Jeudi Soir de la 3ème semaine de Pâques
Bien chers amis du blog paroissial,
Nous nous retrouvons comme chaque soir depuis bientôt 6 semaines pour la prière et la méditation de l’Ecriture. Ces rendez-vous matinaux et vespéraux ponctuent nos journées et les animent de l’intérieur de la Présence douce et délicate de notre Bon Seigneur…lui qui veille sur nous à chaque instant… et nous qui « oublions » sa présence.
Que le Seigneur vous tienne tous en sa sainte garde !
Bien à vous.
HYMNE
AVEC LES APÔTRES REMPLIS DE JOIE
NOUS TE BENISSONS CHRIST RESSUSCITE
TU NOUS DONNES LA VIE.
A Jérusalem Tu es monté afin de vivre notre mort.
Sur la montagne où Isaac fut lié et offert en sacrifice
Sur Jérusalem Tu as pleuré et elle T’a rejeté
Mais en elle, les Apôtres pleins de joie, T’ont vu ressuscité.
Une tradition juive non biblique identifie le mont du Temple au Mont Moriah où Isaac fut près d’être sacrifié. Une allusion aussi au sacrifice d’Abraham est dans le 2ème couplet, verset de louange au Père « qui a livré le Fils pour nous »…ce que Dieu n’avait pas demandé à Abraham en arrêtant son bras mais qu’il a accompli lui-même !
Sois la bénédiction de nos lèvres, ô Christ Ressuscité !
Sans cesse nous Te louons prosternés devant Toi.
Béni soit le Père qui T’a livré pour nous
Béni soit l’Esprit que le Père nous a promis.
On peut relire l’épître de ce matin.
Psaume 65
Ce psaume est mis sur les lèvres de l’eunuque de la reine Candace après son baptême : Dieu a rendu la vie à son âme, il a fait de merveilles pour notre homme qui veut les raconter autour de lui. Dieu n’a pas détourné de lui son Amour en lui faisant rencontrer Philippe.
TERRE ENTIÈRE ACCLAME DIEU, CHANTE LE SEIGNEUR
Peuples, bénissez notre Dieu !
Faites retentir sa louange,
Car il rend la vie à notre âme,
Il a gardé nos pieds de la chute.
Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
Je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ;
Quand je poussai vers lui mon cri,
Ma bouche faisait déjà son éloge.
Béni soit Dieu qui n’a pas écarté ma prière
Ni détourné de moi son Amour.
Lecture de l’Evangile selon St Jean 6/ 44-51, c'est ici
Commentaire
MAIS COMMENT RENCONTRER RECEVOIR CE PAIN ?
IL EST LE PAIN PAR SA PAROLE, IL EST LA PAROLE DE DIEU
- v 44 : Chaque homme qui vient à Jésus est un « don du Père » il est « attiré par lui vers Jésus. » Le Père est le premier missionnaire ! Nous ne pouvons pas de nous-mêmes aller à Dieu, le Dieu vivant. C’est lui qui attire à Lui. Mais nous savons aussi que Dieu attire tout home à Lui, il nous a créés pour vivre de Lui. Tout dans notre être a été préparé pour cette rencontre.
- v 45-46 : il y eut un temps où les hommes étaient instruits par des médiations : prophètes, textes… La lettre aux Heb 1/ dit merveilleusement : « À BIEN DES REPRISES et de bien des manières fragmentaires et variées, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; »
Mais Jésus cite un passage du prophète Isaïe 54/13 Il y aura un temps où tous les enfants seront enseignés directement par Dieu. Ce qui fait poursuivre à l’auteur des Hébreux : « Mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être, le Fils, qui porte l’univers par sa parole puissante, après avoir accompli la purification des péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les hauteurs des cieux. » Et Jésus est celui-là qui vient enseigner directement car il est Dieu venu chez les hommes, le seul a à avoir vu Dieu. Sous entendu : Moïse ne le connaissait pas ainsi.
- v. 47 : rappel de l’essentiel, autre refrain du texte : il faut croire.
IL EST LE PAIN PAR LE DON DE SA VIE ; ON VIT EN MANGEANT LE PAIN QU’IL EST
- v. 48 à 59 La partie eucharistique du texte. Le mot « Pain » désigne donc Jésus comme Parole de Dieu entendue et mangée. Inséparablement. Entendue, méditée, « murmurée jour et nuit », repassée dans son cœur comme Marie et mangée. Ce qui fait l’unité de la messe : il n’ y a pas deux tables à la messe, la table de la Parole et la table du pain eucharistique mais une seule table, un seul Pain écouté et mangé.
- v. 48 : Le Pain que je suis donne de la vie éternelle. La vie même de Dieu. La Vie de l’arbre de Vie du Jardin de la Genèse. Cette Vie nous est promise depuis avant la création. Cet arbre planté dans le Jardin d’Eden était réservé à l’homme quand Dieu l’inviterait à en saisir le fruit. La désobéissance de l’homme a fait fermer le Jardin et rendre impossible l’accès à la Vie de Dieu dont cet arbre était le symbole. Maintenant, cette Vie est offerte par le Christ : Il est cette Vie et nous la recevons en le mangeant.
- v. 49-50 : La différence avec la manne est soulignée : la manne n’a pas empêché les pères de mourir ; Seul « le Pain qui descend du Ciel » donne la Vie divine éternelle !
- v. 51a Et c’est pour quoi ce Pain s’appelle le Pain de Vie, le Pain qui donne la Vie. Et ce Pain de vie, c’est Jésus. Et celui qui mange ce Pain ne mourra pas. C’est la guérison de la mort reçue du péché.
- v 51c : Avec un grand réalisme, Jésus parle de le manger : le Pain c’est ma chair pour la vie du monde.
Nous contemplerons cela demain.
Piéta dans l’église de Vaudémont
Marie Pleine de Grâce
resplendissante de la beauté de dieu
avance a sa rencontre
comme une epouse paree de son amour.
Le soleil de la croix a brûlé ton visage
Mais Ton Bien Aimé te comblera des baisers de sa gloire
Il fait paître son troupeau parmi les lys.
Exaltons le Seigneur Père, Fils et Esprit de Lumière
Car il s’est penché sur Marie, son humble servante
Et l’a élevée dans la Glooire du Royaume.