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Saint Thomas

Billet spirituel

                  A propos de l’Evangile de Thomas.

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                  C’est le soir de Pâques – le soir du premier Jour de la semaine, c’est-à-dire le dimanche – que Jésus se montre aux siens. Thomas est absent… et il devra attendre le dimanche suivant pour rencontrer le Christ ! et de dimanche et dimanche…jusqu’à ce dimanche 12 avril 2015, à Nancy. Le dimanche, c’est le Jour du Seigneur, le Jour où on le rencontre longuement, où l’on se fait disciple, où l’on se laisse construire, façonner, affermir par le Maître. Un chrétien, c’est un homme qui va à la rencontre du Seigneur, le dimanche. Arrêtons de nous mentir en minimisant cette rencontre hebdomadaire : nous voyons bien que ceux qui ne fréquentent pas ou plus le Seigneur le dimanche perdent peu à peu la foi : regardons et écoutons autour de nous et cessons de parler de « croyant non pratiquant ». Cela n’existe pas. 

                  « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ! » Dernière parole de Jésus. Paradoxe : pour découvrir qui est le Christ, la foi est le meilleur moyen de connaissance, le moyen adapté.

                  D’abord, l’acte de foi est ce que nous faisons le plus souvent, des centaines de fois dans la journée : nous lisons le journal et nous croyons – sans vérifier -  ce qui y est dit. Pour beaucoup, c’est même plus sûr que l’Evangile !… Mais nous nous faisons mutuellement confiance, nous nous croyons mutuellement… et c’est pourquoi le mensonge qui détruit cette possibilité, cette confiance, est très grave. S’il faut tout vérifier à longueur de journée, c’est la folie qui nous guette !

                  Croire dans la vie religieuse, est une application de cet acte de foi humain : il s’agit de faire confiance au témoignage des apôtres et des disciples qui ont vu le Seigneur mort et le Seigneur vivant. Les récits sont importants : leur incrédulité aussi ! Leurs efforts pour se tourner vers cette nouveauté avec leurs difficultés… les détails qu’ils donnent… Pas de preuves mais « faisceau de probabilités convergentes » dit Newman.

                  Contre preuve : depuis 1836 – date de la première Vie de Jésus de Strauss – toutes les présentations qu’on nous donne de Jésus sont rationalistes : pour mieux connaître Jésus, il faut supprimer la foi. Alors pas de divinité de Jésus, pas de naissance virginale, pas de miracles, pas de résurrection… Qu’est-ce qui reste ? Un maître de morale qui est tantôt un révolutionnaire politique tantôt un anarchiste tantôt un doux épicurien…La Croix n’a pas de sens… et surtout pas du martyre – ils sont tous fanatiques. Chaque livre reprend ces idées, inlassablement… Croyez vous que 2 milliards d’hommes sur la terre font confiance au Christ jusqu’à être tué pour lui uniquement pour ce pauvre homme que nous montrent Duquesne, Lenoir, Renan et autres….. Sans la foi, Jésus est incompris. C’est comme vouloir parler d’un homme sans interroger sa femme sous prétexte que, comme elle l‘aime, elle est impliquée envers lui et lui fait confiance. Allez à l’état civil ce sera plus simple.

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