Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Correction fraternelle

Mt 18/15-20

- pas d’amour sans vérité

 

 

l’affaire de la pédophilie a montré que de la miséricorde sans vérité est une catastrophe. Nous l’avons douloureusement appris.

Mais on n’aime pas la vérité de notre temps. La pédophilie prônée un temps est devenue le péché absolu… mais c’est le seul. Tout le reste est permis. Tout le reste est sous la miséricorde sauf celui-là.

Mais la vérité est une et pour tout.

 

Cela vaut aussi pour l’éducation des enfants et des jeunes. L’espèce de tolérance  de tout est une faute très grave pour parents et éducateurs. Il y a un bien et un mal. Tout n’est pas équivalent. Ne pas avertir quelqu’un du mal qu’il fait surtout s’il dépende de vous comme parents ou éducateurs, est une faute grave. Car le mal fait du mal. Et cela ne sert à rien de pleurer après.

 

Et il faut recommencer à chaque génération ! Le « j’ouvre une école, je ferme une prison »…. est un mensonge… il y a beaucoup d’écoles dans notre pays et il faut sans cesse ouvrir de nouvelles prisons ! 

 

- Mais pas de correction 

  • sans prière préparatoire : et si possible avec d’autres. (v20)
  • sans faire la vérité c'est à dire établir les faits. Ne pas agir sur commérages.
  • sans amour sinon la correction tue davantage.

Attendre la paix du coeur pour parler; prendre soin de celui à qui l'on parle, si possible être plusieurs, comprendre la situation sans forcément l'admettre !

  • sans patience
  • sans sanction si refus, entêtement, mauvaise volonté notoire

une sanction prend acte du refus. 

 

* Ce peut-être jusqu’à l’exclusion de la communauté chrétienne – Jésus le dit explicitement – il ne pense pas que tout est le monde est bon, tout le monde gentil … et puis tant pis s’il y a du mal…cette mollesse paresseuse de notre culture actuelle est une complicité objective avec le mal. Et cela nous tue. On le sait mais on ne veut rien faire.

* cela peut être jusqu’à ne plus fréquenter cette personne… » qu’il soit pour toi commun païen » dit Jésus.

- Il nous sera demandé compte des corrections qui dépendaient de nous et que nous n’avons pas faites. C’est ce que dit le prophète dans la 1ère lecture… qui n’est pas aboli par l’Evangile.

Commentaires

  • Un grand merci Jacques
    pour tes homélies qui mériteraient d’être entendues de plusieurs centaines de personnes voir de milliers , surtout des chrétiens si ils faisaient l'effort et témoignaient de leur FOI en venant participer aux messes de la paroisse ( " SI ONT VIENT ON RISQUE D'ATTRAPER LA COVID " , on croit de plus en plus au bourrage de crane de nos politiques et journalistes champion du mensonge......on croit en quelque chose d'invisible qui peut donner la mort et on ne croit plus à l'EUCHARISTIE ou le CHRIST est invisible mais TRÈS PRÉSENT........LUI donne la vie en abondance !!!

  • "Amour et vérité se rencontrent
    Justice et paix s'embrassent "
    Dit le psaume.
    L'amour et la vérité ne marchent pas l'un sans l'autre .
    Pas d'amour sans exigence de vérité et pas de vérité sans prendre soin de l'autre comme de soi-même , en faisant pour lui ce que l'on voudrait qu'on fasse pour nous...
    J'ai toujours considéré ces 2 composantes comme complexes et pas faciles à mettre en œuvre et à faire s'emboîter , s'équilibrer ...
    Elles sont cependant ,non seulement vitales pour la relation fraternelle, mais incontournables...à tel point que le Seigneur nous
    en demandera compte...Ça va loin...
    Je perçois 2 avantages à cette pratique :
    Une plus grande liberté "la vérité vous rendra libre"( de la liberté même des enfants de Dieu.) et la garantie d'avoir "sauvé sa vie"(dernier verset de la 1ère lecture du Prophète Ézékiel.)
    Demandons à l'Esprit Saint le courage et l'humilité de mener de front amour et vérité avec Dieu, nous-même ,et notre entourage.

Les commentaires sont fermés.