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Jeudi de la 4ème semaine d’Avent. Veille de Noël.

Chers amis, voici quelques lignes de méditation sur la beauté de l’humanité de Jésus à la veille de Noël. St Bernard – le titre vient de lui – aimait beaucoup méditer ainsi. En feuilletant l’Evangile – celui de St Jean aujourd’hui – regardez Jésus simplement, bénéficiant de ce que les témoins nous en disent dans leur foi comme dans leur expérience avec Jésus et leur amour pour le maître. Regarder et aimer comme on aime regarder un ami, son enfant, son conjoint …

 

 

BEAUTE DE LA SAINTE HUMANITE DE JESUS

 

La contemplation de la sainte humanité de Jésus  est un chemin pour arriver à l’amour de Dieu en esprit et en vérité. Chaque geste, chaque parole, chaque regard du Seigneur Jésus révèle Dieu. Il s’agit donc de passer de l’amour sensible de Jésus à une contemplation intérieure de Dieu. L’humanité de Jésus est en quelque sorte sacramentelle.

 

En suivant l’Evangile de St Jean.

 

 

*1/35-42: Il est le Maître (c’est ainsi que les premiers disciples l’appellent).

Il regarde et il invite tout de suite dans son intimité « venez et voyez ». Il n’a rien à cacher, il se livre à l’investigation des deux jeunes hommes simplement.  Quelle économie de parole ! Le verbe « demeurer » est un maître verbe de St Jean : la véritable demeure du disciple, c’est l’Amour même de Jésus. « Demeurez dans mon amour. »

Il change le nom de Simon, fruit d’une connaissance antérieure à la rencontre, sans s’expliquer d’ailleurs plus avant sur le sens de ce changement.

 

*1/43-51: Jésus est un homme résolu

Avec autorité, à nouveau, il appelle Philippe. 

Contemplons son regard sur Nathanaël: il sait, à l’instant, discerner la qualité d’un homme et n’a pas peur de le lui dire d’emblée (47). Il manifeste aussi que son amour est « un amour d’avant la rencontre »: « quand tu étais sous le figuier... »

Le Maître est aussi un peu « moqueur » (50);  profitant de la surprise, il enfonce un peu le clou et pique au vif l’intérêt de ces hommes (51) .

 

* 2/1-12 Cana: Jésus est sans répugnance pour cette fête 

(à la différence de l’austère Jean-Baptiste); il s’y montre réservé, discret et humble: le miracle est fait en cachette et personne ne le sait ! Hormis les serviteurs!  Il manifeste à la fois une grande liberté devant sa mère et une réelle  soumission.

 

* 2/13-22 Temple:   (nous sommes au printemps, à  Pâques, vraisemblablement en l’ année 28 ou 29, en  avril)

Jésus monte à Jérusalem, par amour de la Ville Sainte, comme un bon pèlerin.

Conscient de son autorité, il l’exerce sans crainte et avec vigueur devant la trahison du lieu saint.

Il sait ce qu’il y a dans le cœur de l’homme.

 

* 3/1-12 Nicodème: 

Il argumente comme un rabbin et interprète la Loi souverainement (d’ailleurs Nicodème, notable, le reconnaît). A nouveau, il se montre  un peu moqueur (10) : L’humour dit le Père Dumont ocso est une fleur de la charité fraternelle. Mais il répond longuement à qui l’interroge, en élargissant toujours les perspectives, avec les disciples seuls, car il semble bien que Nicodème soit parti !.

 

* 5/1-18 (printemps: Pâque)

L’audace de Jésus éclate: il va dans un sanctuaire païen ! Il n’a pas peur du péché de l’homme; puis, il cherche celui qu’il a guéri dans la foule, pour continuer son « évangélisation ». Réponse ferme et argumentée avec les juifs. Pour la première fois, il déclare sa divinité. (17)

 

* 6/16- 21: 

Il laisse ses disciples seuls et un peu désemparés. Ils « rament ». Et La Ste Humanité paraît d’un autre ordre! Il commande aux éléments.

 

* 7/ 1- 10 : automne (fête de Souccoth ) 

Voici Jésus comme un homme en danger, traqué par les Judéens, obligé au secret et tenté par sa parenté.

 

* 7/1152 : audacieux. 

Il est si majestueux que personne ne peut mettre la main sur lui ( 44)... et les gardes envoyés pour l’arrêter rebroussent chemin, impressionnés (46).

 

* 11 : Ses amis. 

Apparaît dans ce texte, la sensibilité extrême de Jésus devant la mort de l’ami et devant sa propre mort (l’émotion est à fleur de peau). Notons la grande délicatesse de Jésus avec les femmes : avec Marthe, plus intellectuelle et active, il parle ; avec Marie, plus silencieuse et contemplative, il n’y a que des gestes et peu de paroles. 

 

* 12/1-11 : printemps. Pâques.

Jésus revient chez ses amis, on fait un repas en remerciement pour la résurrection! Regardons la complicité de Marie et Jésus : depuis la résurrection de Lazare, Jésus est marqué par la proximité de sa propre mort; seule Marie l’a perçu et son geste ( onction)  émeut le Christ.

 

* 13 : le geste du lavement des pieds: 

Jésus est pleinement conscient de lui-même: Seigneur et Serviteur. Il donne sa chance jusqu’au bout à Judas par un geste d’affection. Regardons l’intimité avec Jean : elle est reconnue par tous, puisque Pierre qui est à l’autre bout de la table, fait poser sa question par Jean! Mais Jésus se montre très affectueux avec les siens : il les appelle mes petits enfants (53); se prête aux questions, manifestant simplement ses étonnements (Philippe n’a a pas encore compris, Thomas non plus)

 

* dans la Passion : un moment Jésus a été profondément troublé : Jean 12/27-30. Mais à partir de ce raffermissement dans son œuvre du salut à accomplir, Jésus se montre très maître de lui-même, majestueux même au point que ceux venus l’arrêter, reculent et tombent à l’arrière devant lui. Dans sa Passion, il est maître de lui-même et malgré ce qu’on lui inflige de violence physique et d’humiliation, reste d’une dignité sans égale : ce sont ceux d’en face – chefs juifs hargneux et vulgaires et Pilate lâche et sceptique )- qui font pâle figure.

 

 

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