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  • Adoration du mardi

    Ce mardi 27, reprise de l’adoration du St Sacrement le mardi de 15H à 18H à l’oratoire St Jean Marie Vianney à St Pierre. Elle continuera durant l’Avent.

    Durant cette adoration, nous sommes invités à prier pour la vie de notre paroisse et à confier au Seigneur tous les projets pour annoncer l’Evangile aux pratiquants, à ceux du seuil qui ne viennent que de temps en temps, à ceux qui demandent les sacrements, aux hommes de bonne volonté qui habitent notre quartier. RIEN NE PEUT SE FAIRESANS LE CHRIST ! Plus nous serons à adorer et à intercéder, plus notre action sera féconde.

     Rappelons-nous bien ! Ceux qui n’auront pas reçu l’Evangile sans leur faute seront sauvés... Mais nous, si nous n’avons pas annoncé l’Evangile comme le Christ le demande, que dirons-nous de crédible pour notre défense quand nous serons face à Lui ? Père Jacques Bombardier

  • Lecture du catéchisme de l'Eglise catholique - deuxième fiche

    Article 2 : transmission de la Révélation divine. N° 74 à 100

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    TRANSMISSION DE LA REVELATION 

    Dans les numéros précédents, le Catéchisme a montré que la Révélation est une initiative libre et amoureuse de Dieu pour les hommes. Les hommes cherchent l’Absolu à tâtons et n’arrivent pas à découvrir vraiment qui est Dieu. Dieu vient au devant et se fait connaître.

    Mais comment se transmet cette révélation divine ?

    - elle est pour tous les hommes (n°74)

    - elle se transmet par la Tradition apostolique (n°75-76)

    - oralement par la prédication des apôtres
    - par écrit (les Evangiles et les épîtres)

    Cette Tradition apostolique se continue dans la succession apostolique : ce point est un des acquis de Vatican II dans « Dei Verbum » abondamment cité dans ces chapitres (voir les notes : DV revient sans cesse) : n° 77-79. La succession apostolique c’est la succession des évêques depuis les apôtres, « de main en main ». Ce qui fait de la transmission de la révélation par l’Eglise une transmission vivante, vivante de l’Esprit Saint qui l’anime. C’est cela qu’on appelle la Tradition.

    Le n°79 résume parfaitement l’ensemble : « ainsi la communication que le Père a faite de lui-même par son Verbe (Jésus incarné) dans l’Esprit Saint (qui reposait sur Jésus mais aussi sur les apôtres et les évangélistes) demeure présente  et agissante dans l’Eglise. Pas de Bible sans Eglise.

    Tous ces préliminaires préparent les n° 80-83  qui définissent les rapports entre Tradition et Ecriture, question traitée mais d’une manière incomplète au concile de Trente :

    L’Ecriture (= la Bible) et la Tradition  ont une source commune (80) : le Christ qui a parlé et qui a promis de demeurer dans son Eglise jusqu’à la fin.

    L’Ecriture et la Tradition sont deux modes distincts mais unis de transmettre la révélation. (81) : l’Ecriture est la révélation mise par écrit et la Tradition est la transmission et l’explicitation de l’Ecriture au long des siècles sous la conduite des évêques successeurs des apôtres, sans interruption.(82).

    Tradition et traditions : n° 83 distinction introduite par le Père Congar.

    INTERPRETATION DE LA REVELATION

    Les numéros précédents ont montré comment se transmettait de manière assurée la Révélation divine. La transmission faite, il faut comprendre ce qu’elle dit ! C’est l’objet des numéros 84 à 100.

    C’est tout le peuple de Dieu uni aux évêques qui a reçu la Révélation.(84). Tous les fidèles ont donc la grâce de pouvoir lire la révélation et de chercher à la comprendre, laïcs et pasteurs.

    La place du magistère : (85-87) : Qui, en fin de compte, si nécessaire, peut trancher pour interpréter un passage de la Révélation ? Le magistère de l’Eglise… c’est-à-dire les « évêques en communion avec le successeur de Pierre, l’évêque de Rome. » (85) Mais ce magistère n’est pas au-dessus de la Parole de Dieu ! Il est soumis à cette Parole comme tous les fidèles (86). Le Seigneur attend de tout fidèle une obéissance du cœur  à l’enseignement du magistère. (87) Mais tout enseignement du pape ou des évêques n’est pas magistère extraordinaire (infaillible) :

    Les n° 88-90 précisent :  l’autorité du magistère est infailliblement engagée quand il définit les dogmes.

    Un dogme est une balise pour nous aider à respecter le mystère de Dieu dans notre foi sans le réduire à notre petite mesure ! (89)

    ex : les dogmes christologiques définis à Nicée, Constantinople et Chalcédoine sont pour nous faire respecter le mystère du Christ vrai Dieu et vrai homme… la tentation des chrétiens étant sans cesse d’arranger ce mystère avec la raison en diminuant ou en faisant disparaître un des deux termes, homme et Dieu !

    Le peuple de Dieu a un sens surnaturel de la foi qui lui vient de son baptême et de sa confirmation ainsi que de sa vie spirituelle.(n°91 à 95)… surtout le n° 92.-93 . Ex : le culte ininterrompu du peuple fidèle sur la tombe de Fran Angelico à Rome a conduit l’Eglise à la proclamer bienheureux alors qu’aucun procès de béatification en bonne forme ne pouvait être engagé.

                LA SAINTE ECRITURE  (n° 101 à 141)

    Ce chapitre est tout entier un résumé de la constitution Dei Verbum de Vatican II.

    101 : une merveille ! Dieu parle en langage humain, annonce cachée de la future Incarnation du Verbe.

    102-104: en fait, tout le texte de l’Ecriture (Ancien Testament comme Nouveau) est UNE UNIQUE PAROLE DU CHRIST, VERBE DE DIEU. On vénère les Ecritures comme on vénère le Corps du Christ. Dieu converse avec chacun de nous.

    105-108 : Dieu est l’Auteur de l’Ecriture. C’est ce qui fait la grande originalité de ces textes ! Les auteurs écrivent sous l’inspiration mais utilisent leurs capacités humaines ; ils ne sont pas en transe quand ils écrivent, ils ne sont des moyens passifs sous possession divine. Ils sont de vrais auteurs (106) Mais il faut aussi penser que leurs écrits sont inspirés pour ce qui concerne notre salut… et non les données médicales du temps qu’ils transmettent par exemple (107). Mais la religion chrétienne n’est pas une religion du livre mais de la Parole qui a un visage, celui de Jésus. (108)

    109-114 : comment interpréter l’Ecriture ? Seulement sous la conduite de l’Esprit Saint et pas seulement selon les techniques d’interprétation des textes littéraires (111). Mais il faut chercher l’intention des auteurs,

    bonne interprétation :

    A – attention portée au contenu et à l’unité de toute l’Ecriture : la Bible se comprend quand on la lit toujours comme un ensemble cohérent.(112)

    B lire dans l’esprit et les connaissances établies de la Tradition de l’Eglise (113)

    C En ayant toujours à l’esprit la cohérence et la cohésion des données diverses des la foi.(114)

    115-119 : une tradition de lecture qui remonte aux Pères de l’Eglise. En tout texte voir plusieurs niveaux :

        A – le sens littéral (historique) du texte
        B -  le sens  spirituel :
             1 – allégorique :  ex : dans le Bon Berger du Ps 22, je vois le Christ.
             2 -  moral : le texte m’exhorte à une conduite morale
             3 - anagogique : le texte me parle de la fin des temps. Du Royaume de Dieu. 

    COMBIEN DE LIVRES DANS LA BIBLE ? (N°120 127)

    Aucun livre biblique ne donne la liste !

    121 122-123 : On ne peut se passer Ancien Testament qui prépare le Christ et ne fait qu’un avec le Nouveau

    124-127 :  C’est la révélation définitive. Les Evangiles en sont le cœur. Ils ont été formés en 3 étapes et ils sont sous 4 formes différentes qui ont chacune leur importance.

    128-130 : les deux parties de la Bible ne font qu’une et le rapport entre les deux parties est souvent celui-ci : les événements de l’Ancien testament et les prophéties annoncent le Christ, préfigurent le Christ. (C’est ce qu’on appelle la typologie n°129- 130)

    130-133 : L’Ecriture est le point d’appui de l’Eglise, la force de la foi, la nourriture de l’âme… Donc il faut que l’accès à la Sainte Ecriture soit largement ouvert aux chrétiens  »

    L’Ecriture est l’âme de la théologie (cela paraît évident mais n’était pas la pratique de l’Eglise au moment du concile).

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  • Lecture du catéchisme de l’Eglise catholique - Première fiche

    3-4 novembre 2012credo.jpg

    Chaque fiche paraitra le 1er  et le 3ème dimanches de chaque mois. Vous aurez donc environ 15 jours pour faire la lecture de la section proposée et introduite par cette fiche.

    Cette fiche concerne les n° 26 à 73.

    N°26 : Ce qui est à remarquer c’est la logique : « la foi de l’Eglise telle qu’elle est confessée dans le credo, célébrée dans la liturgie, vécue dans la pratique des Commandements et dans la prière. » D’emblée, on voit bien le lien entre ces différentes réalités qui sont des composantes indispensables du « croire ».

    N° 27-30 : L’homme est fait pour Dieu, c’est dans son être d’homme. La foi est possible car Dieu a créé l’homme – tout homme - capable de communier à Dieu. La recherche religieuse des hommes (à travers les religions) montre que l’homme est un être religieux (n°28)

    Mais, c’est le n°29, peut « être oublié, méconnu ou rejeté par l’homme. » Noter les 3 nuances : oubli, présent mais non compris par l’homme, rejeté consciemment… La citation de la Genèse 3/8-10 illustre poétiquement  ces attitudes.

    N°30 : l’homme peut oublier Dieu, mais Dieu ne cesse d’appeler l’homme et de susciter la recherche sincère de l’homme. La longue citation de St Augustin illustre cette longue recherche de Dieu qui fut celle du grand docteur de l’Eglise aux 4è et 5è siècles. Il sait de quoi il parle !

    Noter aussi 2 citations du Concile « Gaudium et spes ». Le KT rassemble beaucoup de documents : Ecriture Sainte, Pères de l’Eglise, Documents du Concile Vatican II.

    N°31 à 35 : Dieu a fait l’homme pour le connaître. Quels chemins peut-il emprunter pour aller à Dieu ? Ces paragraphes résument une réflexion traditionnelle sur les « Chemins (= voies) de réflexion qui mènent à Dieu » ce qu’on a appelé un temps d’une manière inappropriée, les « preuves de l’existence de Dieu ». C’est le sentiment de la fragilité du monde et de l’homme qui passent rapidement,  qui ouvre à Celui qui fait tout exister ! C’est le sentiment de la petitesse de l’homme devant la grandeur et l’immensité du Ciel, qui fait pressentir Celui qui a tout créé.

    L’homme peut aussi découvrir en lui une aspiration à l’absolu, à l’infini.. qui lui révèle en creux l’appel à Dieu qui est en lui.

    Mais cette connaissance a ses limites : n° 35 à 38 : l’homme peut pressentir l’existence de Dieu mais ne peut pas entrer dans l’intimité de Dieu ni savoir qui il est ; il peut découvrir une loi morale inscrite au fond du cœur de l’homme mais difficilement s’en rappeler le contenu. C’est un enseignement clair du Concile Vatican I et du Pape Pie XII.

    N° 39 : L’homme peut par sa raison (= sa réflexion, sa méditation profonde sur l’existence) connaître l’existence de Dieu ; on peut donc parler de Dieu à tout homme, il peut comprendre. Mais cette connaissance selon la raison reste limitée comme notre manière de parler de Dieu(40) … même si de nombreuses qualités que l’on trouve dans les créatures (vérité, bonté, beauté) peuvent nous aider à approcher Dieu : nous pouvons nommer Dieu à partir des perfections de ses créatures qui reflètent la beauté de Dieu. (41) Mais même ainsi nous devons encore purifier notre langage sur Dieu ! (42). Dieu est ineffable (on ne peut pas dire qui Il est, inexprimable) incompréhensible, invisible, insaisissable (par notre raison, notre affectivité). Il faut donc tenir à la fois que certaines qualités des créatures peuvent nous faire découvrir Dieu mais qu’en même temps, ces mots « justes » ne peuvent pas nous dire exactement et parfaitement qui est Dieu : Il dépasse complètement toutes ces notions que nous  avons et tous les mots que nous utilisons pour parler de Lui. (43)

    Au n°52, on nous dit que « Dieu habite une lumière inaccessible » comme dit St Paul.

    Pour que l’homme s’approche en vérité de Dieu, il faut que Dieu s’approche de lui : c’est la REVELATION. (N°50 à 73) Le christianisme comme le judaïsme n’est pas une religion (démarche de l’homme qui cherche Dieu) mais une foi (une adhésion à Dieu qui SE REVELE.)

    N°51-53 : partant de la magnifique citation de Vatican II « Dei verbum », le catéchisme rappelle que Dieu a voulu parler aux hommes et les conduire à partager sa vie divine ! Pure gratuité ! Sans autre raison que l’amour surabondant pour les hommes ! Cette révélation a pour objet :  donner la vie divine aux hommes, en faire des « enfants adoptifs » et révéler qui est Dieu. (51-52). C’est ce qu’on appelle le DESSEIN de DIEU (= son projet) et Dieu le réalise « par des paroles et des actes » : en Dieu les deux sont intimement liés. Pour Dieu, Dire c’est Faire et Faire c’est Dire. (53). Cette révélation se fait par étapes… pour que selon St Irénée évêque de Lyon au 2è siècle, « Dieu et l’homme puissent s’accoutumer l’un à l’autre ». (N° 54 à 67)

                Les différentes étapes :

    1 – 54-55 : le premier témoignage que Dieu donne de son existence à tous les hommes, c’est la création et la révélation aux premiers hommes

    2 – l’alliance avec Noé : 56-58. Economie divine= dessein de Dieu se réalisant par étapes dans l’histoire. L’alliance avec Noé, c’est l’alliance avec tous les hommes « groupés en nations », divisés entre eux et incapables de faire leur unité. Le péché empêche l’unité et la confession d’un Dieu Unique. 57. Cette Alliance dure jusqu’à la proclamation de l’Evangile « aux nations », c’est-à-dire jusqu’à la fin des temps. (58)… même s’il y a des « justes »parmi ces nations. C’est à la Pentecôte que toutes les nations seront unies dans l’Eglise.

    3 – Alliance avec Abraham : 59-61 Pour rassembler l’humanité dispersée, Dieu créé un nouveau peuple autour de la foi en choisissant Abraham le croyant. Ce peuple est la racine sur laquelle seront greffées toutes les nations pour faire l’Eglise.

    4 – Ce peuple nouveau,  Israël, Dieu le forme par la délivrance d’Egypte et le Don des Dix Paroles de Vie au Sinaï, éveillant en lui l’attente du sauveur promis. Israël témoigne de Dieu face aux nations, ils sont nos frères aînés. (63 selon l’enseignement de Vatican II). Ce peuple, Dieu le forme par les prophètes  et la constitution d’un petit peuple pauvre et humble … dont plusieurs figures féminines sont la réalisation. (64)

    5 – La longue Economie du salut culmine en Jésus en qui Dieu dit tout ce qu’il a à dire aux hommes. (65). Noter la magnifique citation de St Jean de la Croix.

    6 – Du coup, si Dieu a tout dit dans le Christ – à l’Eglise au long des siècles de méditer, d’approfondit, de découvrir le message – il n’y a pas d’autre révélation à attendre. Même les révélations privées ( à Catherine Emmerich par exemple, à Maria Valtorta…) n’appartiennent pas au dépôt de la foi ! (67)

    Les numéros en italiques dans le catéchisme, regroupés sous la rubrique « en bref » sont des résumés plus simples des paragraphes précédents.

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    Posez vos questions dans les commentaires !

  • Introduction à la lecture du catéchisme de l’Eglise Catholique.

    catechisme-de-l-eglise-catholique.jpg            Ce fut une demande des évêques au Pape Jean Paul II d’écrire un nouveau catéchisme de l’Eglise… le dernier officiel étant celui du Concile de Trente (XVIème siècle). Ce fut le travail d’une commission présidée par le Cardinal Schönborn, archevêque de Vienne en Autriche. Tous les évêques y furent associés ainsi que de nombreux théologiens, fidèles… Avec beaucoup d’aller et retour entre les associés à la rédaction et la commission centrale. De très nombreux amendements furent pris en compte et le texte a été pesé pour être le plus simple et le plus précis possible.

                Ce catéchisme présente la foi catholique en puisant ses sources dans la Bible bien entendu, chez les Pères de l’Eglise et les liturgies (latines et orientales), dans la vie et les écrits des saints et des docteurs de l’Eglise ainsi que dans le Concile Vatican II et l’enseignement magistériel des papes et des évêques.

    Catéchisme d’Eglise… donc principalement lecture en Eglise !

    Durant cette année de la foi, c’est ce que je vous propose…

                CHARTE DU TRAVAIL DE LECTURE

    D’abord un travail personnel guidé à l’aide d’une fiche deux fois par mois… jusqu’en novembre 2013 clôture de l’année de la foi !

    Pas un exposé sur… qui dispense de lire ! mais une lecture personnelle guidée au cours de laquelle vous notez vos difficultés… et vos découvertes.

    Puis, tout en continuant le travail personnel, à partir de mars, des rencontres pour échanger sur la lecture déjà faite !

    Les feuilles n’arriveront qu’à ceux qui sont inscrits !... car je me méfie de la consommation vorace de papier des chrétiens qui prennent tant de choses et ne lisent presque rien ! On part donc sur la base d’un engagement.

    Peut-être des lecteurs non paroissiaux voudraient participer… c’est la raison pour laquelle les fiches de lecture seront mises en ligne régulièrement sur ce blog. Et vous pourrez faire part de vos remarques. Merci d’avance.