Une parole pour chaque jour, cinquième semaine de carême
« Je vous vois maintenant frères rassemblés pour partager la nourriture qui demeure, la Parole de Dieu. Pour ne pas défaillir dans votre pèlerinage, vous avez voulu être nourris de ce pain qui repaît le cœur et non le corps. Nous, nous devons rompre le pain que le Seigneur nous donne en viatique sur le chemin du pèlerinage de notre vie afin que nous puissions parvenir au pain de la patrie. Le pain de la route, c’est le mystère de l’Incarnation du Christ, la vérité de son enseignement, l’exemple de son humilité et celle de ses fidèles. Le pain de la patrie, c’est la face de Dieu, la participation de la divinité, la possession de la joie que « l’œil n’a pas vue, que l’oreille n’a pas entendue et qui n’est pas montée au cœur de l ‘homme. »
St Aelred de Rielvaux disciple de St Bernard.