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10 ème dimanche B

         Dans ce chapitre 3 de St Marc, nous sommes devant Jésus en pleine activité apostolique. Les foules  - de Galilée, Judée, Jérusalem, Tyr et Sidon - accourent avec les malades. Les gens se jettent sur Jésus pour le toucher. On apprend dès le début du texte d’aujourd’hui, que les disciples n’ont même plus le temps de manger !

         Jésus s’est protégé de l’ardeur des foules en demandant de pouvoir s’asseoir dans une barque à quelques mètres du rivage : protection mais aussi meilleure acoustique sur  l’eau.

         Les démons sont  expulsés :  Jésus chasse toutes ses formes, physiques et spirituelles ;   eux, ils proclament clairement et fortement sa filiation divine… mais Jésus les fait taire.

 

 

         Devant l’ampleur que prend l’aventure de Jésus, les habitants de Nazareth la famille pense qu’il est fou : « Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. » (v. 23) et même sa famille : amenant sa mère comme « appât » si je puis dire ( 31-35), ils veulent se saisir de lui et le ramener à Nazareth pour éviter les dégâts.

 

         A ces tentatives,  Jésus proclame avec brutalité que sa famille, c’est ceux qui écoutent la Parole qu’il donne et en vivent.

 

         Enfin Jésus, en réponse à une attaque de scribes sur ses expulsions de démons (v.22), Jésus se présente comme l’homme fort qui ligote celui qui garde sa maison et maîtrise le voleur. C’est une christologie ( = présentation du Christ) qui est bien présente dans l’évangile de St Marc où les expulsions des démons étant très nombreuses !

 

         Qui est le voleur ?

         Satan. Il a été introduit dans le cœur de l’homme et dans la création, par le péché de l’homme, comme le raconte la 1ère lecture que nous avons entendue ce dimanche.

           Déjà le livre de la Sagesse déclarait 50 ans avant Jésus 1/13-14 et  : « Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants.  Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ; ce qui naît dans le monde est porteur de vie . » En 2/2324 « C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; ils en font l’expérience, ceux qui prennent parti pour lui ». 3/10 : « Mais les impies subiront une peine à la mesure de leurs pensées, car ils ont méprisé le juste et abandonné le Seigneur. »

 

         Satan a ainsi « volé » l’homme et la création à Dieu et il est devenu « le prince de ce monde », et il entrave le dessein de Dieu de faire des hommes ses enfants.

         Sa place forte, c’est le tombeau, la place forte de la mort, les « portes de l’Hadès » comme dit Jésus en St Matthieu en 16/18, appelée aussi parfois : « la porte de tes ennemis ». C’est la promesse faite à Rebecca que Jésus accomplit : « Que ta postérité conquière la porte de ses ennemis » (Gn 24/60)

         Sur la terre sainte, il règne un peu moins car sur cette terre d’Israël, la Torah a été proclamée et des hommes s’efforcent de vivre dans l’Alliance avec Dieu. Donc Satan a moins de pouvoir que sur l’autre rive du lac, la rive païenne.

 

         Jésus lui, est « l’homme fort » qui ligote le propriétaire/voleur qu’est Satan : dans un duel, face à face, il vient reprendre ses biens (v. 27) : il va ligoter le Satan (c’est ce qu’il commence à faire par les expulsions, la Croix en sera la phase ultime et définitive) et  ainsi, il va « piller » le voleur, reprendre tous SES biens.

         Rappelez-vous à Pâques, à la messe du Jour, le poème déclare : « Mors et vita duello conflixere mirando. Dux vitae mortuus regnat  Vivus » chante le poème de Pâques qui est inspiré de St Marc. « La mort et la vie de livrèrent à un duel prodigieux ; le chef de la vie mort règne Vivant. »

 

         Le monde pharisien ne veut pas voir en Jésus ce vainqueur du Mal déjà à l’oeuvre ! D’où leur explication.. absurde : c’est par le chef des démons que Jésus les chasse ! Le Nom de Belzéboul, nom donné à Satan, veut dire « maître des mouches »,  Boul étant la déformation ironique de Baal, divinité païenne cananéenne. C’est une moquerie. Mais le refus des pharisiens a une conséquence très grave : celle de les exclure du salut ! Car l’Esprit Saint est celui par lequel Jésus chasse Satan. « Mais si c’est la le doigt de Dieu que je chasse Satan, c’est que le Royaume de Dieu est venu parmi vous ! » Refuser cette action de Jésus, c’est refuser l’Esprit Saint. Hors le salut et le pardon des péchés vient par Lui. Le Refuser, c’est ne jamais pouvoir être sauvé. Péché impardonnable et impardonné.

Commentaires

  • En lisant et écoutant ta Parole Jésus
    Me voilà un des tiens
    Me voilà tienne,de ta famille,
    De la famille des libres enfants de Dieu,
    ....Ta "mère" ,en te proclamant et
    En t'enfantant des disciples.



    Dans un duel en moi,entre mort et vie,
    Grande tension en moi,
    Satan est là,tapi,
    Par ton Doigt très fort,tu le chasses
    Et , l'Épouse de l'Esprit ,
    Marie, m'impose les mains ...
    l'hôte très doux,
    Avec une fraîcheur qui adoucit,
    S'infuse ...
    Dieu est à la fois Père et Mère,
    Masculin et féminin mélangés,
    Fort et doux.

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