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  • Pentecôte

                L’oraison de ce dimanche de Pentecôte parle de la fête du jour comme «l’accomplissement de l’œuvre de Dieu. » Qu’est-ce à dire ? Réveillons nos mémoires pour nous souvenir de la grande introduction biblique des 11premiers chapitres de la Bible.

     

                * Tout commence par le récit de la Création de l’univers et de l’homme « à l’image et ressemblance de Dieu »« Et L’esprit de Dieu planait sur les eaux. »

                * L’Alliance que Dieu proposait à l’homme supposait le respect de la limite de la créature, symbolisée par le fruit interdit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. La transgression d e l’homme et son refus de demeurer et grandir à sa place conduit à la mort, à la peur de Dieu quand « le Seigneur vient voir Adam dans le jardin à la brise du soir », la dureté du travail de la terre…         * Puis une propagation avec le meurtre d’Abel par Caïn, et en final, au chapitre 11, à Babel, la construction par les hommes d’une civilisation uniforme pour « se faire un nom face à Dieu ». Dieu force l’humanité à la différence et contre l’uniformité, a la dispersion.

                Enfin, apparaît le verset 1 du chapitre12 : « Dieu dit à Abraham… » C’est le commencement de l’ouvre de Dieu pour poursuivre son dessein éternel et permettre à l’homme de partager sa nature divine.

                La Pâque du Christ accomplit – achève et mène à sa perfection – le dessein du Père… par étape.

                * Devenu homme, Jésus a sanctifié toutes les étapes de la vie de l’homme. Et Jésus est l’homme fidèle à Dieu en tout, comme Adam aurait du être. Il résiste aux tentations et il n’y a pas le mal en lui.

                * Il descend dans la mort pour la vaincre, pour rouvrir le chemin vers le Père et la Vie.

                L’homme a de nouveau accès au Père. Et pendant 40 jours, les apôtres vivent dans la proximité du Christ Ressuscité eux « qui ont mangé et bu avec Lui après sa résurrection » comme dit Pierre.

                * L’Ascension signe l’effacement du Christ qui demeure présent auprès des siens, effacement qui permet à l’Esprit Saint de venir : cet Esprit est « la puissance grâce à laquelle le Seigneur exalté demeure présent au milieu de l‘histoire du monde comme principe d’une histoire nouvelle et d’une monde nouveau. »[1]

                * Alors la Pentecôte arrive : l’Esprit qui planait sur les eaux à la création tombe sur les apôtres pour renouveler la face de la terre et l’homme qui habite sur cette terre :

                           = Rénovation de « la création qui gémit dans les douleurs d’un enfantement du monde nouveau qui dure encore ».

                            = Rénovation de l’homme que décrit si bien le poème liturgique d’aujourd’hui :

      

    Sans ta puissance divine,
 il s’agit de la puissance créatrice et recréatrice de l’Esprit Saint

    il n’est rien en aucun homme,


    rien qui ne soit perverti.

     

    Lave ce qui est sordide,     le fond de vase qui au fon de notre cœur et qui remonte parfois

    
baigne ce qui est aride,
   notre amour si timide, nos paroles si dures….

    guéris ce qui est blessé.    Blessures que nous avons reçu et qui nous bloquent

     

    Assouplis ce qui est raide, nos raideurs morales, nos jugements des autres ou de nous-mêmes

    
réchauffe ce qui est froid,
 si peu de ferveur, un amour si froid

    rends droit ce qui est faussé. Que d’idées fausses en nous qui ne sont pas selon Dieu

     

                On le voit : l’accomplissement du dessein de Dieu, la venue du Royaume ne se fait pas d’un coup de baguette magique ! Mais avec nous, par nous, de cœur à cœur et dans le secret, comme la résurrection elle-même reste dans la groupe des disciples. L’accomplissement de l’ouvre de Dieu commence à Pentecôte dans le secret pour s’achever à la fin des temps dans la Gloire. Amen.

     

    [1] Ratzinger Foi chrétienne hier et aujourd’hui p. 238

  • Pèlerinage à Troyes

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    Un beau pèlerinage…

     

                Le Jour de l’Ascension, nous avons vécu un très beau pèlerinage paroissial à Troyes, nous étions 58. Il s’agit du premier déplacement pour découvrir les richesses spirituelles et artistiques des nouvelles composantes de notre Grande région, Grand Est. Après Troyes nous irons en Champagne du Nord autour de Reims, puis dans les Ardennes et en Alsace.

                Nous avons gagné Troyes en chantant les laudes et en nous arrêtant à l’abbaye de Montier en Der – autrefois diocèse de Toul – puis nous avons participé à l’eucharistie à la cathédrale autour de Mgr Marc Stenger l’évêque de Troyes et la communauté habituelle de la cathédrale. Nous étions heureux de prier avec les chrétiens du lieu. Le Père Dominique Roy recteur nous a fait une magnifique visite, spirituelle et artistique à la fois, de cette splendide cathédrale, au vaste patrimoine.

                Après un repas sous les arbres de la maison diocésaine, nous avons parcouru la vieille ville – elle la forme d’un bouchon de champagne ! – avec ses magnifiques églises (St Urbain, St Jean du Marché, Ste Madeleine), ses vieilles maisons et ses petites places, le quartier juif et la synagogue du grand maître du Talmud, Rachi… Un long temps de prière à Ste Madeleine nous a permis de méditer sur la fête de l’Ascension – l’ouverture du Royaume aux hommes - avec l’Apocalypse de St Jean.

                Après une visite au cimetière des Innocents transformé en « Jardin blanc » tout fleuri à cette saison et une promenade dans le dédale des vieilles rues du quartier Ste Madeleine, nous reprîmes le bus pour regagner Nancy vers 20H.

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