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Mardi Soir de la 6ème semaine de Pâques

Bien chers frères et sœurs  du blog paroissial,

Le Seigneur nous parle de l’Esprit Saint dans ces derniers jours du temps pascal avant l’Ascension. Nous écoutons son enseignement et nous reviendrons sur cette Personne merveilleuse de l’Esprit durant la semaine de neuvaine à l’Esprit entre Ascension et Pentecôte. L’Esprit est notre milieu de vie de chrétien. Bonne et sainte journée en Lui.

Bien à vous.

 

HYMNE 

Petits enfants, Je vais au Père que votre cœur ne craigne pas !
Je vous prépare une demeure dans la lumière sans déclin.
Tu nous entraînes dans Ta gloire, Tu es toujours auprès de nous
Jésus jusqu’à la fin du monde Alleluia Alleluia.

Petits enfants, Je vais au Père, Je reviendrai bientôt vers vous.
Heureux le serviteur fidèle qui veillera à mon retour.
En nous aimant les uns les autres, nous garderons ta volonté
Nous entrerons dans Ton mystère Alleluia Alleluia.

Petits enfants, Je vais au Père, sur vous repose l’Esprit Saint
Il vous enseignera toute chose, Il vous conduit dans Son Amour.
Notre ténèbre s’illumine : dans Ta bonté Tu nous recrées
A Ton image et à Ta ressemblance Alleluia Alleluia.

Petits enfants, Je vais au Père, d’auprès de Lui Je suis venu.
Et c’est en Lui que Je demeure, Je suis l’Alpha et l’Oméga.
Jésus Tu vis avec le Père dans la lumière de l’Esprit :
Louange à Toi dans tous les siècles. Alleluia Alleluia.

 

 

Intentions de prière :

- Que le Seigneur nous accorde de pouvoir célébrer Pentecôte ! Nous te le demandons, ô Christ, par l’intercession de Notre Dame de Bonsecours. Intention confiée par notre évêque

- Nous prions toujours pour les victimes quotidiennes de l’épidémie même si – Dieu merci – leur nombre diminue,  pour ceux qui luttent contre la maladie et pour ceux qui les soignent.

 

On peut relire l’épître de ce matin.

 

Psaume 137

TOI LE DIEU FIDÈLE, POURSUIS TON OEUVRE D'AMOUR !

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne.

Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité,
car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole.

Le jour où tu répondis à mon appel,
tu fis grandir en mon âme la force.

Ta droite me rend vainqueur.
Le Seigneur fait tout pour moi !
Seigneur, éternel est ton amour :
n’arrête pas l’œuvre de tes mains.

« Tu fis grandir en mon âme la force » : nous constatons la vérité de ce verset quand nous voyons la force d’âme et même de corps dont témoignent nos apôtres battus et mis en prison qui chantent et louent le Seigneur : « De tout mon cœur, je te rends grâce »

« Ta Droite me rend vainqueur » : la Droite du Seigneur fait prouesse en le libérant de la prison.

 

Lecture de l’Evangile selon St Jean 16/5-11, ICI

 

Commentaire

- v. 5 : Jésus explique pourquoi il n’a pas encore vraiment parlé de l’Esprit Saint. L’Esprit est le Paraclet (Défenseur et Consolateur), il est « l’autre Paraclet », Jésus étant le premier. C’est pourquoi il dit : « je ne vous l’ai pas dit parce que j’étais avec vous ». Durant la vie publique, Jésus a été leur Défenseur et leur Consolateur, leur enseignant.

 

- v. 6 : mais maintenant, tout change : le Christ a annoncé son départ, les apôtres le pressentent mais, signe qu’ils n’ont pas vraiment saisi qui est le Christ, « vous ne me demandez pas où je vais !! Et vous êtes tristes » ! Ils n’ont pas saisi que le retour du Christ au Père est pour eux et tous les hommes le salut ! C’est-à-dire le chemin ré-ouvert vers la Vérité et la Vie ! 

 

Mais on peut aussi comprendre que la connaissance réelle du Christ n’est possible que dans son départ et dans le Don de l’Esprit. Saint Augustin commente ainsi : « La véritable connaissance du Fils exigeait que soient dépassées la connaissance simplement humaine et l’attachement liés à la présence terrestre : seul le regard pénétrant que donne l’Esprit permet ce dépassement. » et St Grégoire le Grand écrit de même :  « Verbe fait chair, j’habite en vous mais je ne veux pas que vous m’aimiez charnellement et que, satisfaits de ce lait, vous désiriez toujours être des enfants. ». Nous ne sommes pas loin de ce que Jésus Ressuscité dira à Marie Madeleine : « ne me touche pas... » ou « cesse de me tenir »  un appel donc à une relation nouvelle, différente de la relation sur le mode terrestre.

 

- v. 7: Mais le Seigneur continue en donnant une autre raison avantageuse de son départ :

Jésus doit les surprendre encore quand il déclare que c’est leur avantage qu’il parte puisqu’ils vont recevoir Le Paraclet qui ne peut venir si Jésus reste.

Cette fois-ci Jésus dit : « je vous l’enverrai ».

 

- v. 8-11:  Et le premier acte que fera l’Esprit Saint Paraclet, c’est un procès où le monde est jugé et condamné par l’Esprit. 

Le verbe qui décrit l’action de l’Esprit est très riche de sens : elégkhein, très employé dans Bible grecque veut dire « instruire une cause, dévoiler une faute et donc confondre, corriger, reprendre sévèrement. »

De plus, dans la Bible et ici, « le verbe est utilisé dans un contexte de prédication et en fonction de la transformation de celui qui est visé. »  On peut donc traduire soit « confondre » (et alors l’Esprit sera en dialogue direct avec le monde) ou bien « établir la culpabilité » (et alors c’est aux disciples, que l’Esprit établit la culpabilité du monde).

 

 Ce texte donne la sentence et non le procès! C’est la condamnation de Satan, prince de ce monde sur 3 points :

* le péché :  le péché, c’est de ne pas croire en Jésus. « Le Paraclet permettra aux disciples de saisir et de proclamer qu’ « en disqualifiant Jésus et son message, le monde résiste à Dieu. »  Ce message a déjà été enseigné par Jésus par exemple dans la parabole des vignerons homicides. 

L’Esprit fera découvrir toute l’ampleur de la réalité du Péché qui est déjà montrée par l’Ancien Testament mais révélée pleinement par Jésus notamment sur la Croix. Le péché est une révélation : la Croix fait relire Genèse 3 et découvrir la profondeur de cet événement : tout cela sera explicité magnifiquement par St Paul dans Romains chapitres 5,6,7.

 

* la justice : non pas au sens moral mais au sens suivant : celui qui a raison, sort juste du procès. On a rendu justice à son bon droit. 

Ainsi Dieu qui est juste, a rendu son bon droit à Jésus en le ressuscitant et en l’appelant à Lui (« je retourne chez mon Père, vous ne me verrez plus ») : ainsi l’invisibilité du Christ (v 10) est l’envers de sa glorification : l’Esprit permettra aux disciples de voir dans l’invisibilité de Jésus sa glorification et dans le tombeau vide, un nouveau mode de présence, signe de sa victoire.

 

* le jugement : la formulation grecque du texte met en valeur ce troisième thème. On pourrait traduite « et particulièrement le jugement »

Ce que Jésus annonçait en 12,31 (son élévation ferait que le prince de ce monde serait jeté dehors) est réalisé ! Pas au futur ! Le verbe au parfait ce qui signifie une action passée dont l’effet dure encore... quand l’évangéliste écrit et quand le lecteur lit le texte!  

On a condamné Jésus et c’est le prince de ce monde qui a été défait ! Et par Dieu, c’est-à-dire, perdu définitivement.

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Calvaire de Sepvigny 

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Vierge de Charité, Séville

SOUS TA MISÉRICORDE NOUS CHERCHONS REFUGE, SAINTE MÈRE DE DIEU
ACCUEILLE NOS PRIÈRES QUAND NOUS CRIONS VERS TOI
MAIS DÉLIVRE NOUS DE TOUT DANGER
TOI MARIE TOUJOURS VIERGE GLORIEUSE ET BÉNIE

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