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MATIN du 4ème Dimanche de Pâques

Bien chers frères et sœurs, Christ est ressuscité Alleluia !

C’est le Jour du Seigneur ! Nous vivons des jours difficiles… qui préparent sans doute d’autres jours difficiles aussi au déconfinement. Aussi, raison de plus de goûter la joie du cœur que Dieu nous donne en ce jour, joie qui coexiste avec une intense prière pour nos défunts afin qu’ils jouissent du bonheur éternel et supplications pour la victoire de ceux qui luttent encore contre la maladie.

Nous prions aussi en ce jour pour les vocations sacerdotales et religieuses.

Saint et heureux dimanche. Bien à vous.

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Le Bon berger avec le coq du reniement de Pierre et le seau pour l’Eau Vive

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Cène ou repas eucharistique dominical

 

La feuille habituelle du dimanche, clic

Le flash de la Résurrection

Chaque jour, une idée pour contempler cette réalité merveilleuse. 
A reprendre durant la journée, à assimiler pour pouvoir en parler à d’autres.

 

Pour sortir de cette situation et redécouvrir, pour mieux l’annoncer, la nouveauté de la foi chrétienne, que faut-il faire ? Essayons de l’exprimer.

Quelle est la nouveauté ?  Voici quelques points :

La nouveauté est que le Christ est le contemporain de tout homme. Tout le témoignage chrétien part de Pâques. Mon témoignage sur ma foi – même à mes propres yeux, quand je m’explique à moi même ce que je crois - doit partir de Pâques et comment je vis de Pâques, indissolublement mort/résurrection de Jésus. C’est le seul moyen de ne pas faire de la morale mais de parler de Dieu et de son intervention dans l’histoire des hommes et dans mon histoire. Vous l’avez sans doute remarqué : les apôtres commencent toujours par cela ! Les savants appellent cela le kérygme : le centre/cœur de la foi.

Le chrétien, en effet, est un homme qui vit du Christ en lui et avec le Christ toute sa vie quotidienne, comme un ami. Et ceci est possible parce que le Seigneur qui a été crucifié, qui est mort sur la Croix dans l’histoire, sous Ponce Pilate, est toujours Vivant aujourd’hui et pour l’éternité et qu’Il a donné l’Esprit Saint. 

Cette proximité intime de Jésus Vivant avec chacun veut dire aussi que la communion avec Dieu le Père créateur, est possible dès maintenant en Lui et par Lui, avant de s’épanouir après la mort dans l’éternité. 

 

Le témoignage du chrétien repose sur les dons objectifs faits par Jésus aux hommes.

Cette communion avec Jésus Vivant n’est pas mentale (des idées), ni sentimentale (du ressenti), ni extraordinaire (ce qui est vivement recherché aujourd’hui), ni liée à mes efforts : elle est un don – le Seigneur est toujours le premier, c’est Lui qui se fait voir à moi de manière très variée et personnelle. Mais cette communion expérimentée personnellement est objective, objectivement donnée dans l’eucharistie et dans l’Evangile qui m’offre le témoignage des témoins oculaires et qui est là pour m’empêcher de me faire un Jésus à mon image et selon mes goûts, encore qu’il soit légitime d’avoir des approches personnelles de Jésus, mais vérifiées à l’Evangile. Cet Evangile – inséparable de l’Ancien Testament - est expliquée par les lettres des apôtres et par la transmission faite par l’Eglise sous la conduite de l’Esprit Saint. (à suivre)

 

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Deux colombes boivent à la coupe d’eau vive.

 

Première Apologie de Saint Justin    (n°66 et 67)

Justin naquit à Naplouse, ville de Palestine bâtie sur l'ancien site de Sichem. Ses parents étaient des païens très aisés qui lui firent faire des études très poussées. Il est alors à la recherche de la sagesse et commence sa longue quête de la vérité qu’il nous a racontée. Il se confie à un maître stoïcien, mais celui-ci ne lui parle pas de Dieu. Il le quitte pour un disciple d'Aristote qui ne s'intéresse qu'à ses honoraires. Les platoniciens lui offrent une doctrine solide et exaltante. Saint Justin pensait avoir trouvé ce qu'il cherchait. Mais sa rencontre avec un chrétien le fait aller plus loin : la vérité tant recherchée, seul le Christ peut la lui donner. A trente ans, devenu chrétien, il ne renie pas sa quête philosophique. Elle est, à ses yeux, une préparation de la révélation chrétienne, chaque doctrine contenant une parcelle de la vérité totale qui se trouve dans le Christ. Il commence alors une carrière d'enseignant, fonde des écoles de philosophie à Ephèse puis à Rome. C'est alors que l'empereur Marc-Aurèle commence sa grande persécution. Saint Justin rédige deux défenses – Apologies - des chrétiens et refuse de sacrifier aux dieux et il est décapité en 165. (d’après Nominis)

 

LXVI. Nous appelons cet aliment Eucharistie, et personne ne peut y prendre part, s’il ne croit à la vérité de notre doctrine, s’il n’a reçu le bain pour la rémission des péchés et la régénération, et s’il ne vit selon les préceptes du Christ. [2] Car nous ne prenons pas cet aliment comme un pain commun et une boisson commune. De même que par la vertu du Verbe de Dieu, Jésus-Christ notre sauveur a pris chair et sang pour notre salut, ainsi l’aliment consacré par la prière formée des paroles du Christ, cet aliment qui doit nourrir par assimilation notre sang et nos chairs, est la chair et le sang de Jésus incarné : telle est notre doctrine. [3] Les apôtres, dans leurs Mémoires, qu’on appelle Évangiles, nous rapportent que Jésus leur fit ces recommandations : il prit du pain, et ayant rendu grâces, il leur dit : « Faites ceci en mémoire de moi : ceci est mon corps. » Il prit de même le calice, et ayant rendu grâces, il leur dit : « Ceci est mon sang. » Et il les leur donna à eux seuls. [4] Les mauvais démons ont imité cette institution dans les mystères de Mithra : on présente du pain et une coupe d’eau dans les cérémonies de l’initiation et on prononce certaines formules que vous savez ou que vous pouvez savoir. 

 

LXVII. Après cela, dans la suite, nous renouvelons le souvenir de ces choses entre nous. Ceux qui ont du bien viennent en aide à tous ceux qui ont besoin, et nous nous prêtons mutuellement assistance. [2] Dans toutes nos offrandes, nous bénissons le Créateur de l’univers par son Fils Jésus-Christ et par l’Esprit-Saint. [3] Le jour qu’on appelle le jour du soleil, tous, dans les villes et à la campagne, se réunissent dans un même lieu : on lit les mémoires des apôtres et les écrits des prophètes, autant que le temps le permet. [4] Quand le lecteur a fini, celui qui préside fait un discours pour avertir et pour exhorter à l’imitation de ces beaux enseignements. [5] Ensuite nous nous levons tous et nous prions ensemble à haute voix. Puis, comme nous l’avons déjà dit, lorsque la prière est terminée, on apporte du pain avec du vin et de l’eau. Celui qui préside fait monter au ciel les prières et les eucharisties autant qu’il peut, et tout le peuple répond par l’acclamation Amen. Puis a lieu la distribution et le partage des choses consacrées à chacun et l’on envoie leur part aux absents par le ministère des diacres. [6] Ceux qui sont dans l’abondance, et qui veulent donner, donnent librement chacun ce qu’il veut, et ce qui est recueilli est remis à celui qui préside, et il assiste les orphelins, les veuves, les malades, les indigents, les prisonniers, les hôtes étrangers, en un mot, il secourt tous ceux qui sont dans le besoin. [7] Nous nous assemblons tous le jour du soleil, parce que c’est le premier jour, où Dieu, tirant la matière des ténèbres, créa le monde, et que, ce même jour, Jésus-Christ notre Sauveur ressuscita des morts. La veille du jour de Saturne, il fut crucifié, et le lendemain de ce jour, c’est-à-dire le jour du soleil, il apparut à ses apôtres et à ses disciples et leur enseigna cette doctrine, que nous avons soumise à votre examen. 

 

 

Lecture de l’Evangile de Jésus christ selon St Jean 10/1-10, c'est ici

 

Commentaire

 

Dans ce passage d’Evangile choisi pour aujourd’hui, nous pouvons distinguer deux parties dont le v 6 fait la césure (l’inintelligence des auditeurs) :

- 10/1-5 un tableau pastoral impersonnel. Jésus parle en « Il » d’un berger, comme s’il parlait en général.

- 10/7-10 qui se poursuit en  11-18 : Jésus parle en « JE » et s’applique une autre image pastorale : la porte.

 

Voyons d’abord le premier tableau pastoral : LE BERGER

C’est une scène quotidienne ! Les brebis de plusieurs troupeaux (comme on faisait dans tous les villages palestiniens) sont parquées, le soir, dans un unique enclos. Un gardien les garde toute la nuit. Au matin, le pasteur vient chercher son troupeau pour le mener au pâturage. Le gardien lui ouvre et le berger appelle ses brebis, une à une, par son nom (Is 43/1 ).Chacune reconnaît son nom et la voix de son pasteur. Le berger prend la tête du troupeau et se met en route, «  en émettant un cri ou un claquement de langue caractéristique que les brebis connaissant. » (Mollat 40). 

Jésus décrit là son comportement à l’égard de ceux qui ont cru en Lui !

En contraste, il y a les ennemis du troupeau : un voleur, un brigand, un étranger. Celui-là escalade en fraude le mur de l’enclos et les brebis ne le suivent pas reconnaissant ses mauvaises intentions. Nommées en premier lieu, les figures négatives donnent au texte une allure polémique : le lecteur pense immédiatement aux pharisiens qu’on vient de quitter !

 

Quelques notes particulières:

* le mot qui désigne la bergerie est «Aulé » et non pas «épaulis » ; il est employé par la LXX pour désigner le parvis du temple ou de la tente de réunion. La bergerie dont parle Jésus, c’est le Temple où le troupeau qu’est Israël se rassemble. C’est exactement où se trouve Jésus ! 

C’est le sens du Ps 99/ 3-4 :   

« 3 Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau. 


4 Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom ! »

 

* pour faire sortir le troupeau, Jésus emploie le mot : « le berger les pousse dehors »: c’est le même verbe qui a été utilisé par St Jean pour dire l’expulsion de la synagogue de l’ancien aveugle du chapitre 9 ! Allusion ironique ! Peut-être allusion aussi la sortie d’Egypte où Pharaon pousse dehors les hébreux tant ils lui dont devenus insupportables.

 

Le discours de Jésus : il parle en « JE » et dit qu’il est la porte.

Il ne faut pas superposer les deux images utilisées par Jésus (berger et porte) ni chercher une cohérence entre elles. Chacune vaut pour elle-même et enseigne pour elle-même.

 La PORTE ( 10/7-10)

Cette phrase a deux sens; Jésus est la porte qui donne accès aux brebis ou bien il est la porte à travers laquelle passent les brebis.

Premier sens: Jésus est le seul médiateur pour rejoindre efficacement les brebis. Cela exige des pasteurs de l’Eglise une entière fidélité à Jésus. C’est le sens donné par St Augustin et St Jean Chrysostome.

Deuxième sens: Jésus est la Porte qui donne accès à la vie aux brebis qui passent par Lui. Jésus exclut qu’un autre que lui puisse conduire à la vie. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre le v 8.

 

Au v 9, Jésus se dit la Porte tout simplement, qui conduit à la Vie en surabondance. 

Là encore il faut connaître les coutumes juives. La bergerie de plein air – celle du printemps à l’automne – est circulaire, entouré d’un muret d’un mètre de hauteur à peu près. Il y a une porte, un passage par lequel les brebis entrent et sortent. Quand le troupeau est rentré, le berger se couche devant ce passage et se fait la porte de manière à ce que personne ne puisse sortir ou entrer sans passer par lui et ainsi le mettre en éveil.

Il y a sans doute en écho à ces propos ce qui est dit de Josué lors de son intronisation comme berger du peuple en Nombres 27/17

v. 10 : jésus est la porte de la bergerie, image du Royaume où sont rassemblés les sauvés : ce salut accorde au croyant la pleine liberté d’entrer et de sortir. (v.9). Le but de Jésus est de donner la Vie du Père en abondance aux hommes. 

En ce sens, l’image du berger convient aux pasteurs de l’Eglise : ils ont la charge de donner en abondance aux fidèles la Vie de Dieu qui est dans le Christ dont ils sont les intendants.

 

 

Psaume 99

NOUS SOMMES SON PEUPLE, SON TROUPEAU, ALLELUIA, ALLELUIA !

Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !

Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.

Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !

Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.

Commentaires

  • En cette journée mondiale de prière pour les vocations :
    ~Père, Maître de la moisson, envoie des ouvriers fidèles à ton Champ et à ta Vigne !!
    * De nombreuses vocations sacerdotales , fruits du Jeudi Saint .
    *de saintes vocations à la vie consacrée, à la suite du Christ pauvre, chaste et obéissant .

    ~~Seigneur Esprit -Saint, rends nous fidèles à notre vocation de baptisés , configurés au Christ Prêtre ,Prophète et Roi.
    ~~~Jésus Bon Pasteur, vois les prêtres qui souffrent dans leur église ou leur sanctuaire vide de fidèles...
    Vois les fidèles en manque d'assemblée et des sacrements...
    Rassasie- nous tous de ton amour au matin, rends -nous la joie d'être sauvés, verse sur nous la coupe débordante du salut. !
    ~~~~Vierge Marie , obtiens nous pour chaque jour les vivres dont nous avons besoin pour être pleinement Fils et Filles de l'Église.

  • J'ai bien aimé le flash sur la Résurrection de ce jour. Il va dans le sens d'une réponse à mes préoccupztions

  • En ce Saint Jour , Père Jacques , je viens te souhaiter une bonne fête et je prie Saint Jacques pour qu'il intercède auprès du PÈRE afin qu'il te donne une longue vie consacrée à l'éducation à la FOI de toutes les générations qui se présentent à toi .......BONNE FÊTE JACQUES , alléluia !!!

    Je profite de ce petit mot pour suggérer une prière de notre Pape François , prière à la Saint VIERGE pour notre temps de manque de FOI !!

    Marie, femme de l’écoute,
    ouvre nos oreilles:
    fais que nous sachions écouter la Parole de ton Fils Jésus entre les mille paroles de ce monde ;
    fais que nous sachions écouter la réalité dans laquelle nous vivons, chaque personne que nous rencontrons, en particulier celle qui est la plus pauvre, démunie, en difficulté.
    Marie, femme de la décision,
    illumine notre esprit et notre cœur, pour que nous sachions obéir à la Parole de ton Fils Jésus, sans hésitations ;
    donne-nous le courage de la décision, de ne pas nous laisser entraîner pour que d’autres orientent notre vie.
    Marie, femme de l’action,
    fais que nos mains et nos pieds aillent « en hâte » vers les autres, pour apporter la charité et l’amour de ton Fils Jésus, pour apporter, comme toi, dans le monde la lumière de l’Évangile.

  • Nous rendons grâce pour une petite Alice née au foyer de Mathilde et Geoffroy !

  • Martine et Guy,
    Corinne et moi Alain nous associons à votre joie. Tous nos voeux pour cette toute petite Alice - toute petite mais qui occupe une grande place dans le coeur de ses parents et grands-parents. Alleluia!!!

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