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18H messe de « la paroisse invisible » du 21 mars

            Bien chers amis,

            Je célèbre avec vous… et vous célébrer avec moi : je n’aime pas habituellement célébrer la messe, seul… mais depuis ces derniers jours, j’éprouve que je ne célèbre pas seul, bien que je sois tout seul dans la chapelle. Restons dans cette grâce d’union autour de Jésus notre Seigneur et par notre prière d’intercession, faisons entrer un plus grande nombre encore dans notre assemblée.

 

            Avec mon amitié.

 

            Intentions de prière : nous prions toujours pour tous les malades et ceux qui sont morts, les personnels soignants, tous ceux qui assurent la vie de notre société (commerçants, force de l’ordre…). Nous demandons au Seigneur la grâce que l’épidémie cesse. Nous prions les uns pour les autres dans une grande amitié spirituelle.

 

            Le saint du jour : Saint Benoît est né à Nursie en Ombrie – comme St François - vers 480.  A l’adolescence, il quitte sa famille, comme la majorité des enfants de la noblesse italienne, pour faire des études  à Rome, le droit et les lettres classiques, études obligées des jeunes destinés aux responsabilités administratives. Benoît part avec sa nourrice et arrive à Rome vers l'an 495, ville de plus d'un million d'habitants, prospère grâce à la paix et à la politique intérieure de Théodoric le Grand qui favorisent l'activité des artistes et des administrateurs romains. L'empereur cherche à embellir et restaurer la ville détruite par les Vandales un siècle avant.  Mais le mode de vie romain et le désordre moral où sombrent ses compagnons choquent rapidement Benoît, qui décide de fuir avec sa nourrice afin de pouvoir se consacrer entièrement à la recherche de Dieu. C'est son fond profondément religieux qui pousse Benoît à quitter Rome et la carrière qui lui était promise.

            Benoît et sa nourrice quittent la ville, marchent vers le sud et s'arrêtent à Enfide, où ils trouvent refuge. Mais un miracle l’ayant rendu populaire, Benoît décide alors de fuir tout son entourage pour « aller dans le désert » dans une localité voisine de Subiaco et y mener une vie érémitique. Là, Benoît rencontre un moine, nommé Romain, qui lui montre une grotte, au pied d'une falaise, où Benoît s'installe. Le moine lui apporte régulièrement de la nourriture ainsi que des textes, à l'aide d'un panier accroché à une corde et une clochette. Il lui donne son premier habit religieux. Benoît suit alors le mode de vie des moines du désert, inauguré par Saint Antoine le Grand, et beaucoup d’autres en Egypte notamment, depuis le 3ème siècle. Il reste seul  durant trois ans et cesse quand le moine Romain ne vient plus le visiter, peut-être pour cause de décès. C'est au cours de la nuit de Pâques, alors que Benoît a perdu toute notion de calendrier, qu'un curé de campagne est incité en songe à lui apporter de la nourriture.

            Peu après sa visite, le prêtre parle de Benoît autour de lui. La renommée de Benoît croît et de nombreuses personnes des alentours lui rendent visite. Benoît gagne, après bien des vicissitudes, le Mont Cassin et y fonde un monastère et y écrit une Règle qui aura une très grande influence en Occident, fondant en quelque sorte la civilisation du Moyen Age.. C’est là qu’il meurt en 547. Ce monastère existe toujours.

 

            La Parole de Dieu   St Luc 18/9-14

 

            « Ce n’est pas de l’humilité de se considérer comme un pécheur quand on l’est véritablement. Mais l’humilité existe lorsque quelqu’un qui a conscience d’avoir fait beaucoup de belles actions, n’en conçoit pas une haute idée de lui-même ; lorsque, tout en étant semblable à Paul au point de pouvoir dire « ma conscience ne me reproche rien », il ajoute aussitôt « mais je ne suis pas justifié pour autant »[1]ou encore « le Christ est venu sauver les pécheurs dont je suis le premier. »[2]

            Dieu cependant, à cause de son indicible amour des hommes, accueille et reçoit non seulement ceux qui s’humilient mais aussi ceux qui confessent franchement leurs fautes et il suffit d’être ainsi disposé pour rencontrer sa faveur et sa bienveillance.

            Le pharisien attelait ensemble la vertu et l’orgueil…Quelle folie ! Non seulement il rabaissait le genre humain en général mais il insultait avec arrogance le publicain à côté de lui. Celui-ci ne répondit pas aux injures[3], ne s’irrita pas du blâme mais il accueillit de telles paroles avec bienveillance. Le trait lancé par son ennemi devint pour lui remède et guérison… Tels sont en effet, la beauté et l’avantage de l’humilité, que l’ont n’est pas irrité par les outrages d’autrui ni atteint par les injures de l’entourage.

            Un grand et excellent fruit peut même en résulter, ce qui advint au publicain. Pour avoir accepté les injures et avoir dit « aie pitié de moi pécheur », il s’en retourna bien mieux justifié que l’autre.

            C’est que Dieu n’avait pas seulement écouté les paroles, Il avait aussi vu le cœur avec lesquelles elles étaient dites et l’ayant trouvé humble et contrit, il lui donna sa miséricorde et son amour. »

 

Saint Jean Chrysostome au 4ème siècle à Constantinople.[4]

 

[1] 1 Co. 4/4

[2] 1 Tim.1/15

[3] St Jean Chrysostome s’imagine que le pharisien et le publicain prient à haute voix !

[4] Sur l’incompréhensibilité de Dieu. Sources Chrétiennes 28, le Cerf  1951,  5/6-7 p. 295

Commentaires

  • Bonjour Jacques
    tes mails nous permettent d’être rattachés les uns aux autres comme par des filaments invisibles et lumineux du Saint-Esprit ; je te remercie pour ce lien qui nous permet Josette et moi de prier à plusieurs reprises au cours de ces journées qui ne sont pas monotones .
    Nous sommes là et tu es là unis par la parole de DIeu
    bonne Soirée
    Avec mon amitié
    Philippe

  • Oui , " nous sommes là et tu as là unis par la Parole de Dieu "
    Bonne soirée à chacun en Christ .

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