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  • Le bon pasteur

    Billet spirituel

                Evangile du Bon Pasteur.

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        Le 4ème dimanche de Pâques nous fait entendre chaque année un extrait des paroles de Jésus sur le Bon Pasteur qu’il est pour nous. Et c’est aussi le dimanche où nous prions pour les vocations sacerdotales… En France dans une situation critique.

        Si nous voulons comprendre pourquoi le prêtre est essentiel dans l’expérience chrétienne, il nous faut partir du salut. Qu’est-ce qu’être sauvé ?

         Le salut est un Nom dit St Pierre, et ce Nom c’est celui de Jésus de Nazareth. Le salut, c’est donc une PERsonne par une théorie, un savoir, une philosophie, une morale, une position ou engagement  politique… Une PERSONNE. Et une personne, cela se rencontre.

         Si le salut est une personne, être sauvé c’est être une seule chair avec elle, ÊTRE SAUVE, C’EST ÊTRE UNE SEULE CHAIR AVEC LE CHRIST.

         Comment ? Ce salut, il est  donné pas conquis. Dieu est toujours à l’initiative, à la source de tout. Nous sommes nous, toujours dans l’attitude de la réception ou du refus. Ce salut – c’est-à-dire la communion avec le Christ – nous est donné par les sacrements de l’initiation : le baptême et la confirmation –«  Nul à moins de renaître de l’eau et de l’Esprit ne peut entrer dans la Royaume de Dieu » dit Jésus à Nicodème (Jean 3), baptême et confirmation POUR communier dans l ‘Eucharistie et S’OFFRIR avec le Christ au Père : - « Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la Vie en vous. » dit Jésus (Jean 6).

         Dans l’Eucharistie qui est le centre de la vie chrétienne – sommet et source de tout selon le Concile Vatican II- nous sommes une seule chair, une seule vie avec le Christ et nous pouvons nous offrir au Père avec lui. Tel est le culte en esprit et en vérité dont veut le Père. (Jean 4).

          Ce Corps et ce Sang, cette vie divine, il faut bien que quelqu’un la donne au nom du Christ. Ce salut qu’on ne prend pas, qu’on ne conquiert pas,  mais qu’on reçoit : il faut bien quelqu’un qui le donne ! Le sacerdoce des prêtres a été inauguré par le Seigneur en même temps qu’il créait l’eucharistie. Le prêtre a la charge de ces missions fondamentales : donner l’eucharistie, le pardon et le sacrement des malades  au Nom du Christ et veiller à l’unité du troupeau. Les autres sacrements peuvent être donnés aussi par les diacres et la confirmation par l’évêque.

          Tout le peuple de Dieu est PRÊTRE chargé de la prière et de s’offrir à Dieu avec le Christ dans l’eucharistie afin que tout revienne à Dieu. Et au sein de ce peuple de prêtres, certains sont préposés au don du salut au Nom du Christ, à la célébration et au don de l’eucharistie pour que tous ne fassent qu’une seule chair, un seul Corps avec le Christ.

  • Saint Thomas

    Billet spirituel

                      A propos de l’Evangile de Thomas.

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                      C’est le soir de Pâques – le soir du premier Jour de la semaine, c’est-à-dire le dimanche – que Jésus se montre aux siens. Thomas est absent… et il devra attendre le dimanche suivant pour rencontrer le Christ ! et de dimanche et dimanche…jusqu’à ce dimanche 12 avril 2015, à Nancy. Le dimanche, c’est le Jour du Seigneur, le Jour où on le rencontre longuement, où l’on se fait disciple, où l’on se laisse construire, façonner, affermir par le Maître. Un chrétien, c’est un homme qui va à la rencontre du Seigneur, le dimanche. Arrêtons de nous mentir en minimisant cette rencontre hebdomadaire : nous voyons bien que ceux qui ne fréquentent pas ou plus le Seigneur le dimanche perdent peu à peu la foi : regardons et écoutons autour de nous et cessons de parler de « croyant non pratiquant ». Cela n’existe pas. 

                      « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » Dernière parole de Jésus. Paradoxe : pour découvrir qui est le Christ, la foi est le meilleur moyen de connaissance, le moyen adapté.

                      D’abord, l’acte de foi est ce que nous faisons le plus souvent, des centaines de fois dans la journée : nous lisons le journal et nous croyons – sans vérifier -  ce qui y est dit. Pour beaucoup, c’est même plus sûr que l’Evangile !… Mais nous nous faisons mutuellement confiance, nous nous croyons mutuellement… et c’est pourquoi le mensonge qui détruit cette possibilité, cette confiance, est très grave. S’il faut tout vérifier à longueur de journée, c’est la folie qui nous guette !

                      Croire dans la vie religieuse, est une application de cet acte de foi humain : il s’agit de faire confiance au témoignage des apôtres et des disciples qui ont vu le Seigneur mort et le Seigneur vivant. Les récits sont importants : leur incrédulité aussi ! Leurs efforts pour se tourner vers cette nouveauté avec leurs difficultés… les détails qu’ils donnent… Pas de preuves mais « faisceau de probabilités convergentes » dit Newman.

                      Contre preuve : depuis 1836 – date de la première Vie de Jésus de Strauss – toutes les présentations qu’on nous donne de Jésus sont rationalistes : pour mieux connaître Jésus, il faut supprimer la foi. Alors pas de divinité de Jésus, pas de naissance virginale, pas de miracles, pas de résurrection… Qu’est-ce qui reste ? Un maître de morale qui est tantôt un révolutionnaire politique tantôt un anarchiste tantôt un doux épicurien…La Croix n’a pas de sens… et surtout pas du martyre – ils sont tous fanatiques. Chaque livre reprend ces idées, inlassablement… Croyez vous que 2 milliards d’hommes sur la terre font confiance au Christ jusqu’à être tué pour lui uniquement pour ce pauvre homme que nous montrent Duquesne, Lenoir, Renan et autres….. Sans la foi, Jésus est incompris. C’est comme vouloir parler d’un homme sans interroger sa femme sous prétexte que, comme elle l‘aime, elle est impliquée envers lui et lui fait confiance. Allez à l’état civil ce sera plus simple.