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Méditation du samedi de la 2ème semaine du carême

Les lectures de la méditation sont ICI

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Depuis le premier péché, une immense nostalgie habite le cœur de l’homme : nostalgie de plénitude qui le taraude sans qu’il sache vraiment qui pourrait le combler. C’est cette nostalgie de plénitude qui nous rend si fragile à la tentation : nous cherchons à combler ce vide immense en nous par la nourriture et la possession des biens, par la gloire humaine, par le pouvoir. L’Evangile d’aujourd’hui est bien dans la continuité de celui des tentations au désert de dimanche dernier : mais aujourd’hui nous voyons qui peut combler ce cœur humain. St Augustin dans les Confessions l’a magnifiquement dit : « Tu nous as faits pour Toi Seigneur et notre cœur st sans repos tant qu’il ne demeure en Toi ». Que la lecture de cette page d’Evangile vécue dans la Sainte Liturgie, nous bouleverse au fond de notre coeur: qu’elle brise en nous les résistances du vieil homme qui veut garder tout pour soi ! Nous avons reçu le Corps ressuscité du Seigneur : qu’il  achève en nous la transfiguration de notre être commencée au baptême.

Ce samedi est un samedi de joie après toute cette méditation de la semaine : je laisse aller mon allégresse et ma confusion devant un tel appel de Dieu à mon égard. Qui a dit que le carême est triste ?

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