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gisant de Saint Mansuy transféré en la cathédrale de Toul
En ce 4 septembre, notre diocèse honore avec gratitude St Mansuy son 1er évêque au milieu du 4ème siècle.
Dès la fin du 3ème siècle et au début du 4ème siècle, l’Evangile apporté à Toul et dans notre région, par des militaires avec l’exemple de la fidélité à la foi jusqu’au martyre, de la légion thébéenne – c’est-à-dire copte - (massacrée fin 3ème à Agaune en Suise)
Chers amis : voici les propositions faites par le diocèse de Nancy et de Toul en collaboration avec l’Institut des Sciences Religieuses de Nancy pour participer à l’année Renaissance voulue par les élus de notre ville. Cette période riche en peinture, sculpture, réflexion littéraire et philosophique est aussi très riche sur le plan religieux : les catholiques de l’époque ont participé à la Renaissance, ils ont senti toute la nouveauté mais aussi les périls de cette période, … par les grands saints, ils ont rénové l’Eglise et gardé souvent le meilleur de ce bouillonnement culturel. Les visites, les conférences, la Journée d’Etudes veulent le montrer à l’échelle de notre région. Venez nombreux, nous vous attendons pour découvrir avec vous cette belle époque !
Conférence inauguraleGrand Salon de l’Hôtel de Ville Mercredi 10 avril 2013 à 20H30 en collaboration avec l’ISR Monsieur Marc FUMAROLI, de l’Académie française : Qu’est-ce que la Renaissance ?
Visites Conférences
Samedi 16 mars Blénod les Toul : Hugues des Hazards, un évêque de Toul, réformateur, à la Renaissance avec M Dominique Notter et l’association Présentation de la personnalité de l’évêque H des Hazards. Visite de l’enclos épiscopal de la Renaissance, du château et du tombeau. Présentation d’un ouvrage de l’évêque : les Statuts synodaux de 1517.
Dimanche 14 avril Bar le Duc et St Mihiel: au pays de Ligier Richier Avec M Bernard Prud’homme conservateur des Antiquités et Objets d’Art de la Meuse et Me Noëlle Cazin conservatrice du Musée de St Mihiel. La Ville Haute Renaissance de Bar le Duc, la collégiale et l’Ecorché de Ligier Richier, le collège Gilles de Trêves… Les œuvres de Ligier Richier à St Mihiel (sépulcre et pamoison) la Renaissance dans la bibliothèque monastique.
Samedi 25 mai Le chapitre de St Dié, - Gymnase vosgien - à la Renaissance et l’Amérique Visite de l’ensemble cathédral et histoire de la passion cartographique et géographique d’un chapitre de chanoines humanistes à la Renaissance.
Samedi 8 juin Pont-à-Mousson : l’Université jésuite et la vie estudiantine à la Renaissance : une pépinière de saints et de savants. Avec M Jean-François Bauer conservateur du Musée de Pont à Mousson. Histoire de l’université et visite des lieux, présentation de la vie estudiantine et des saints formés à Pont à Mousson : St Pierre Fourier, Vénérable Didier de la Cour, Vénérable Servais de Lairuelz
Journée d’études Dimanche 2 juin La place et le rôle du Concile de Trente : 1545-1562 9H-17H et 17H15 messe, dans les locaux du Collège St Sigisbert à Nancy.
Expositions(MAI-AOÛT) Deux grands saints du XVIè « présents » à Nancy… A St Sébastien : « Sur les traces des Jésuites, fils de St Ignace, à Nancy et environs » A St Epvre :« St Philippe Néri, dans la Rome de la Renaissance »
Bulletin d'inscription et tract à télécharger : recto et verso
Un trésor important de l'archéologie sacrée vient d'être découvert à Rome, dans les catacombes de sainte Thècle, un « caveau » situé à proximité de la basilique Saint Paul hors-les-Murs. Il s'agit des représentations les plus anciennes ayant été découvertes, datant du IVe siècle, des apôtres Pierre, Paul, Jean et André.
Les catacombes de sainte Thècle sont situées sur la via Ostiense, dans le sud de la ville de Rome, à 500 mètres de la basilique Saint Paul hors-les-Murs.
Les représentations des apôtres ont été nettoyées au laser. C'est la première fois que cette technologie était utilisée par des restaurateurs dans un lieu aussi étroit et extrêmement humide. Barbara Mizzei, responsable des travaux de restauration, a expliqué que la couche de chaux qui couvrait les visages des apôtres « a été enlevée sans toucher à la pellicule picturale ». En effet, l'humidité a permis au laser de « toucher la couche comprimée de chaux » qui « se transformait et se vaporisait en provoquant une sorte de petite explosion qui entraînait le détachement ».
Fête de SaintApôtre Timothée et du st martyr Anastase le Perse.
La célébration de l'Eucharistie, mémorial de l'œuvre rédemptrice du Christ et sacrement de sa présence dans l'Eglise, est le centre et le sommet de toute la liturgie chrétienne.
La liturgie romaine a sa place sous le signe de la sobriété et de la simplicité. La liturgie orientale frappe par la longueur et la complexité des cérémonies, mais aussi par l'atmosphère sacrale et solennelle dans laquelle elle se déroule. Caractère sacral qui se concilie d'ailleurs sans difficulté apparente avec un aspect populaire et familier.
En Orient, la liturgie eucharistique est appelée « Sainte et Divine Liturgie » par les Eglises de traditions byzantines. Celle, célébrée communément, est dite de saint Jean Chrysostome.
Afin de vous permettre de mieux suivre la célébration, voici brièvement résumé le déroulement de cette messe :
1 - La Liturgie commence par la préparation des oblats (on se sert de pain levé). Ce rite complexe et riche de symbolisme s'accomplit « en privé » par le prêtre et (éventuellement) le diacre.
2 - A la fin de la préparation des oblats, c'est toute l'église qui est « préparée » : toute l'église est sanctifiée par un grand encensement.
3 - Peut maintenant commencer la liturgie des catéchumènes. Elle s'ouvre par la grande bénédiction avec l'évangéliaire (Béni soit le règne...) et continue avec la grande litanie de paix, sorte de prière universelle. Suivent ensuite les trois antiennes du jour entrecoupées par de petites litanies. Au milieu, on chante l'hymne « O Fils unique et Verbe de Dieu », véritable Credo.
Pendant qu'on chante les Béatitudes, on se prépare pour la procession avec l'évangéliaire (Petite Entrée). Puis on chante les tropaires du jour (pièces poétiques qui sont propres à chaque liturgie).
Suit le chant du Trisagion (Dieu Saint, Dieu Saint et Fort...) Puis la lecture de l'Epître(l'Apôtre), l'Alléluia, l'Evangile et l'homélie.
4 - Commence maintenant la Liturgie des fidèles, précédée encore d'une litanie (litanie instante). Quand l'église est à nouveau encensée, on se prépare pour la procession des oblats (Grande Entrée) au chant de l'hymne des Chérubins.
Une fois les oblats posés sur l'autel, on se prépare au baiser de paix par une litanie d'intercession. On se donne la paix. La paix donnée, on peut réciter le Credo.
A la fin du Credo, nous sommes invités à nous tenir bien et avec crainte ; c'est le dialogue de la préface, le Sanctus, la consécration, et l'élévation. Après avoir commémoré la Sainte Vierge, les Saints, les vivants et les défunts, on introduit le Notre Père par une nouvelle litanie. Puis vient la fraction du pain et la communion. Après la communion, les prières d'action de grâce, la bénédiction finale et le Renvoi.
5 - Après la cérémonie, on distribue le pain bénit ; c'est le reste du pain qui n'a pas servi pour l'Eucharistie. On le prend pour le donner aux malades ou à ceux qui n'ont pas pu venir à la Liturgie.
Un portrait de saint Paul datant du 4e siècle, le plus ancien connu à ce jour, a été découvert, il y a deux semaines, dans les catacombes Sainte Thècle à Rome, non loin de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs. Il a été nettoyé grâce au laser.
En concluant l'année Saint Paul dimanche dernier, Benoît XVI a annoncé qu'un sondage avait été effectué cette année dans le sarcophage que l'on estime être celui de saint Paul, à Saint-Paul-hors-les-Murs. Ce sarcophage était visible depuis 2006 , par une ouverture pratiquée sous l'autel principal de la basilique. Il porte l'inscription « Paul apôtre martyr » (« Paulo Apostolo Mart » en latin). La plaque de marbre indiquant le nom de l'apôtre est percée de trois trous qui servaient peut-être à faire passer des mouchoirs ou des linges, selon la pratique - du vivant de Paul - décrite dans les Actes des Apôtres : « Dieu faisait par les mains de Paul des miracles peu ordinaires, à tel point même qu'on appliquait sur les malades des mouchoirs ou des linges qui avaient touché son corps : les maladies les quittaient alors et les esprits mauvais s'en allaient » (Actes 19, 11-12). (pour plus de précisions, se référer à cet article)
L'authenticité de cette tombe ne fait maintenant plus aucun doute. Néanmoins, le sarcophage, en pierre, de 25 cm d'épaisseur, n'avait pas encore été ouvert.
Dimanche dernier, le pape décrivait ainsi l'enquête et son résultat : « dans le sarcophage, a été pratiquée une toute petite perforation pour introduire une sonde spéciale, grâce à laquelle ont été relevées des traces d'un tissu précieux en lin coloré de pourpre, laminé d'or fin, et d'un tissu de couleur bleu avec des filaments de lin ».
Mais ce n'est pas tout. Le pape a ajouté que l'on avait relevé « la présence de grains d'encens rouge », de « substances protéiques et calcaires » et de « fragments d'os », qui avaient été soumis à l'examen du carbone 14, effectué « par des experts ignorant leur provenance » : ils ont conclu qu'il s'agissait d'ossements appartenant à « une personne ayant vécu entre le 1er et le 2e siècle ».
Pour Benoît XVI, « cela semble confirmer la tradition unanime et incontestée qu'il s'agisse des restes mortels de l'apôtre Paul ». (voir cet article)