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archéologie

  • Le plus ancien portrait connu de saint Paul

    Paul à ste Tècle.jpgUn portrait de saint Paul datant du 4e siècle, le plus ancien connu à ce jour, a été découvert, il y a deux semaines, dans les catacombes Sainte Thècle à Rome, non loin de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs. Il a été nettoyé grâce au laser.

     

    Article français sur zenit

    Photo et article (anglais) sur timesonline

  • Découvertes récentes sur le sarcophage de saint Paul

    paul2.jpgEn concluant l'année Saint Paul dimanche dernier, Benoît XVI a annoncé qu'un sondage avait été effectué cette année dans le sarcophage que l'on estime être celui de saint Paul, à Saint-Paul-hors-les-Murs. Ce sarcophage était visible depuis 2006 , par une ouverture pratiquée sous l'autel principal de la basilique. Il porte l'inscription « Paul apôtre martyr » (« Paulo Apostolo Mart » en latin). La plaque de marbre indiquant le nom de l'apôtre est percée de trois trous qui servaient peut-être à faire passer des mouchoirs ou des linges, selon la pratique - du vivant de Paul - décrite dans les Actes des Apôtres : « Dieu faisait par les mains de Paul des miracles peu ordinaires, à tel point même qu'on appliquait sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps : les maladies les quittaient alors et les esprits mauvais s'en allaient » (Actes 19, 11-12). (pour plus de précisions, se référer à cet article) Paul1.jpg

    L'authenticité de cette tombe ne fait maintenant plus aucun doute. Néanmoins, le sarcophage, en pierre, de 25 cm d'épaisseur, n'avait pas encore été ouvert.

    Dimanche dernier, le pape décrivait ainsi l'enquête et son résultat : « dans le sarcophage, a été pratiquée une toute petite perforation pour introduire une sonde spéciale, grâce à laquelle ont été relevées des traces d'un tissu précieux en lin coloré de pourpre, laminé d'or fin, et d'un tissu de couleur bleu avec des filaments de lin ».

    Mais ce n'est pas tout. Le pape a ajouté que l'on avait relevé « la présence de grains d'encens rouge », de « substances protéiques et calcaires » et de « fragments d'os », qui avaient été soumis à l'examen du carbone 14, effectué « par des experts ignorant leur provenance » : ils ont conclu qu'il s'agissait d'ossements appartenant à « une personne ayant vécu entre le 1er et le 2e siècle ». 

    Pour Benoît XVI, « cela semble confirmer la tradition unanime et incontestée qu'il s'agisse des restes mortels de l'apôtre Paul ». (voir cet article)