les prairies verdoyantes, de manne céleste la nourrit. Sotte perverse brebis égarée, son Amour sut me trouver, sur Son épaule doucement posée, joyeuse au bercail rentrée. Dans le noir vallon de la mort, sans crainte, Seigneur, je chemine, Ta houlette est mon réconfort, Ta croix, mon guide, le domine. Ta grâce prépare un beau festin par bonté richement dressé ; que de transports et de délices débordent de Ton calice. Tant que doivent durer tous nos jours, ton Amour ne doit faiblir ; Bon berger laisse-moi Te louer dans Ta demeure éternelle. Amen. »

 

Méditation du matin

 

Apocalypse de St Jean 14/1-5

La liturgie nous fait passer le chapitre 12, le centre de l’Apocalypse ! où l’histoire humaine bascule et où commence les temps de la fin ! La 7ème trompette annoncé  « le royaume du monde est maintenant à notre Seigneur et à son Christ. Il régnera pour les siècles. » (11/13) Le Ciel a éclaté de joie, un cantique de victoire a été commencé (celui que nous chantons aux vêpres le jeudi soir) puis le Temple du ciel s’est ouvert et l’arche d’alliance est sortie.

 

Le chapitre 12 nous met devant l’Arche, « signe merveilleux : une femme vêtue du soleil, la lune sous ses pieds et sur la tête une couronne de 12 étoiles… enceinte dans les douleurs de l’enfantement. » C’est le texte que nous lisons le 15 août. « Femme », c’est avec ce mot respectueux que Jésus s’adresse à sa mère à Cana quand elle est la mère du Messei qui accomplit son 1er signe et à la Croix quand elle devient mère des disciples.

Car cette figure est très riche et très complexe.

 

Elle se tient verticale, debout, droite : stabat comme au pied de la croix.

parée du soleil : le soleil est toujours attribué à Dieu. La Femme vient vraiment de Dieu, elle est habillée de la lumière divine. Rien de ténébreux en elle.

lune sous ses pieds : la lune représente le monde terrestre soumis au changement. La pâle lumière de la nuit.

couronne de 12 étoiles : nous sommes aussi dans l’accomplissement de l’Ancien Testament : « Voici que le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi » dit Joseph racontant son rêve en Gn 37/9. Les 12 étoiles : douze fils de Jacob, douze apôtres… plénitude. 

enceinte et dans les douleurs de l’enfantement. Comme l’arche, elle contient vraiment la Parole qu’est le Christ. Bien qu’elle soit au Ciel, elle est dans les douleurs de l’enfantement : à la fois Marie qui enfante le Messie mais aussi l’Eglise qui sacramentellement enfante des disciples. 

 

au v. 5 : elle met au monde un fils auquel on applique le psaume 2 : « c’est lui qui doit mener les nations avec un verge de fer. » Ps 2/9 cf aussi Apo. 2/27. Elle enfante donc le Messie. Elle est donc Marie. 

 

v. 3- 4 : autre figure : le dragon (c’est-à-dire un monstre qui échappe à toute classification, venant du chaos), rouge feu,(couleur de la révolte contre Dieu) une queue qui balaye le 1/3 des étoiles : le dragon – Satan – manifeste son pouvoir. La chute des étoiles sur la terre dans les spéculations juives du temps, font allusion par Daniel 8/10 à la chute des anges (sur la terre, ils perdent leur finalité en Dieu et ceux qui les suivent se perdent)

v. 5 : Le dragon est posté devant la femme afin de dévorer l’enfant dès sa naissance.  Mais « l’enfant nouveau né fut enlevé auprès de Dieu et de son trône. » (v. 5b)

C’est la 3ème forme sous laquelle le Christ nous est présenté dans l’Apocalypse : Fils de l’homme transfiguré aux 7 Eglises (1/13), Agneau immolé dans la cour céleste Apo. 5/6, Enfant ici en Apo. 12/5

 

Dans cette scène, nous sommes aussi dans l’enfantement promis en Gn 3/15  à Eve : il est promis à la postérité d’Eve (pour Ancien Testament grec, c’est clairement une annonce du Messie) de remporter la victoire sur le mal et donc Satan. La victoire ici (enlevé auprès de Dieu et de son trône) évoque la résurrection/ascension du Christ et sa victoire totale sur le Mal et la mort !

 

Et l’histoire de cette femme continue… jusqu’au verset 17 où il apparaît que cette femme qui est Eve nouvelle, mère du Messie est aussi Sion/peuple de Dieu (Is. 54/60 et Os. 2/21-25): « le dragon porta le combat contre le reste de sa descendance ceux qui observent les commandements et gardent le témoignage de Jésus. » C’est toujours Gn 3/15 : la descendance victorieuse de la femme, c’est d’abord le messie, le 1er né. Par rapport à Lui, les croyants sont « le reste de sa descendance ». Paul appellera le Christ « l’aîné d’une multitude de frères » ( Rm 8/29) Cette femme qui est Marie, la Mère du Messie est aussi l’Eglise. Bien se rappeler que dans la tradition biblique, on passa fréquemment de l’individu à la collectivité : l’histoire de la communauté devient celle des individus et vice versa. (ex : le messie est une personne mais tout le peuple est messianique)

 

v. 6 : la femme - mère du Messie - peuple de Dieu s’enfuit au désert comme naguère Israël à la sortie d’Egypte. Elle échappe aux puissances du mal…  Désert : lieu de prière et contemplation. « Elle y est aussi bien cachée qu’elle l’était à Nazareth ». (Plet p. 184)

 

v.7 : changement de décor : le combat dans le ciel

Voilà que le ciel de paix est l’occasion d’une violente bataille ! C’est le dragon qui en est la cause et son opposition au dessein divin pour les hommes dont il est jaloux.

Michel (dont le nom signifie qui est comme Dieu ?) (Dan. 10/13, 21) dans la bible, est l’ange des grandes causes et des grands combats. Il intercède pour Israël ou pour tous les justes, l’adversaire tout désigné de Satan.

Et Satan est battu : il porte d’ailleurs des noms significatifs, monstrueux glanés dans la Bible qui en montre toutes les facettes nuisibles: le grand dragon (c’est Apoc. La monstruosité morale) l’antique serpent (Gen. Le mensonge et la ruse et sa capacité mortelle comme venin) celui qu’on nomme diable (= grec, le diviseur, le médisant et le calomniateur), Satan (= évangile, l’adversaire, celui qui fait tomber) et, un peu plus loin v. 10, l’accusateur Job 1/9-11, é/4-5 ; Zac.3/1-2), le séducteur du monde entier. Le battu est précipité sur la terre.

 

v. 10-12 : Une voix – un grand cri de joie ! -  annonce et chante la victoire, la venue de la puissance de Dieu. On ne sait pas qui parle. 

 

Qui est vaincu ? L’accusateur de nos frères, des disciples du Christ… 

« qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu » allusion précise à Job 1/9-11

Qui est vainqueur ? Les disciples eux-mêmes : Par le sang de l’agneau, par la parole de leur témoignage rendu au Christ, jusqu’au don de leur vie, comme le Christ,  ils n’ont pas craint la mort et l’ont suivi jusqu’au martyre.

Qui se réjouit ?  Les cieux, et tous les habitants (Dieu, saints et anges)

Quelle conséquence ? Attention terre et mer ! Le diable a été jeté sur elles « emporté de fureur » « sachant que peu de temps lui reste ». Ainsi « le combat spirituel qui se déroule en ce moment sur terre, parmi les hommes est en étroite relation avec celui qui se déroula au Ciel entre les anges… Jésus avait dit aux 72 disciples envoyés en mission qu’il voyait Satan tomber du ciel comme l’éclair. » (Lc 10/18. Plet p. 185) Mais Jean prévient : le combat continue mais la victoire au ciel est déjà acquise. L’Eglise vit déjà de cette victoire acquise. Les moyens sont donné au-dessus : sang de l’Agneau, témoignage, don de sa vie …

Le chapitre 13 (1-8 puis 11-18) montre comment Satan mène son attaque de la descendance du Messie. Une énorme bête monte de la mer (des forces du chaos) investie par le dragon : elle symbolise le pouvoir politique et économique (pouvoir romain et mais aussi tout autre dans l’histoire) investi par le dragon pour faire la guerre aux croyants, tenter de le séduire jusqu’à les vaincre, fascinant les hommes par l’étalage de sa puissance et par ses mensonges. Elle est aidée par une autre bête, son alliée… qui profère des blasphèmes pendant 42 mois (toujours les 1260 j) contre Dieu, son tabernacle (allusion à la Tente de la Rencontre de l’Exode)… en Apo. 13/5-6, elle ne fait que cela. Elle est une personnification des valeurs païennes (aspiration uniquement matérielle, pouvoir, richesse, plaisir, jouissance sexuelle et autre et distraction.)  Son chiffre est 666, il symbolise l’imperfection et l’inaccomplissement éternels.

Dans le Ciel, on évoque le livre de l’Agneau immolé où sont inscrits ceux qui sont vainqueurs de la Bête et hériteront du Royaume. Le v. 18 conclut : « C’est le moment d’avoir du discernement ! »

 

Chapitre 14/1-5 (texte lu aujourd’hui)

 

Et nous repartons au ciel ! … Après le triste spectacle du ravage spirituel des hommes séduits par les deux Bêtes. Le moment est critique pour l’Eglise. Jésus avait dit en Mt 24/22 : « Et si ces jours-là n’avaient été écourtés, aucune créature ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront écourtés. »

 

La solennité et la gravité de l’apparition sont explicitées par la suite : ce sont les derniers avertissements et l’annonce du Jugement  (symbolisé par la moisson et de la vendange de la terre.) 

 

Le ciel reparle à la terre : derniers avertissements

 

v. 1 :  JE VIS :   nous sommes mis en présence de l’Agneau « debout sur la montagne de Sion » et avec lui les 144000 élus (Apoc. 7/4) « portant le nom de l’Agneau et du Père sur le front ». Un peu comme un chef de guerre avec ses armées. Les 144 000 ici désignent les élus qui n’ont pas suivi les Bêtes qui sont marginalisés par rapport au règne de la culture des deux Bêtes. Ils n’ont pas vécu et ne vivent pas des valeurs du monde. On n’a pas le texte du cantique mais c’est sans doute à la Victoire du Christ.

 

v.2 : J’ENTENDIS : une clameur de joie « comme des océans » « comme le grondement fort d’un coup de tonnerre » « comme le chant de joueurs de harpe »… un magnifique chœur céleste… comme les grands chœurs de Bach ouvrant les passions ou les cantates, pendant de longues minutes… comme si tous les siècles louaient Dieu… depuis le fin fond du monde et des temps.

 

v.3 : ils chantent « le cantique nouveau » devant Dieu (le trône et les 4 Vivants) et les anciens. Ce « cantique nouveau », nul ne peut l’apprendre que les 1440000 les rachetés de la terre. En effet, les hommes de la terre spirituellement prisonniers, sont incapables de chanter ce cantique, ils ne voient même pas les chaînes qu’ils portent.

 

 Le v.4 expliquent que les 144000 sont « vierges » (hommes comme femmes) et suivent l’Agneau partout où il va. Ils aspirent à ce bonheur seul durable, d’être avec l’Agneau. Ils sont contemplatifs, ils sont « avec le Christ »

Mais ce ne sont encore que les « prémices », c’est-à-dire la part  des élus réservée à l’Agneau et à Dieu : comme le chantait le psaume 15 (sur l’air de la version gospel de notre enfance) «  tu es Seigneur le lot de mon cœur, mon héritage ; en toi Seigneur j’ai mis mon bonheur Toi mon seul partage ».

Et le texte s’achève sur l’affirmation : ils ne mentent pas (le mensonge est diabolique ; dans Ancien Testament, cela désigne souvent la religion des faux-dieux) et sont irréprochables.

 

Un signe merveilleux apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil,

la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles !

 

Méditation du soir.

 

Evangile de Jésus Christ selon Saint 21/1-4

 

Nous connaissons ce passage par cœur. Jésus admire le don d’une pauvre veuve qui donne très peu dans le trésor du Temple… mais beaucoup car elle donne tout ce qu’elle a… à la différence des riches qui donnent beaucoup plus mais si peu pour eux vu leur fortune !

 

Mais si on lit l’évangile dans sa continuité, - je rappelle qu’il n’y a pas de chapitre dans le texte original…c’est l’éditeur qui divise l’évangile en chapitres.

Eh bien ! en 20/45-47,Jésus est assis dans le Temple près du trésor… il voit les donateurs et portent une grave accusation contre «les scribes » : « ils marchent en robes longues, recherchent salutations et premières places dans les synagogues, premiers divans dans les dîners… et ils dévorent les biens des veuves. » 

 

Et voilà qu’une veuve vient donner tout ce qu’elle a ! Jésus admire la femme mais proteste aussi durement contre les scribes : il les accuse d’abuser de la générosité des veuves et des petites gens. S’il dit tout cela à haute voix et en public, on comprend la hargne des scribes contre lui !

 

Commentaires

  • Mon Dieu que Ton ESPRIT SAINT soit sur nous.
    Dans l'épreuve de l'isolement ouvre nous toujours plus le chemin vers Toi avec discernement.
    Que notre solitude soit emplie de ta Présence qui nous porte.
    Que notre coeur soit conforté en Ton AMOUR.
    Avec St Michel, combattons les fléaux de notre siècle.
    Notre Dame de Bonsecours, nous te prions, nous te confions les malades, leurs familles.
    Intercéde auprès de ton Fils, notre Seigneur, pour que les intentions, les actions des chercheurs à nos maux soient pures, charitables, fraternelles....
    Bonne semaine en Christ Roi.

  • Merci au Père Jacques et à Jean-Marie pour tous ces commentaires et chants qui ont émaillé tout ce w.end du Christ -Roi, y compris ce lundi.
    Devant l'Évangile de dimanche je pense à toutes ces personnes , croyantes ou non, qui font le bien
    d'une manière naturelle , spontanée, sans presque s'en rendre compte , sans penser que c'est à Dieu qu'elles le font...
    Quand elles seront tout près de Lui , dans l'autre monde , et que le Christ leur révèlera que c'était lui qui était tel ..ou telle ...et que c'était Lui , dans le pauvre ou le souffrant ...,qu'ils ont réjoui , ils , elles s'écrieront :
    "Mon Seigneur et mon Dieu !"
    et ils entonneront ...un Cantique Nouveau
    à l'Agneau Victorieux...
    pour qui il n'y a pas de justice , sans miséricorde.

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