Samedi 4 avril - Pour la prière du matin.

Calvaire à Onville, vallée du Rupt de Mad. (54)

 

Bien chers amis,

C’est avec ce magnifique calvaire d’un village de notre diocèse – Onville – que je vous accueille. Un calvaire entouré d’une magnifique glycine qui n’a pas encore fleuri !mais qui promet !... et qui annonce Pâques !

Avec mon amitié dans le Christ. Votre curé.

 

Comment prier, c'est ICI

 

Ode d’aujourd’hui (31)

Refrain  Gloire à Toi ô Christ, notre espérance, Gloire à toi, Christ notre salut.

Bien que je sois pécheur ô Christ, je sais que Tu es ami des hommes.

Tu rappelles avec clémence et compatis avec douceur

Tu me vois en pleurs et Tu cours au-devant de moi comme le Père accueillant le fils prodigue.

 

Dès ma jeunesse, ô mon Sauveur, j’ai désobéi à Tes commandements

Et je laisse ma vie s‘écouler dans l’insouciance

Et je m’écrie : « ô mon Sauveur, avant la fin de ma vie, sauve-moi ! »

 

Ne ferme pas ta porte devant moi Seigneur :

Toi qui veux que tous les hommes soient sauvés

Ouvre-moi et accueille ton enfant repentant.

 

Sainte Marie Madeleine, intercède pour nous

Que ton Sauveur me donne la grâce de fuir les ténèbres du péché

Et de chanter les merveilles que Dieu a accomplies en toi !

 

            Dans la 1^ère strophe, se trouve une expression que la liturgie orientale emploie sans cesse « O Dieu Ami des hommes ». Elle ouvre et clôt l’office quotidien, comme un refrain qui est sans cesse murmuré, la conviction fondamentale que Dieu est, selon le mot grec, « philanthrope »… ou pour prendre une autre phrase de l’ode d’aujourd’hui « toi qui veux sauver tous les hommes » (3^ème strophe) ou bien « cours au-devant de moi comme le Père du prodigue » (1^ère strophe) … quelle audace de demander cela ! Quelle que soit la gravité de notre péché que nous mesurons encore plus à la fin de ce carême de repentir, la certitude de cet amour fou de Dieu pour nous est notre plus ferme appui pour notre humble prière : « ouvre – moi et accueille ton enfant repentant » (3^ème strophe).

 

            Marie Madeleine reste pour nous l’icône de la pécheresse repentie et pardonnée « parce qu’elle a beaucoup aimé ! » comme dit Jésus. Nous sommes pécheurs et malgré notre désir nous retombons ! Mais ce qu’il nous faut, c’est faire comme Madeleine : aimer le Christ avant même d’être pardonné : « parce qu’elle a beaucoup aimé, ses nombreux péchés lui sont pardonnée » dit Jésus à Simon le pharisien qui a été si chiche dans son accueil de Jésus et se montre si dur envers cette femme. (Voir Luc 7). On comprend la dernière phrase  de la 4^ème strophe : « Que ton Sauveur me donne la grâce de chanter les merveilles que Dieu a accomplies en toi ! »

 

            Ainsi s’achève pour nous la prière et la méditation du Canon de Saint André, à la veille d’entrer demain dans la Grande Semaine.

 

            Nous sommes tristes de ne pas pouvoir la célébrer ensemble. Je voudrais vous conseiller de ne pas vous attrister outre mesure. La chance de cette année est d’avoir le temps de méditer et d’approfondir les textes et les rites de cette semaine si dense, si chargée que parfois, avouons-le, elle passe si vite qu’on n’en savoure pas toute la richesse. En un mot, approfondissez cette année – vous avez le temps – emmagasinez pour les futures semaines de Pâques !

            Nous vous proposerons sur ce blog JUSTEMENT un approfondissement des prières et des rites… ce qui ne vous empêche pas bien sûr d’aller chercher  la retransmission des offices. Mais ESSAYEZ DE FAIRE LES DEUX. Vous en serez très contents et très enrichis spirituellement.

 

 

MAINTENANT MON ÂME EST TROUBLEE :

PERE SAUVE - MOI DE CETTE HEURE ET GLORIFIE TON FILS

 

En vérité, je vous le dis, l’HEURE vient et nous y sommes

Où les morts entendront la voix du Fils de l’homme

Alors vous le verrez, siégeant à la Droite du Père

Et venant sur les nuées du Ciel.

Jésus évoque ici sa descente au séjour des morts ( Les morts entendront …) et sa Résurrection.

 

Voici l’HEURE où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs

Je viens d’auprès du Père qui m’a envoyé

Celui qui parle de lui-même cherche sa propre Gloire

Ma doctrine n’est pas de moi mais de Celui qui m’a envoyé

Nous reconnaissons là un résumé des débats du Christ dans le Temple avec les chefs du peuple.

 

Quand l’HEURE fut venue de passer de ce monde à son Père

Jésus qui avait les siens, les aima jusqu’au bout.

Voici le Grand Prêtre qui a compati à nos faiblesses

Principe de salut éternel pou tous ceux qui lui obéissent.

Le couplet mêle ici le début de Jean 13 et une méditation de l’auteur de l’épître aux Hébreux

Sur le Christ Grand prêtre,  aux chapitres 4/15 et 5/9