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Mardi 24 novembre

Neuvaine à Notre Dame de Bonsecours 

à commencer le jour de la fête du Christ Roi

 

Notre Dame,

Mère de Dieu et Mère de l’Eglise,

Vous qui avez été si souvent de Bon Secours pour nous,

nous vous prions :

Intercédez auprès de votre Fils

pour que cette pandémie cesse,

pour que tous acceptent de prendre soin des  autres

dans la protection contre ce fléau

et pour que nous puissions à nouveau 

célébrer ensemble l’eucharistie

dans la joie et dans la paix.

Amen.

 

Nous fêtons aujourd’hui André Dung Lac, prêtre et ses compagnons martyrs entre 1745 et 1862

La persécution déclenchée par le roi Tu-Duc dans le Tonkin central fut particulièrement cruelle. Ce sont des milliers de martyrs qui témoignèrent de leur foi et parmi eux de très nombreux pères dominicains. Ils ont été béatifiés pour les uns en 1906, pour d'autres en 1951. Ils furent canonisés en 1988.

L'Eglise du Vietnam est marquée par l'histoire des martyrs. Du 17ème au 19ème  siècle, 130 000 chrétiens sont morts au nom de leur foi sous le règne des Empereurs. Beaucoup d'autres ont été tués ou emprisonnés au 20ème  siècle sous le régime communiste.

La célébration commune d’aujourd’hui honore 117 martyrs mis à mort entre 1745 et 1862 dans diverses régions du Viet Nam: le Tonkin, l'Annam et la Cochinchine. Parmi eux, huit évêques, un grand nombre de prêtres et une foule considérable de laïcs chrétiens des deux sexes, de toute condition, de tout âge, qui ont tous préféré souffrir l'exil, la prison, les tortures et enfin les derniers supplices plutôt que de fouler aux pieds la croix et faillir à la foi chrétienne.

Martyrologe romain (conférence des évêques de France. Site nominis)

St Augustin Schoeffler de notre diocèse est aussi martyr du Tonkin en 1851 à Sontay.

 

Méditation du matin

 

Apocalypse  14/ 14-19

 

Dans les, versets 6 à 14, plusieurs anges annoncent que l’heure du jugement de Dieu est arrivée, que « Babylone la Grande » qui symbolise toute la culture humaine opposée à Dieu va bientôt s’effondrer, que tous ceux qui porteront la marque (le sceau) de la vile sur le front seront voués au tourment et que c’est pour le moment, le temps de la persévérance des saints. Ce sommaire montre que c’est la situation permanente de l’Eglise durant des siècles : entre la Résurrection du Seigneur – victoire finale – et l’accomplissement final de cette victoire en l’humanité, prend place le temps d’évangélisation et donc de l’attente dans la persécution et la persévérance.

 

v.14 : le Fils de l’homme apparaît dans le ciel en majesté. (nuée, il siège, couronne d’or, dans la main une faucille tranchante. (C’est assez proche de Apo1/13)

Déjà dans l’Apocalyptique juive sous l’influence de Daniel 7/13-14, on désignait ainsi l’être mystérieux, exécuteur eschatologique (= de la fin des temps) du dessein de Dieu et titulaire d’une autorité royale et judiciaire. .. Les symboles contribuent à souligner la transcendance, la majesté, les attributs de ce Fils d’homme qui pour St Jean est bien entendu le Christ. » (TOB note x Apo. 1/13)

 

v. 15-16 : un ange invite à lancer la faucille sur la terre pour commencer la moisson… et c’est ainsi.

La  moisson et la vendange sont des images bibliques de la fin des temps. (voir Is 63/3 ; Joël 4/13 ; Mt 13/39) :

 

-  «  Ce n’est pas une répétition générale qui nous est montrée ; il s’agit plutôt d’un double regard sur la sentence de jugement que Dieu se prépare à appliquer envers la terre. Ainsi la moisson se réfère aux hommes  qui accueillent le salut tandis que la vendange concerne ceux qui suivent la Bête. La moisson de la terre ne comporte en effet aucune mention d’une sentence négative… tandis que la vendange de la vigne est entièrement destinée à être jetée dans « la cuve de la colère de Dieu. » (Plet p. 223-224)

 

- « Cet épisode… n’est pas la réalisation concrète de l’exécution de la sentence du jugement divin ; il en représente néanmoins l’annonce immédiate…qui commencera avec le septénaires des coupes. » (Plet p. 224) …au chapitre 16.

 

v. 17- 20 : un autre ange sort de l’autel… et une invitation à lancer la faucille pour la vendange. Et la vendange de la terre est faite… « hors de la cité » :

 

v. 20 : ce verset – qui n’est pas dans  la liturgie - ouvre en effet,  à la dernière bataille entre l’Agneau et le Dragon :

Apo 19/15, bataille immense 19/19.

Cette vendange concerne tout y compris les conducteurs des peuples : ce que signifie la mention que le sang monte « jusqu’aux mors des chevaux », atteignant donc les conducteurs eux-mêmes.

 

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Méditation du soir

 

Evangile de Jésus Christ  selon St Luc 21/5-11

 

Nous sommes toujours dans le Temple, tout neuf, agrandi et embelli d’une manière spectaculaire et somptueuse par Hérode le Grand à partir de 19 av. JC. Il n’est pas encore tout à fait fini. On comprend l’admiration du v. 5. Qui parle ? On ne sait. « Cela se dit devant Jésus »

 

v.6 : fuse la réponse ! C’est l’annonce de la ruine complète du Temple « pas pierre sur pierre ». Jésus dit vrai : on peut encore le voir à Jérusalem aujourd’hui : il n’y a plus de temple depuis 70 après JC, une mosquée est à sa place et ce qui reste, ce sont des éléments de l’esplanade. Les « ex voto » sont des témoignages de dons qui valorisent les donateurs et embellissent les murs du Temple de très belles œuvres comme la vigne d’or qui recouvre la façade du Temple avec ses ex-voto en forme de grappes de raisins.

 

v. 7 : la stupéfaction des disciples (il lui disent : « maître » pour le questionner) est immense… on les comprend. La question porte sur la date !... la question les obsède. 

Dans ce dernier discours dans l’Evangile de St Luc, Jésus parle de la fin des temps et de sa venue dans la Gloire, « l’aimant » de la foi chrétienne… et pas de la date !

 

v. 8 : ne vous laissez pas égarer par des annonces de venue du messie ici ou là. Pas d’affolement sur les réseaux sociaux comme on dit aujourd’hui pour parler de cette peste.

 

v.9 : de plus, ce n’est pour tout de suite. Il y a aura « guerres et soulèvements »… cela doit arriver mais ce n’est pas la fin ! D’ailleurs 2000 ans après, on entend encore parler de guerres et de soulèvements… c’est la condition de notre histoire d’une humanité déchue, incapable de réaliser l’idéal auquel elle aspire pourtant… et de ces révolutions qui font pire que ce à quoi elles voulaient remédier… et de ces fous assoiffés de pouvoir.

 

 

v.10 : D’ailleurs l’histoire déchue continue : guerre nation contre nation, royaume contre royaume ! On sait ce que c’est, nous qui avons vécu le 20ème siècle par exemple. (on trouve déjà cela en Is. 19/2 et 2 chroniques 15/6)… et puis tremblements de terre, pestes, famines… faits terrifiants.

 

 

Chers amis, l’évangile et l’Apocalypse en ce moment nous parlent de notre temps !... guerres absurdes depuis des décennies, famine chronique, épidémie, chefs d’Etat dont la vulgarité, la sottise arrogante et la violence nous écœurent … On voit bien que l’Apocalypse – tant dans l’Evangile que dans Jean - ne parle pas de l’avenir mais d’aujourd’hui !

 

« Nous sommes citoyens des cieux, dit St Paul d'où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu'il a de dominer toutes choses. » (Philippiens 3/20-21)… avons-nous lu il y a quelques jours !

 

 

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