Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le jeune homme de l'Evangile de Marc....

    drap.jpg

             Dans la passion de St marc au chapitre 14 : « À peine arrivé, Judas, s’approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l’embrassa. Les autres mirent la main sur lui et l’arrêtèrent. Les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n’avait pour tout vêtement qu’un drap. On essaya de l’arrêter. Mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu. »

             Voilà un épisode que l’on ne retrouve que dans l’Evangile de St Marc. C’est comme une signature. Marc – tout jeune – suivait de loin les événements au jardin des Oliviers. Quand les apôtres s’enfuirent tous pour ne pas être arrêtés avec Jésus, lui reste. Du coup, les soldats veulent l’arrêter. Lui se sauve en lâchant le drap. Elément autobiographique… mais plus aussi.

             Il y a un autre jeune homme arrêté celui-là : c’est Jésus. Les soldats le tiennent, pensent-ils. Mais les soldats auront beau monter la garde au tombeau, il ne leur restera entre les mains … que le drap du suaire laissé par le Christ au matin de Pâques !

             Ainsi au moment le plus dramatique de la Passion, - l’arrestation du maître – Marc par ce petit événement nous découvre la suite de l’histoire : ils tiennent bien Jésus maintenant, mais il leur échappera par sa résurrection. N’ayez pas peur.

             « Dis nous Marie, qu’as-tu vu au tombeau ?
             J’ai vu les Anges ses témoins et le suaire.
             Le Christ mon espérance est ressuscité ! »

                                        Prose de la messe de Pâques.

  • la Résurrection de Lazare

    Billet spirituel

         A propos de l’évangile de la Résurrection de Lazare.

    resurrection_lazare.jpg

                La liturgie de ce dimanche nous fait lire en première lecture un passage du prophète Ezéchiel où Dieu déclare solennellement : « Voici que je vais ouvrir vos tombeaux ; vous saurez que je suis le Seigneur quand j’ouvrirai vos tombeaux et que je vous ferai remonter de vos tombeaux »[1] … et nous montre Jésus faire ouvrir le tombeau de Lazare à Béthanie et faire remonter le mort : « Lazare viens dehors ! Et le mort sortit. »

                Promesse divine… et réalisation divine. Juste avant d’accomplir ce geste, Jésus qui a pleuré, prie avec grande solennité comme s’il accomplissait vraiment ce pourquoi il est venu : « Père je te rends grâce car tu m’as exaucé… » La réanimation de Lazare atteste les mots qu’il vient de dire : « Je suis la Résurrection et la Vie ».

                Entre ces deux moments séparés de presque 600 ans, il y a un long cheminement d’Israël. Dans le prophète Ezéchiel, on parle d’ouvrir les tombeaux et de ramener les exilés sur leur terre : c’est encore dans le cadre d’un vison uniquement terrestre de la vie humaine sans au-delà. Ouvrir les tombeaux, faire revivre, cela veut d’abord dire revenir sur notre terre d’une manière miraculeuse grâce à Dieu.

                Mais peu à peu, la promesse – ouvrir les tombeaux – va trouver tout son sens : d’abord dans le cri de Job contre la vision uniquement terrestre de la vie humaine et son appel: « je sais, moi, que mon Sauveur est vivant et qu’au dernier jour, je surgirai de la terre et je verrai Dieu mon rédempteur. Et quand je le regarderai,  Il ne se détournera pas de moi. »

                Puis c’est la réflexion des sages qui fera déclarer au livre de la Sagesse : « Dieu  a créé l’homme pour une existence impérissable. »

                Puis la réflexion des pharisiens qui a abouti à la foi proclamée par Marthe : « Je sais que mon frère ressuscitera au dernier jour »… foi à laquelle, nous le savons depuis l’entretien  avec les sadducéens sur le sujet,-  Jésus adhère.

                Et puis c’est l’action d’aujourd’hui. Commencée avec les apôtres : « Lazare dort »… expression qu’ils comprennent de travers. Jésus doit alors préciser « Lazare est mort » … et s’il parle de sommeil, comme pour la fille de Jaïre, c’est que la mort est désormais un sommeil jusqu’au réveil de la résurrection… Le cimetière signifie étymologiquement « dortoir. »

                Puis c’est l’acte de la résurrection. 600 ans ! Pour bouleverser la vision des fils d’Israël et ouvrir l’au-delà.

                Voilà pourquoi Jésus est venu : pour libérer l’homme de la mort que le péché avait introduite dans la création bonne et exempte de mort que Dieu avait confiée à l’homme. La Résurrection de Lazare ouvre bien le temps e la Passion, de la morte t de la Résurrection du Seigneur, l’acte central de notre foi.



    [1] Ez 37/12-14

  • Jubilé de la naissance de Saint Philippe Néri

    San_felipe_neri.jpg

    Le Saint de la joie chrétienne

    Saint Philippe Néri, appelé par le Pape Jean-Paul II “le Saint de la joie chrétienne”, est né le 21 juillet 1515 il y a 500 ans. Ce dossier vous présentera en des mots simples son histoire et celle de la Congrégation de l'Oratoire qu'il fonda à Rome au XVIe. siècle ainsi que l’actualité des maisons oratoriennes en France.
    Elles entrent dans une année de Jubilé. Ce dossier vous apprendra l’essentiel sur cette démarche. 

    Télécharger le dossier

  • La samaritaine

    Billet spirituel
                La samaritaine, 3ème dimanche de carême de l’année A.

    samaritaine.jpg

    Catacombe, Rome IVème siècle

                Quel merveilleux conteur que Jean ! En l’écoutant, nous sommes assis au puits de Jacob, nous écoutons cet étrange dialogue entre la samaritaine, femme de mœurs légères (venir chercher de l’eau à midi ! cela ne trompe personne !!) et Jésus le pur maître, fatigué et assoiffé.

                Et Jésus va lui parler de l’Esprit Saint et de lui le Messie, la première personne à qui il confiera « je le suis, moi qui te parle » ! Quelle audace ! Il l’a conduit au cœur du mystère à partir de l’humble eau du puits de Jacob.

                L’Eau vive, Eau qui donne la vie, qui donne l’Esprit … comme plus tard  le Pain de Vie donnera le Christ Ressuscité.

                L’Eau vive… insaisissable comme l’Esprit… Comme le « vent »… « Regarde le vent, tu ne sais ni d’où il vient ni où il va ; il en est de même pour tout homme qui vit dans l’Esprit. » … comme le feu. Tous les symboles habituels de l’Esprit Saint sonty insaisissables ! Qui peut tenir l’Esprit, re-tenir l’Esprit ? C’est lui qui nous tient, qui nous envahit, qui circule en nous et irrigue notre être. Et cette Eau Vive donnée par le Christ, elle jaillit en nous, elle devient une eau jaillissante pour la Vie Eternelle, - comme la belle source de Jérusalem, la source du Gihon - pour nous rendre éternels. L’Esprit nous divinise.

                Et le Père désire que les hommes deviennent des adorateurs « en esprit et en vérité »… en Esprit et en Vérité : des hommes qui adorent dans l’Esprit Saint et selon le Christ Messie qui est la Vérité. L’Esprit fait venir en nous le Christ maître de Vérité et nous tourne vers le Père par le Christ. Ainsi l’Eau vive donne la vie éternelle en nous donnant Dieu, en faisant de nous une demeure de Dieu, un Temple – alors le Garizim ou Jérusalem peu importe ! – où l’adoration est enfin parfaite.

                Comme nous l’avons appris du Christ Vérité,

                            Unis par le même Esprit qui conduit notre prière,

                                       Nous osons dire : Notre Père.

  • AUX PARTICIPANTS AU PELERINAGE DE NANCY VILLE EN TERRE SAINTE.

    Une rencontre préparatoire à notre pèlerinage en terre sainte du 20 au 26 avril 2015 est organisée le

                10 AVRIL 2015
                DE 20H À 22H
                SALLE HENRI BLAISE
                A côté de la basilique du Sacré Cœur. 

    Ordre du jour :

    • présentation historique d’Israël et de la situation actuelle
    • la vie religieuse juive. Eléments de compréhension.
    • Les Eglises Chrétiennes Orientales
    • Détails pratiques du voyage.

    A la basilique

    • Qu’est-ce que partir en pèlerinage ?
    • Temps de prière
    • Comment se préparer dans les 10 jours qui restent ?

    Dans la salle, moment de convivialité et don du livret du pèlerinage.