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Vendredi Matin de la 7ème semaine de Pâques

Bien chers frères et sœurs du blog paroissial,

Nous sommes avec Paul, en prison à Césarée. Quelle force ! Quel esprit d’à propos ! Se réalise ce que Jésus avait promis : « ne vous inquiétez pas de ce que vous aurez à dire ; l’Esprit vous guidera. » C’est vrai encore aujourd’hui.

Bien  à vous

 

Le flash de la Résurrection

Chaque jour, une idée pour contempler cette réalité merveilleuse. 
A reprendre durant la journée, à assimiler pour pouvoir en parler à d’autres

 

L’Esprit anime et sanctifie l’Eglise

 

L’Esprit Saint est donné à l’Eglise et à chaque disciple parce qu’il est dans l’Eglise – il est donc membre du Corps du Christ - par son baptême ou mystérieusement, sans qu’on sache comment, par des chemins que Dieu seul connaît et ne veut pas que nous connaissions.

 

Le livre des Actes nous enseigne comment pratiquement l’Esprit anime et gouverne l’Eglise : Il est donné en abondance à la Pentecôte, il soutient et fortifie le témoignage des apôtres et des disciples qu’il rend fidèles jusqu’au martyre ; il gouverne l’apostolat de Philippe le diacre, de Paul de nombreuses fois, il accompagne et précède l’apostolat de  Pierre comme chez Corneille, il est donné à tous les disciples sans distinction, Il guide l’approfondissement de la foi et la compréhension des  Saintes Ecritures, lui qui a inspiré les auteurs de nos textes saints, autant de l’Ancien Testament que du Nouveau.

 

St Paul enseigne souvent comment l’Esprit Saint assure l’unité de l’Eglise dans la diversité des dons faits aux hommes pour la rendre plus sainte. « Dans la Lettre aux Ephésiens, écrit Benoit XVI, saint Paul nous dit que ce Corps du Christ qui est l'Eglise, possède des jointures (cf. 4, 16), il les nomme également : ce sont les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les docteurs (cf. 4, 11). L'Esprit dans ses dons, prend de multiples formes. Nous nous rendons compte que l’Esprit suscite toujours de nouveaux dons, nous voyons combien il crée d'organes différents, et comment, de manière toujours nouvelle, il œuvre de manière corporelle. Mais en lui la multiplicité et l'unité vont de pair. »

 

« Il souffle où il veut dit » Jésus dans St Jean. Sans cesse l’Esprit renouvelle l’Eglise, le concile dit « la rajeunit ». Il le fait de manière inattendue, dans des lieux inattendus et sous des formes qu'on ne peut jamais imaginer à l'avance. Et il le fait avec quelle multiplicité de forme et quelle corporéité ! « Il nous démontre également qu'il œuvre en vue de l'unique corps et dans l'unité de l'unique corps. C'est vraiment de cette manière uniquement que l'unité trouve sa force et sa beauté. Prendre part à l'édification de l'unique corps ! Les pasteurs seront attentifs à ne pas éteindre l'Esprit (cf. 1 Th 5, 19) » (Benoît XVI) « le Corps tout entier – nous dit saint Paul – reçoit concorde et cohésion par toutes sortes de jointures qui le nourrissent et l'actionnent selon le rôle de chaque partie, opérant ainsi sa croissance et se construisant lui-même, dans la charité» (Ep 4, 16). »

 

L’Esprit saint anime et conduit aussi la prière de l’Eglise et la prière de chaque cœur chrétien. St Paul insiste dans le chapitre 8 des Romains : nous ne savons prier comme il faut. La prière chrétienne selon Paul est l’acte d’accueillir la prière de l’Esprit qui jaillit dans notre cœur, les gémissements ineffables de l’Esprit. Nous laisser conduire par Lui dans le silence où Dieu se donne comme dans les intentions de la prière d’intercession ou de louange que nous lui adressons. L’Esprit source de joie nous pousse à la louange et à l’action de grâce. C’est aussi lui qui inspire la prière officielle de l’Eglise je veux dire la liturgie. Quelle audace sotte et prétentieuse de vouloir faire mieux en improvisant… ! La liturgie a mûri au sein de l’Eglise au long des siècles dans une maturation opérée par l’Esprit – dans les tout premiers siècles et à l’époque patristique beaucoup, au Moyen-Age, de nos jours encore - et elle a donné ses fruits qui façonne notre prière pour nous rendre l’âme liturgique et ecclésiale.

 

L’Esprit guide l’entrée de l’Eglise dans le mystère divin, dans la profondeur de la Révélation commencée à Abraham (que nous chrétiens nous prions et évoquons 3 fois par jour) et accomplie par le Christ notre Bon Seigneur. Il inspire les Saints à la variété si grande, qui contemplent et transmettent le mystère divin, conduit les Conciles, guide et inspire le magistère personnel du Pape, conduit les théologiens qui ont la foi et servent la Parole sacrée de Dieu sans la bricoler au gré de leurs théories, inspire normalement les catéchistes qui cherchent à accomplir l’œuvre de l’Esprit et guide chaque fidèle de l’Eglise dans son chemin de foi et d’émerveillement devant Dieu et son œuvre. 

 

Enfin, l’Esprit – 1er missionnaire – conduit l’Evangélisation confiée par Jésus à l’Eglise. Benoît XVI écrit : «  L'Esprit de Dieu précède l’action de l’évangélisation dans le « cœur » des hommes et il est comme une semence dans les cultures et les religions les plus diverses. Il le fait sans frontières, parce qu'il est porteur d'une Bonne Nouvelle qui est pour tous les hommes, pour tous les peuples. En effet, c’est « le drame de l’Evangélisation : les auditeurs entendent  s’ils sont dans la vérité, s’ils sont brebis – même sans le savoir – ou ils n’entendent pas. Et ce ne sont pas des arguments, des preuves qui font la différence. La vérité est toujours révélée, Dieu nous convainc de sa Présence – et non la logique de son existence - et la preuve se trouve dans ce que nous éprouvons. Cependant in ne s’agit pas d’une conviction purement subjective : au contraire, quoi de plus objectif que cette rencontre avec l’altérité de la Parole biblique et avec un Autre ? »

 

 1Aux laudes avec le Benedictus de Zacharie, aux vêpres avec le Magnificat de Marie et aux complies avec la prière du vieillard Siméon.

2Jésus disait « mes brebis entendent et connaissent ma voix ». Mais aux pharisiens et aux opposants, il disait : « vous vous n’entendez pas c’est que vous n’êtes pas de mes brebis ». Ch. 10 de St Jean

3Michaël Edwards Pour un christianisme intempestif p. 173-174

 

HYMNE

VENI SANCTE SPIRITUS

Viens Esprit Saint, viens en nos cœurs
Et envoie du haut du ciel
Un rayon de ta Lumière.
La demande « Viens » est la plus fréquente dans la prière à l’Esprit. L’Esprit vient quand on le prie de venir. Il est auprès de nous et vient en nous quand on l’appelle comme dit Jésus. Il vient dans notre « cœur » c’est-à-dire pour la Bible au centre de notre personne, en ce qui nous est le plus personnel, là où nous prenons nos décisions capitales. On lui demande dans ce couplet l’illumination pour « voir » le monde de Dieu et le monde en Dieu. Comme un saut dans un monde nouveau.

Viens en nous, père des pauvres,
Viens dispensateur des dons
Viens, lumière  de nos cœurs.
L’Esprit Saint est une Personne que l’on  invite à venir en soi. Il est le Père des pauvres en ce sens que c’est Lui qui fait les pauvres de cœur, les pauvres en Esprit. Il est Celui qui fait des Dons aux hommes, des charismes pour telle ou telle mission au service de l’Eglise ou du Bien de tous. Encore l’affirmation que l’Esprit est Lumière

Consolateur souverain,
Hôte très doux de nos âmes, 
Adoucissante fraîcheur.
C’est bien une personne, Consolateur et non pas consolation. Il est l’ « hôte très doux de notre âme » : extraordinaire formule !  L’hôte est à la fois celui qui reçoit et celui qui est reçu ! Seul le contexte permet de choisir le sens !  Quand nous prions l’Esprit de venir, Il vient, Il est donc notre hôte. Mais comme il nous reçoit chez Dieu, nous sommes ses hôtes. S’Il est feu, Il est d’abord adoucissante fraîcheur, Il est doux.

Dans le labeur, le repos,
Dans la fièvre, la fraîcheur,
Dans les pleurs le réconfort.
L’Esprit est repos, c’est aussi notre Sabbat, notre repos divin qui alterne avec notre travail. Quand nous sommes dans la fièvre, il apporte la « fraicheur » et si nous sommes dans la peine, Il nous réconforte.

O lumière bienheureuse,
Viens remplir jusqu’à l’intime
Le cœur de tous tes fidèles.
L’Esprit est Lumière qui nous donne la béatitude de Dieu, son bonheur. Et nous demandons d’être comblé par cette lumière qui rend bienheureux. Dieu réside au fond de l’âme (qui est à l’image et à la ressemblance de Dieu). L’Esprit descend jusqu’à « l’intime » et ainsi il illumine l’âme sauvée de la Présence lumineuse de Dieu.

Sans ta puissance divine,
Il n’est rien en aucun homme,
Rien qui ne soit perverti.
L’Esprit puissant en tant que Dieu assainit notre intérieur. Car notre condition humaine est déchue et a besoin d’être rétablie et embellie. Seul l’Esprit peut accomplir cette tâche détaillée ensuite : à moi cependant de montrer à l’Esprit là où Il doit sauver. Je suis ainsi associé à mon salut :

Lave ce qui est sordide,
Baigne ce qui est aride,
Guéris ce qui est blessé.
Lave ce qui est souillé par le péché, le fond de vase sordide de notre cœur. Baigne ce qui est aride en moi par manque de ferveur, d’amour, de dureté. Guéris mes blessures que j’ai reçues durant ma vie, celles de l’enfance et de ma vie d’adulte.

Assouplis ce qui est raide,
Réchauffe ce qui est froid,
Rends droit ce qui est faussé.
Assouplis toutes mes raideurs intellectuelles, morales, spirituelles. Réchauffe en moi mon indifférence à Dieu, aux frères, mon manque de ferveur. Rends droit ce qui est faussé en moi dans mes jugements, dans mes opinions

A tous ceux qui ont la foi
Et qui en toi se confient,
Donne tes Sept Dons Sacrés.
Il s’agit des 7 Dons de l’Esprit qui nous sont donnés au baptême et à la confirmation pour mener une vie digne de Dieu qui nous a laissé à notre libre gouvernement comme dit Sirac le Sage. Ces 7 Dons sont enseignés par le prophète Isaïe( Is 11,1-3) : Sagesse, intelligence, conseil, force, connaissance, affection filiale et adoration.

Donne le mérite de la vertu,
Donne le salut final,
Donne la joie éternelle. Amen Alleluia.
Même nos actes moraux sont des fruits de l’Esprit : c’est Dieu qui nous donne de faire le bien et qui nous compte comme « mérite : mérité la récompense d’avoir choisi le bien … qui nous a été aussi donné par Dieu !  Donne le salut final : seul l’Esprit peut nous assurer la persévérance finale, c’est-à-dire jusqu’à l’heure de notre mort. Un des fruits de l’Esprit est la joie, dès maintenant : la joie spirituelle est participation dans notre vie actuelle de la joie éternelle des bienheureux en Dieu.

 

 

Lecture du livre des Actes des Apôtres 25/13-21, ICI

 

Commentaire

 

Ce que liturgie saute.

 

Au chapitre 23

12- 35 : Le lendemain de la mémorable défense de Paul,… achevée en émeute, les juifs ourdissent un complot pout tuer Paul : 40 s’unissent jurant de la tuer !  Ils demandent alors au sanhédrin – qu’ils ont mis au courant de leur projet ! - d’agir auprès du tribun pour qu’une nouvelle comparution de Paul ait lieu : ils ont décidé en effet de le tuer sur le chemin de la forteresse au sanhédrin. Malheureusement pour eux, le neveu de Paul a entendu le complot ! Il prévient aussitôt Paul qui renvoie son neveu au centurion qui avertit le tribun.

Aussitôt le tribun organise le transfert - de nuit - de Paul à Césarée… avec 200 soldats, soixante dix cavaliers et 200 soldats auxiliaires ! Les soldats portent aussi une lettre du tribun au procurateur Félix, expliquant l’affaire.

Le transfert se fit parfaitement,  Felix demanda la province d’origine de Paul et fit garder Paul dans le prétoire d’Hérode. Il s’agit de la résidence d‘Hérode à Césarée devenue celle du Procurateur romain. Tout était bien pour Paul sauf que la distance entre Jérusalem et Césarée ainsi que la nonchalance administrative des procurateurs vont allonger considérablement son procès !

 

Au chapitre 24

1-27 : 3 parties dans ce chapitre.

 

- v. 1 à 9 : Le Grand Prêtre Ananias descend alors avec sa suite à Césarée pour attaquer Paul. Tertullus présenta l’accusation non d’un point de vue religieux mais d’un point de vue politique « inspiré des légistes de l’Empereur Claude contre les juifs factieux d’Alexandrie : accusation d’être chef de secte illicite, « peste » pour l’humanité et de fomenter des émeutes ». Tertullus commença son plaidoyer par une captatio obséquieuse, les juifs appuyèrent la thèse de Tertullus.

 

v. 10-21 : Paul put alors assurer sa défense à la demande du gouverneur. Paul loue la sagesse du gouverneur puis se lance ave beaucoup de maîtrise de la plaidoirie à la romaine, démontant calmement et avec évidence, l’accusation dont il est l’objet de la part des juifs. Et il  achève ainsi (24/19-21) : « C’est à cette occasion (la purification avec 4 juifs) qu’on m’a trouvé dans le Temple après une cérémonie de purification, sans qu’il y ait eu ni attroupement ni tumulte. Il y avait, ce jour-là, des Juifs venus de la province d’Asie ; ils devraient se présenter devant toi et m’accuser s’ils avaient quelque chose contre moi. Ou bien alors, que ceux qui sont là disent quel délit ils ont constaté quand j’ai comparu devant le Conseil suprême. À moins qu’il ne s’agisse de cette seule parole que j’ai criée, debout au milieu d’eux : “C’est à cause de la résurrection des morts que je passe aujourd’hui en jugement devant vous.” » Il ne manque jamais une occasion d’annoncer la Résurrection du Seigneur !

 

v. 22-27 : Félix  - « au courant de ce qui concernait la Voie (= le christianisme) » écrit St Luc : on ne sait ni comment ni quand – ajourna les juifs… jsqu’au retour du tribun de Jérusalem. Quant à Paul, il retourne en prison mais avec un régime libéral sur ordre de Félix.

Felix aimait Paul et le faisait venir pour parler avec lui. Il espérait aussi dit Luc qu’il recevrait de Paul de l’argent pour sa libération !

Cela dura 2 ans ! Nous sommes en 59n ou en 60.

Puis arriva le successeur Porcius Festus… ‘laissa Paul en prison pour être agréable aux juifs » (v.27b)

 

Au chapitre 25

 

1- 13 : Festus le procurateur monte à Jérusalem. Evidemment, les grands prêtres et pharisiens en appellent à nouveau au gouverneur pour que Paul soit transféré et jugé à Jérusalem… pour recommnecer le coup du complot !

Festus refuse et invite les plaignants à le rejoindre à Césarée quand il y sera retourné. Festus reste à Jérusalem 8 à 10 jours et revient à Césarée.

Les juifs viennent à nouveau, reprennent les mêmes arguments… sans être capables de justifier leurs accusations ! Paul maintenait sa défense.

Pour plaire aux juifs, Festus propose à Paul de monter à Jérusalem s’il le veut : voic la réponse : 

« Paul répondit : « Je suis ici devant le tribunal impérial : c’est là qu’il me faut être jugé. Je ne suis coupable de rien contre les Juifs, comme toi-même tu t’en rends fort bien compte.

Si donc je suis coupable et si j’ai fait quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais s’il ne reste rien des accusations que ces gens-là portent contre moi, personne ne peut leur faire la faveur de me livrer à eux. J’en appelle à l’empereur. » Alors, après avoir conféré avec son conseil, Festus déclara : « Tu en as appelé à l’empereur, tu iras devant l’empereur. »

Et Paul est remis en prison à Césarée.

 

v. 14-27 :  Une visite royale. Le Roi Agrippa (Marcus Julius Agrippa II fils d’Hérode Agrippa 27-100, roi de Chalcis au Liban) et sa sœur Bérénice, veuve, vivait à la cour de son frère. Et cette pintade mondaine tuait le temps avec son imbécile de frère en voyageant, traînant leur ennui de port en port.

Festus leur raconte toute l’histoire de Paul. Agrippa désire entendre Paul. Le lendemain audience solennelle avec la cour du gouverneur et celle d’Agrippa.  Festus prend la parole pour raconter à nouveau l’état de la question… et répète sa perplexité d’envoyer à Rome au tribunal d’appel de l’Empereur un prisonnier dont on ne trouve aucune de charge contre lui, situation absurde.

 

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Les murailles de Césarée

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Le port de Césarée où Paul a transité 

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La résidence du procurateur

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L’aqueduc de Césarée

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Le stade.

Commentaires

  • Quelques phrases en vrac ce soir en lisant les enseignements de ce matin:
    "Esprit -Saint renforce la confiance et combat la peur au dedans de moi,
    Peur de ne pas savoir maîtriser ce qui pourrait me dépasser ...
    mais ton Amour bannit la crainte
    et combat l'imagination qui emporte,
    En donnant dans l'instant présent,
    Tout ce qui SUFFIT.
    Tout ce qui SUFFIT à l'être , aux paroles ou au faire dans les méandres de la vie ,
    Tu me le dispenses, dans ta bonté immense,...

    Car tu t'adaptes à chacun et chacune,de tes disciples,

    Et chacun, chacune en se disant et demandant
    S'ajuste à Toi ,Ô son Compagnon !
    ................................
    Le Père disait ce matin que l'Esprit,venant du Père et du Fils faisait évangéliser toutes les cultures , les religions ,...il est un peu hors- norme en quelque sorte , tout en étant bien dans le réel, mais faisant toucher l'universel en même temps...

    Esprit de Pentecôte, qui nous fais UN dans le Père et le Fils, détourne- nous HORS de nous-mêmes,(de notre égoïsme ) pour témoigner de l'amour inouï de Dieu !

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