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Mercredi Soir de la 5ème semaine de Pâques

Bien chers frères et sœurs  du blog paroissial,

le Seigneur poursuit ce soir son enseignement sur l'inhabitation de Dieu dans le coeur du disciple fidèle avec une parabole: la vigne. Notre prière commence dans les vignes de Bruley qui sont dans la Toulois. Cet enseignement est très profond, réjouissons-nous et émerveillons-nous de ce que Dieu nous offre. 

Bien à vous.

 

 

HYMNE 

LE CHRIST EST RESSUSCITE DES MORTS
PAR SA MORT IL A VAINCU LA MORT
AUX MORTS IL A DONNE LA VIE

 

Je suis la Vigne et mon Père est le Vigneron.
Dans la vigne de Ton corps a été cachée la douceur de Ta divinité. 
En Ta chair fut greffé le rameau de notre humanité 
O Christ fais-nous porter du fruit pour Ta gloire.

De la vigne de Ton corps jaillit pour nous
Le breuvage qui désaltère notre soif.
Du rameau de Ton humanité coule pour nous
Le fleuve vivifiant de Ta grâce.

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L’ensemble de la vigne avec ses ceps entremêlés est l’image du peuple de Dieu.

 

Intentions de prière :

- Que le Seigneur nous accorde de pouvoir célébrer Pentecôte ! Nous te le demandons, ô Christ, par l’intercession de Notre Dame de Bonsecours. Intention confiée par notre évêque

- Nous prions pour tous ceux qui sont encore dans la souffrance et l’inquiétude de l’épidémie et pour le personnel soignant. Tous nos frères défunts de cette épidémie.

 

Comment prier

On peut relire l’épître de ce matin.

 

Psaume 121

Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !


Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur, 


là qu’Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C’est là le siège du droit, *
le siège de la maison de David.

 

Lecture de l’Evangile de Jésus christ selon St Jean 15/1-8, ICI

Commentaire

 

La fin du chapitre 14 nous avait initier à ce que Dieu voulait pour nous : l’inhabitation du Père et du Fils chez le disciple fidèle et l’entrée du même disciple dans le mystère d’amour de Dieu.

Selon son habitude, Jésus emploie une parabole pour s’expliquer : la parabole de la vigne.

 

C’est une image classique dans la Bible pour désigner le peuple d’Israël : Is 5 et 27/2.6, Ps 79/9-12 et 16-17, Os 10/1, Jr 2/21. Cf aussi la vigne d’or qui était fixée sur la face est du Temple : un immense cep recouvert d’or et accrochées, des grappes de raisins recouvertes d’or, offertes par les fidèles pour faire un vœu, se réjouir d’avoir été exaucé, pour rendre grâce.

 

- v. 1-2 : Mais Jésus déplace le sens: c’est lui-même qui est la vigne du Père et le Père est le vigneron. Jésus intériorise : il est le cep et les disciples sont des sarments. Tout de suite sont évoqués les travaux de la vigne, coupe pour se séparer des sarments secs , taille pour faire fructifier les bons sarments.

 

- v. 3-4 : Et le Maître décode tout se suite cette parabole. En se déclarant la vigne et le Père vigneron, Jésus est situé du côté d’Israël et de l’humanité, objet des soins judicieux du Père vigneron !

L’intériorisation qui suit, renouvelle complètement l’image de la vigne utilisée par l’Ancien Testament. Là où la Bible voyait dan la vigne le peuple d’Israël, Jésus lui, s’intéresse lui à la relation personnelle entre les sarments et le cep de vigne qu’il est : sarment purifié ou coupé selon les fruits donnés. .. car porter du fruit est le leitmotiv de ce passage. 

 

- v.5-6 :  Le disciple « sarment du cep » est transfiguré du dedans: son nouvel être est celui du Fils, sans fusion ni confusion, dans une inhabitation mutuelle « Demeurez en moi comme je demeure en vous ». C’est cette inhabitation qui fait porter du fruit au disciple : Hors de Jésus, le sarment ne peut rien faire ( v.5) comme hors du Verbe rien ne fut fait ( Jean prologue 1/3).

 

- v. 7-8 : La première conséquence de cette union Maître/disciple comme cep et sarment est de donner du fruit en abondance. C’est l’enjeu : comme toujours après avoir parlé en positif, Jésus évoque le cas négatif : « si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il se dessèche, on le ramasse et on le met au feu. »

La gravité de l’enjeu de porter du fruit est rappelé une nouvelle foi : « Le fruit attendu des disciples est le rayonnement de charité qu’auront dans le monde leur foi et leur amour pour la joie et la gloire du Père le vigneron. » 

 

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Jésus intériorise l’image : la relation cep/Jésus, sarment/disciple. Vigne à Bruley

 

DEMEUREZ EN MOI, COMME JE DEMEURE EN VOUS,
C’EST LA GLOIRE DE MON PÈRE QUE VOUS PORTIEZ DU FRUIT.

Je suis la Vigne, vous êtes les sarments
Demeurez en moi, et vous porterez beaucoup de fruit.
Si ma Parole demeure en vous, vous serez mes 
disciples:
Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom , il vous l'accordera.

 

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Vierge de Lucey

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