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  • Lecture du catéchisme de l’Eglise catholique - cinquième fiche

    du n° 232 à le Père.

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    232-34 : le texte rappelle que nous sommes baptisés au nom de la Ste Trinité et que c’est en son Nom que nous commençons toute prière. « Au nom » un seul Dieu… et non pas « aux noms ».

    Ce qu’on appelle « le mystère de la Ste Trinité »  (le mot n’est pas dans le Nouveau testament) est le coeur de notre foi : nous héritons de nos frères aînés les juifs, la confession du DIEU UN ; le Christ nous fait découvrir que cette UNICITE est le fruit d’une communion intense entre le Père le Fils et l’Esprit.

    236 : paragraphe plus technique mais clé. Theologia = Dieu en soi, en son intimité, dont le mystère est inconnaissable ;  Oïkonomia (Economie)= les actions par lesquelles Dieu se révèle dans l’histoire des hommes et leur communique sa vie. On ne connaît Dieu que par l’Economie mais l’intimité divine ainsi connue éclaire les actions de Dieu.

    237 : Ce mystère trinitaire de Dieu n’est connu que dans la foi. C’est la confiance en la Parole de Dieu (Ancien testament) et en celle de Jésus qui nous ouvre à ce mystère.

    238-242 : Les Pères disaient : «  Le Père est révélé dans l’Ancien Testament et le Fils suggéré ; dans le Nouveau le Fils est manifesté et l’Esprit Saint annoncé ; l’Esprit est expérimenté dans l’Eglise. »

    239 : le mot Père désigne deux choses : Dieu est à l’origine, à la source de tout ce qui est. Il est l’auteur de tout et l’autorité sur tout. Mais en même temps, il est bonté et tendresse pour toutes ses créatures. Osée nous montre Dieu Père/mère avec les images de parents avec leur nourrisson.

    « Ephraïm est-il donc pour moi un fils si cher, un enfant tellement préféré que chaque fois que j’en parle, je veuille encore me souvenir de lui ? C’est pour cela que mes entrailles s’émeuvent pour lui, que pour lui déborde ma tendresse, oracle du Seigneur. »  Jérémie 31/20)

    « Quand (tu) étais jeune, je t’aimai et de l’Egypte j’appelai mon Fils... Et moi je t’ai appris à marcher, je te prends dans mes bras, je te mène avec des attaches humaines, avec des liens d’amour. Je suis pour toi comme ceux qui soulèvent un nourrisson tout contre leur joue, je m’incline vers toi et je te fais manger... Comment t’abandonnerais-je ? »

    (Osée 11/1-4 et 8)

    Mais attention : ce langage de la foi est vrai et faux : Dieu n’est pas père comme nous le sommes, même si la foi emprunte son langage à l’expérience humaine ! Personne n’est père comme Dieu !

    240 : Jésus a révélé que Dieu est d’abord Père du Fils qu’il est ! Et pourtant même cette expression doit être corrigée : le Fils n’est pas plus jeune que le Père comme dans les relations humaines ! Etre Père, c’est se donner tout entier au Fils ; être fils, c’est se recevoir tout entier du Père.

    242 : c’est  ce que veut dire « CONSUBTANTIEL » : non seulement Dieu et le Christ sont « de même nature divine » mais ils sont « un seul être vivant, une seule substance ». D’où les titres donnés à la suite de cette affirmation dans le Credo » : « engendré du Père, lumière de lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu ».

    243-246 : Jésus annonce la venue de l’Esprit. Jusque là compris comme une force qui s’emparait des prophètes pour les faire prophétiser ou des rois pour qu’ils gouvernent, l’Esprit est annoncé par le Christ comme une Personne – le Paraclet, le Consolateur et non la Consolation -  qui viendra après le départ du Christ Ressuscité. D’où l’expression de t Grégoire de Naziance : « l’Esprit est expérimenté dans l’Eglise ». Et sa venue achève la révélation du mystère intime de Dieu.

    246-7-8 : le fameux filioque, pomme de discorde entre orthodoxes et catholiques pour eux motifs :

    a) 247 : les circonstances de l’ajout de cette formule dans un credo établi au concile de Nicée-Constantinople par une habitude liturgique qui n’a pas été discutée avec toute l’Eglise qui a écrit et voté le texte du Credo.

    b) 248 : les orthodoxes et les orientaux en général (y compris ceux qui sont catholiques) ont une vision dynamique et économique de la Trinité : le Père source de tout engendre le Fils et envoie l’Esprit par le Fils. Les Occidentaux ont une vision plus statique et plus égale de la Trinité. En Occident on aime l’égalité des personnes et sutout on aime dire que l’Esprit est aussi l’Esprit du Fils en ce sens qu’il n’annonce pas autre chose que ce que  le fils a annoncé ! (Contre la théorie des 3 âges qui sera développée au Moyen Age : l’âge du Père auquel succède l’âge du fils (âge de l’institution) auquel succède l’âge de l’Esprit (libération de toute institution au profit d’une spontanéisme inspiré) (cf théorie de Joachim de Flore qui a inspiré beaucoup de penseurs jusqu’à Marx y compris).

     Voici un bon résumé de la question du point de vue des sources bibliques.

    L’expression « filioque » fut ajoutée vers la fin du 7ème s. par l’Eglise latine au symbole de Nicée (325) –Constantinople (381). Elle signifie que le Saint Esprit procède du Père « et du Fils » comme d’un seul principe. Cet ajout s’appuie principalement sur Saint Augustin. Il vise aussi à maintenir plus fermement la consubstantialité du Père et du Fils.

    La modification n’est pas acceptée par les Grecs, même si au concile d’union de Florence (1439) les deux parties se soient retrouvées d’accord sur le caractère justifié du « filioque ». Aujourd’hui, catholiques et orthodoxes reconnaissent cependant que la question du filioque fut un prétexte au schisme (1054) plus qu’une cause réelle.

    Pour les orthodoxes, le Père seul est le principe sans principe des deux autres Personnes trinitaires, l’unique source du Fils et du Saint Esprit. Le Saint Esprit tirerait donc son origine du Père seul, comme le confirme Mt 10, 20 : « Ce n'est pas vous qui parlerez, mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous ».

    Mais si nous prenons Ga 4, 6 : « Et la preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils qui crie : Abba, Père ! », ce sont plutôt les catholiques qui semblent avoir raison.

    Compliquons encore les choses : Jn 15, 26 : « Lorsque viendra le Paraclet, que je vous enverrai d'auprès du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage ». Les orthodoxes ont raison de dire que « l’Esprit vient du Père » ; les catholiques ont raison de dire que c’est Jésus qui nous l’envoie d’auprès du Père…

    La compréhension commune, qui respecte les divers passages bibliques qui font allusion à l’envoi de l’Esprit serait : « le Père nous envoie l’Esprit par le Fils », comme semble l’enseigner Ac 2, 32-33 : « Dieu l'a ressuscité, ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Et maintenant, exalté par la droite de Dieu, il a reçu du Père l'Esprit Saint, objet de la promesse, et l'a répandu. » 

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  • Année Renaissance à Nancy

    Chers amis : voici les propositions faites par le diocèse de Nancy et de Toul en collaboration avec l’Institut des Sciences Religieuses de Nancy pour participer à l’année Renaissance voulue par les élus de notre ville. Cette période riche en peinture, sculpture, réflexion littéraire et philosophique est aussi très riche sur le plan religieux : les catholiques de l’époque ont participé à la Renaissance, ils ont senti toute la nouveauté mais aussi les périls  de cette période, … par les grands saints, ils ont rénové l’Eglise et gardé souvent le meilleur de ce bouillonnement culturel. Les visites, les conférences, la Journée d’Etudes veulent le montrer à l’échelle de notre région. Venez nombreux, nous vous attendons pour découvrir avec vous cette belle époque !    

    nancy renaissanceConférence inaugurale   Grand Salon de l’Hôtel de Ville
    Mercredi 10 avril 2013 à 20H30 en collaboration avec l’ISR
    Monsieur Marc FUMAROLI, de l’Académie française : Qu’est-ce que la Renaissance ?

    Visites Conférences

    Samedi 16 mars
    Blénod les Toul : Hugues des Hazards, un évêque de Toul, réformateur, à la Renaissance  avec M Dominique Notter et l’association   Présentation de la personnalité de l’évêque H des Hazards. Visite de l’enclos épiscopal de la Renaissance, du château et du tombeau. Présentation d’un ouvrage de l’évêque : les Statuts synodaux de 1517. 

    Dimanche 14 avril
    Bar le Duc et  St Mihiel: au pays de Ligier Richier
    Avec M Bernard Prud’homme conservateur des Antiquités et Objets d’Art de la Meuse et Me Noëlle Cazin conservatrice du Musée de St Mihiel. La Ville Haute Renaissance de Bar le Duc, la collégiale et l’Ecorché de Ligier Richier, le collège Gilles de Trêves… Les œuvres de Ligier Richier à St Mihiel (sépulcre et pamoison) la Renaissance dans la bibliothèque monastique.   

    Samedi 25 mai
    Le chapitre de St Dié, - Gymnase vosgien - à la Renaissance et l’Amérique
    Visite de l’ensemble cathédral et histoire de la passion cartographique  et géographique d’un chapitre de chanoines humanistes  à la Renaissance.   

    Samedi 8 juin
    Pont-à-Mousson : l’Université jésuite et la vie estudiantine à la Renaissance : une pépinière de saints et de savants.
    Avec M Jean-François Bauer conservateur du Musée de Pont à Mousson. Histoire de l’université et visite des lieux, présentation de la vie estudiantine et des saints formés à Pont à Mousson : St Pierre Fourier, Vénérable Didier de la Cour, Vénérable Servais de Lairuelz  

    Journée d’études
    Dimanche 2 juin
    La place et le rôle du Concile de Trente : 1545-1562
    9H-17H et 17H15 messe, dans les locaux du Collège St Sigisbert à Nancy.

    Expositions (MAI-AOÛT) Deux grands saints du XVIè « présents » à Nancy…
    A St Sébastien : « Sur les traces des Jésuites, fils de St Ignace, à Nancy et environs »
    A St Epvre :« St Philippe Néri, dans la Rome de la Renaissance »

    Bulletin d'inscription et tract à télécharger : recto et verso

  • Photos de la mission de Noël

    Pendant la Mission de Noël espérance pour tous, nous avons accueilli au repas paroissial de cette mission (nous étions 110) un groupe des Travailleuses missionnaires de Domremy qui a présenté plusieurs danses ou mimes de passages de l'Evangile pour nourrir aussi notre réflexion... et nous réjouir davantage ensemble.

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  • Lecture du catéchisme de l'Eglise catholique - quatrième fiche

    n° 175 à 227 : Les symboles de la foi et la foi en Un seul Dieu.

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    Les n° 185 à 197 présentent les formules pour professer sa foi. Car comme le dit le n° 185 : « la communion dans le foi a besoin d’un langage commun de la foi. » qui soit normatif pour tous, qui s’impose à tous. Le n° 186  explique comment cette formule de foi a été composée et le 188 ce qu’est un symbole de foi.

    Le symbole de foi baptismal 189-90 est composé d’une manière spécifique pour que le baptisé professe bien la foi en la Trinité : c’est celui que nous utilisons à la Vigile pascale pour renouveler nos promesses baptismales. La confession de foi est composée en articles c’est-à-dire en propositions articulées entre elles.

    Les n° 192-195 rappellent quelques-uns des nombreux symboles de foi qui ont existé dans l’Eglise et présentent les deux le plus couramment utilisés avant d’affirmer que le catéchisme suivra le Symbole des Apôtres (196). J’insiste sur le n°197 : « Réciter le credo, c’est entrer en communion avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint, c’est entrer en communion avec l’Eglise tout entière. »

    Je crois en Dieu « le premier et le Dernier, commencement et fin,

    Le Père , première personne de la Trinité, Créateur car la création est le commencement et le fondement des œuvres de Dieu. » (198)

    Tout le symbole parle de Dieu et de l’homme et du monde par rapport à Dieu. (199). Je crois en UN SEUL Dieu dit le symbole de Nicée – Constantinople, ce que ne fait pas celui des apôtres. C’est toute l’œuvre d’Israël guidé par Moïse et les prophètes de porter la révélation que Dieu est l’Unique. (201). Et même si la foi chrétienne affirme que Jésus est Seigneur (=c’est-à-dire Dieu), elle confirme l’héritage juif : nous croyons en un seul Dieu, communion du Père du Fils et de l’Esprit Saint. (202. Voir la citation du Concile de Latran IV)

    Cette confession de l’Unique Dieu est le témoignage d’Israël à qui Dieu s’est d’abord révélé : n° 203-204. Le catéchisme fait alors l’inventaire des Révélations successives et progressives de Dieu.

    205 : le Dieu Vivant, fidèle compatissant qui va libérer son peuple. Celui qui est : le sommet de la révélation à Moïse au Buisson ardent. Nom mystérieux – on ne saura jamais totalement qui est Dieu – le Dieu qui se révèle reste le Dieu caché, son Nom est ineffable, on ne doit pas le prononcer. (206) En fin de compte, on peut dire « je suis celui qui suis » mais aussi « je serai celui que je serai » mais aussi « j’étais qui j’étais » mais aussi « je suis qui je serai », « j’étais qui je suis, j’étais qui je serai »… Souvent l’Ecriture dit « Je suis » d’une manière absolue. Je suis l’Eternel, c’est-à-dire je suis le Dieu de tes Pères (Ex 3/6 passé) je suis avec toi (présent) je serai avec toi (Ex 3/12 futur).(207) Devant une telle grandeur, l’homme découvre sa petitesse : 208… que ce soit Moïse devant le Buisson ou Pierre devant Jésus dans la barque. C’est pourquoi l’homme ne prononce pas le Nom de Dieu. (209)

    Dieu de tendresse et de pitié (210-211) C’est le complément de la révélation du Buisson, c’est la révélation à Moïse dans l’anfractuosité du rocher. Première révélation que pour Dieu, Etre, c’est Aimer. (211). Approfondissement de la révélation que Dieu est : (212-213). La découverte du Dieu créateur, maître de l’histoire, le Dieu qui est toujours le même, fidèle à ses promesses,… Dieu Est : il est la plénitude de l’Etre, de toute perfection, sans origine ni fin. Toutes les créateurs ont reçu de Lui l’Etre.

    Pour Dieu, Etre c’est Aimer et Etre Vérité. (214-221) Celui qui Est, est Celui qui riche en grâce et en fidélité. Ce qu’Il dit, il le fait toujours, il est la Vérité même et le péché a justement été un mensonge ! Le Dieu qui Est, qui Aime et qui est Vérité est le Créateur qui tient le monde dans la Vie et l’ordre. (216). Malgré  tout, l’Etre de Vérité qu’est Dieu est aussi le Pardon qu’Israël a expérimenté longtemps et que les Chrétiens ont contemplé sur la Croix du Christ. « Dieu n’a cessé de sauver son peuple…Cet amour de Dieu est plus fort que l’amour d ‘une mère pour ses enfants, Dieu aime son  peuple plus qu’un Epoux aime sa bien- aimée, cet amour est vainqueur même des pires infidélités… » jusqu’à la mort sur la Croix !(218-19-20):« Père pardonne-leur ! »

    St Jean conclut ce « portrait de Dieu », héritier de toute l’expérience biblique : Dieu est Amour.(221)

    Les numéros 222-227 tire les conséquences pour notre vie de cette foi biblique en UN SEUL DIEU : Voilà quelques clés pour vérifier si notre vie est suffisamment le reflet de notre proclamation de foi !

    223 : connaître la grandeur de Dieu, vivre en sa Présence et le servir en premier.

    224 : vivre dans l’action de grâces puisque tout ce que nous sommes, nous l’avons reçu de Lui !

    225 : connaître l’unité et la vraie dignité de tous les hommes, créés par Dieu à sa ressemblance.

    226 : Bien user des choses créées comme données par Dieu… selon le belle prière de St Nicolas de Flue citée dans le catéchisme.

    227 : vivre dans la totale confiance en Dieu… Selon la belle prière de Ste Thérèse d’Avila.

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