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Vendredi Matin de la 3ème semaine de Pâques

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En ce vendredi 1er mai, commence ce mois consacré à la prière à la Sainte Vierge. Nous la contemplerons avec les anges tournés vers la Vierge portant l’Enfant Jésus et nous serons pleins de joie et de confiance comme eux même en ces temps difficiles et douloureux pour bien de nos contemporains.

 

Sous ta miséricorde nous cherchons refuge
sainte mère de dieu
accueille nos prières quand nous crions vers toi
et délivre-nous de tout danger
Toi, Marie toujours vierge
glorieuse et bénie.

La plus ancienne prière mariale connue : elle nous est connue par un papyrus du 3ème siècle.

 

 

Le flash de la Résurrection

Chaque jour, une idée pour contempler cette réalité merveilleuse. 
A reprendre durant la journée, à assimiler pour pouvoir en parler à d’autres.

 

(Suite) Cette différence que je signalais hier entre la foi ardente des catéchumènes ou des « recommençants » conduit à une difficile intégration des nouveaux dans les communautés actuelles paroissiales ou autres.

Michaël Edwards dit : « les premiers chrétiens avaient le sentiment d’entrer par la foi dans un monde étrange et nouveau. Ils comprenaient que la foi est mystérieuse, un don qu’ils avaient reçu de Dieu. Ils étaient pressés, pressés de connaître la vie neuve qui s’ouvrait devant eux et d’apporter aux autres la bonne nouvelle qu’ils avaient entendue ». Et un peu plus loin, il ajoute : « Nous avons oublié le vrai christianisme »

Je dirais moi, nous l’avons rapetissé, en l’acclimatant à notre culture, nos habitudes de pensée, pour le rendre assimilable, pour ne pas paraître ridicules devant nos contemporains « d’en être encore là » - et eux ils en sont où ? -…et puis la routine là-dessus et les petites déperditions d’une transmission peu sérieuse, - contrecarrée par le laïcisme français -  et purement conformiste !

En gros, le christianisme, c’est affirmer l’existence d’un Dieu – « quelque chose au-dessus de nous » comme disent bien des catholiques – dont on ne sait rien si ce n’est qu’il est créateur (réalité très floue), qu’il récompense les justes – ceux qui ont une bonne morale mais « font ce qu’ils peuvent » - et punit les méchants : d’où un scandale quand il m’arrive une tuile alors que je fais tout pour bien faire ! Ce rapport à Dieu est infantile : il faut à la fois qu’il nous protège tout le temps mais qu’en même temps, il nous laisse libres de faire tout ce que nous voulons, même agir contre sa volonté explicite… mais qu’il arrête les catastrophes que nous avons lancées ! Il y a peut-être une vie après la mort… - style « je suis passé dans la pièce à côté » . Jésus est un homme bon et maître de morale … à condition qu’il n’en demande pas trop – « Jésus ne demande pas ça » - et pas au-delà de l’honnête moralité des médiocres. Chez certains il est « fils de Dieu » sans qu’on sache ce que cela veut dire. On entre dans cette « foi » par le baptême – « on ne sait jamais » - autrefois on allait au caté – aujourd’hui cela apparaît inutile – et on faisait sa première communion. Ce sont des passages obligés, des étapes à franchir. Evidemment la communauté chrétienne – l’Eglise – est absente dans une telle pensée… on exigera pourtant sa présence pour les obsèques. (à suivre)

 

 

Lecture du livre des Actes des Apôtres 9/1-20, c'est ici

 

Commentaire

 

Cette « conversion » de St Paul est un événement majeur de l’humanité. St Luc d’ailleurs l’a pressenti puisqu’il nous donne 3 récits de cette « conversion » dans les Actes en : 9/3-19 ; 22/6-16 et 26/12-18. Le 1er récit est dans le cours de l’histoire des Actes, les 2 autres sont devant des auditoires différents : Paul parle en direct aux juifs à Jérusalem et durant sa  captivité à Césarée, au Roi Agrippa devant le gouverneur romain.

Ces trois récits nous montre aussi une progression chez St Paul dans la découverte de la mission universelle de Paul.

En plus, il faut ajouter le témoignage des lettres de St Paul sur ce sujet : Ga 1/13-17 ; 1 Tm 1/12-16 ; 1 Co. 15/9-10. St Luc a sans doute entendu Paul parler souvent de cet événement et il en fait un récit personnel lié au livre des Actes dans le chapitre 9.

Enfin, le mot « conversion » de convient pas. Sa convertir c’est quitter le culte des idoles pour se tourner vers le Vrai Dieu. Il est évident qu’un juif prie déjà le vrai Dieu ! L’événement raconté ce jour est un accomplissement de la foi juive de Paul dans le Christ et non une conversion.

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Dans le récit de ce matin, nous avons 5 temps :

 

1 - Saul persécuteur (v 1-2)

2 - Saul entend Jésus lui parler sur le chemin de Damas (v.3-9)

Damas est à 242 kms au Nord de Jérusalem. Saul se dit persécuteur, donc violent, de la violence zélote si connue en Israël : Mattathias (1 Ma 2/25-27) Pinhas champion de l’observance (1 Ma 2/54) Elie… Un nom est donné aux chrétiens : « ils appartiennent au Chemin (Voie) ». Il a un mandat d’amener ou une autorisation de perquisition.

 

Le récit, brutalement, prend une tournure apocalyptique : « soudain »  « étant tombé »… Saul est dans la lumière et il entend Jésus lui parler en araméen (Shaoül »= interpelé). 

Le dialogue se fait comme dans Ancien Testament avec Abraham…en particulier la question de Paul : «  Qui es-tu Seigneur ? » (cf Jacob en Gn 32/28), Moïse au buisson (Ex 3/1-13) Manoah père de Samson (en Jg 13/17). 

 

« Moi je suis Jésus que tu persécutes » : on ne persécute pas un mort. Jésus est donc Vivant. L’expression « Je suis » est le nom même de Dieu. Paul découvre que toucher aux Chrétiens, c’est toucher au Christ puisque Jésus dit : « Tu ME persécutes ». Bien des éléments de la théologie et du témoignage de St Paul sont dans ces quelques mots : Le Ressuscité, la grandeur du Christ est a majesté, L’Eglise Epouse, Corps du Christ…

 

Les compagnons de route de st Paul sont hors de l’événement… tout en entendant la voix.  Réalisation d’Isaïe 42/16 et 18.

 

Paul est aveuglé si fort qu’il en devient aveugle… mais cet aveuglement est aussi l’expérience de découvrir qu’il a été et est toujours aveugle sur l’événement du Christ. Il faudra bien les 3 jours sans manger ni boire - les 3 jours de Pâques ! – et le baptême et l’imposition des mains d’Ananie pour recouvrer la vue, recouvrer ou voir vraiment pour la 1ètre fois ?

 

 

Ananie voit le Seigneur et rencontre Paul (v.10-19)

Ananie (= Dieu fait grâce) a lui aussi une vision explicative. Il est d’abord plein de réticences devant la réputation de Saül. Mais il reçoit de Dieu lui-même la révélation du choix/élection inouï de Paul par Dieu. Il sait même que Paul sera associé à la souffrance du Christ pour le service que Dieu attend de lui.

Alors Ananie, en bon serviteur de Dieu, va dans la rue Droite à Damas, chez Judas où réside Paul. La rue Droite existe toujours à Damas et une église est bâtie sur la maison où Paul résidait.

Ananie – en qualifiant Paul de « mon frère » - lui impose les mains en l’appelant par son nom araméen. Les « écailles » montrent que l’aveuglement n’est pas cécité mais obstacle à la vraie connaissance. Puis il baptise Paul.

Paul alors prend de la nourriture ? De la table… de l’eucharistie aussi sans doute. Dans la 1ère épitre aux Corinthiens, Paul montre qu’il a reçu d’Ananie non seulement le credo  et le baptême mais aussi le rite eucharistique. (1 Co. 11)

 

Saul témoigne du Fils de Dieu à Damas (v.19-25)

Aussitôt, Paul passe à l’action apostolique à Damas. Il proclame un titre du Christ : « Fils de Dieu » c’est-à-dire Messie, Fils de David…par un benjaminite, de la tribu de Saül, la tribu rivale de celle de Juda ! 

Continuons un peu plus loin dans le livre des Actes car demain la liturgie nous fera passer au chapitre 9.

Paul se met aussitôt à la tâche dans la vile de Damas auprès de la communauté juive de la ville. Et des discussions passionnées commencent. Comme l’avait prophétisé psaume 2, le zèle de Paul dans l’annonce du Christ est récompensé par un complot des juifs fatigués de ce zèle auquel ils ne peuvent répondre et une fuite pas très glorieuse pour l’apôtre !! Il en fait un récit détaillé dans  2 Co11/32-33.  C’était avant 39/40, date de la mort du Roi Arétas.

 

Paul alors part à Jérusalem (v.26-31).

Difficile pour Paul se s’agréger aux disciples !!! Tous ont peur de lui. C’est Barnabé qui se porte à son secours, raconte l’événement de Damas et assure que Paul à déjà bien témoigner du Christ à Damas. Donc Barnabé y était !

Alors seulement il est accueilli au milieu des disciples : « il va et vient avec eux dans Jérusalem ». Le groupe des Chrétiens est donc bien identifié dans la ville sainte.

C’est par Ga. 1/11-24 que nous apprenons son voyage en Arabie et son retour à damas avant de monter à Jérusalem pour y rencontrer Cephas et Jacques. 

 

Là, il partage la vie des apôtres comme les apôtres avaient partagé celle du Seigneur. Evidemment Paul fréquente les juifs hellénistes, parlant grec comme lui. Les discussions rabbiniques vont bon train… et s’enveniment ! Ils ont retrouvé en Paul, Etienne ! Ils cherchent à le faire périr. Les frères alors le renvoient dans son foyer à Tarse. C’est là que Barnabé ira le chercher pour travailler à Antioche. 

Paul ne doit pas rester inactif pendant ce temps mais on ne sait rien sur ses activités dans ces années à Tarse.

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La rue Droite à Damas en 1950

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L’église St Paul dans la maison du baptême

 

 

TOI QUI AS FAIT DE PIERRE ET DE PAUL
LES TÉMOINS JOYEUX DE BONNE NOUVELLE
GLOIRE A TOI SEIGNEUR JESUS GLOIRE A TOI.

Tu as choisi Pal pour révéler Ton Nom parmi les païens
Du persécuteur de l’Eglise, Tu as fait l’Apôtre des nations.
C’est par grâce que Tu l’as mis à part
Et Ta grâce en lui n’a pas été vaine.

Tu l’as enveloppé de l’éclat des Ta Lumière
Tu l’as jeté à terre et Tu l’as relevé.
Tu l’as établi serviteur et témoin de Ta Gloire
Tu l’as envoyé vers les nations païennes pour leur ouvrir les yeux à Ta Lumière.

Gloire au Père qui a révélé aux humbles ses Desseins
Gloire au Fils qui s’est manifesté à ses apôtres Pierre et Paul
Gloire à l’Esprit qui as fait d’eux les témoins de la Bonne Nouvelle
Trinité bienheureuse louange et Gloire à Toi.

 

Note : St Paul et les Nabatéens.

Dans l’épitre aux Galates (1/13-24) St Paul témoigne de son baptême à Damas et de son activité aussitôt après ce baptême. Ecoutons-le. 

 

« Vous avez entendu parler du comportement que j’avais autrefois dans le judaïsme : je menais une persécution effrénée contre l’Église de Dieu, et je cherchais à la détruire. J’allais plus loin dans le judaïsme que la plupart de mes frères de race qui avaient mon âge, et, plus que les autres, je défendais avec une ardeur jalouse les traditions de mes pères.

Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon de révéler en moi son Fils, pour que je l’annonce parmi les nations païennes. Aussitôt, sans prendre l'avis de personne, sans même monter à Jérusalem pour y rencontrer ceux qui étaient Apôtres avant moi, je suis parti pour l’Arabie et, de là, je suis retourné à Damas.

Puis, trois ans après, je suis monté à Jérusalem pour faire la connaissance de Pierre, et je suis resté quinze jours auprès de lui. Je n’ai vu aucun des autres Apôtres sauf Jacques, le frère du Seigneur. En vous écrivant cela, – je le déclare devant Dieu – je ne mens pas. Ensuite, je me suis rendu dans les régions de Syrie et de Cilicie. Mais pour les Églises de Judée qui sont dans le Christ, mon visage restait inconnu ; elles avaient simplement entendu dire : « Celui qui nous persécutait naguère annonce aujourd’hui la foi qu’il cherchait alors à détruire. » Et l’on rendait gloire à Dieu à mon sujet. »

 

Commentaire :

 

Nous possédons peu d’informations sur les trois années que Paul passa en Arabie, après sa rencontre avec le Christ sur le chemin de Damas. Heureusement, il fut contraint plus tard, à cause des attaques de ses adversaires, de lever un peu le voile sur cette période de sa vie.

Il nous dit qu’après cette rencontre avec le Christ et son baptême à Damas par Ananie, il ne consulta ni sa famille,  ni les apôtres et dirigeants de l’Église de Jérusalem. Paul dit simplement : « Je partis pour l’Arabie. » 

Le théologien orthodoxe  Nicolas Koulomzine considère « cette retraite comme très significative : Paul suit la voie royale de tous les mystiques, il se retire au désert afin de s’isoler, de se retrouver pour un temps, seul avec Dieu. Grâce à ce temps de réflexion, il ressentira l’emprise sur lui de l’Esprit du Seigneur.» Il faut dire que le choc de la rencontre avec le Seigneur Ressuscité dut être rude et profond.

 

Paul dit «En Arabie» : Le terme «Arabie» s’appliquait alors à toute la péninsule arabique, mais le noyau en était le royaume des Nabatéens, avec sa capitale Petra, véritable nid d’aigle dans le désert, qui contrôlait  la route des caravanes.

Paul est-il descendu jusqu’à Pétra, la capitale des Nabatéens, ou s’est-il dirigé vers Palmire ? On ne peut que spéculer sur les déplacements de Paul pendant ces trois années de réflexion et de prédication. L’Arabie comprenait aussi Bosra, Homs (Émèse), Amman, et un très grand territoire allant jusqu’aux fleuves de la Mésopotamie, le Tigre et l’Euphrate. 

 

Le roi des Nabatéens, Arétas, roi de Damas et d’une grande partie du territoire d’Arabie, était en guerre avec le roi Hérode Antipas, parce que celui-ci avait répudié sa fille pour épouser Hérodiade, la femme de son frère, celle qui avait demandé la tête de Jean le Baptiste.

Aussi, en Arabie, Paul se sentait protégé contre les émissaires juifs, et c’est peut-être la raison pour laquelle il s’est rendu dans cette région désertique. 

 

Pendant trois ans, Paul approfondit le Mystère qui s’est imprimé en lui – le Christ Vivant – et la nouvelle orientation de sa vie. Pour clarifier le changement en lui, il utilisera plus tard des expressions comme «revêtir le Christ Jésus», ou encore «s’approprier les sentiments du Christ Jésus» (Philémon 2, 5) ou dans les Galates : « Mais Dieu m’avait mis à part dès le sein de ma mère ; dans sa grâce, il m’a appelé ; et il a trouvé bon de révéler en moi son Fils. »  Il découvre le mystère
de l’amour infini de Dieu
pour nous à travers le scandale de la croix. 

 

Pendant cette période, se poursuit en lui une transformation spirituelle et intellectuelle qui laisse apparaître ce qui va constituer ce que nous appelons « la théologie paulinienne ». Paul lui parlera alors de «son évangile» : «L’évangile que j’ai annoncé n’est pas à mesure humaine : ce n’est pas non plus d’un homme que je l’ai reçu ou appris, mais par une révélation de Jésus Christ.» (Galates 1, 11-12).

 

L’idée fondamentale qui lui est révélée à Damas, est celle d’une intervention puissante de Dieu dans l’histoire, en la personne de Jésus venu sauver les hommes - et non les condamner - et les incorporer en Lui. « Pourquoi ME persécutes-tu ? » 

Paul prenait ainsi conscience de la volonté du Christ de faire disparaître la barrière et le mur qui séparaient le judaïsme des autres nations.

Ce que découvre Paul au plus profond de son être, pendant cette période de réflexion, c’est la Croix de Jésus, «ce chef-d’oeuvre de l’amour de Dieu ». Il la dépeindra aux Galates, il la prêchera aux Corinthiens : «Car je n’ai rien voulu connaître chez vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié» (1Corinthiens 2, 2).

Paul est aussi profondément touché par le dépouillement du Christ, et la façon avec laquelle il remplit sa mission : «Lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant la condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il s’humilia encore, obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix.» (Philippiens. 2, 6-10). 

 

Pour Paul, être chrétien c’est être conquis par le Christ et être dégagé des cadres étroits d’une seule culture, d’une seule religion, d’une seule nation. Le Christ est le Nouvel Adam, le nouveau prototype de l’humanité. La conception que Paul a du Christ n’est pas le produit d’une spéculation religieuse, mais d’une révélation de l’Esprit. En Arabie, sa nouvelle théologie a trouvé ses bases.

 

Après trois ans, Paul retourna à Damas et se présenta à la synagogue. Au grand étonnement des Juifs, il demanda la parole pour démontrer, en s’appuyant sur les textes des Prophètes, que Jésus était le Messie tant attendu et qu'il était vivant. Chez les Juifs orthodoxes, la colère se mit à gronder et Paul fut menacé de mort. On lit dans les Actes des Apôtres : «Au bout d'un certain temps, les Juifs se concertèrent pour le faire périr. Mais Saul eut vent de leur complot. On gardait même les portes de la ville jour et nuit, afin de le faire périr. Alors .les disciples le prirent de nuit et le descendirent dans une corbeille le long de la muraille» (Actes 9, 23-24). 

Ceci est la version de Luc qui accuse les Juifs du complot. 

Paul, lui, de son côté, croit que ce sont les autorités civiles qui en veulent à sa vie : «A Damas, l'éthnarque du roi Arétas faisait garder la ville pour m'arrêter et c'est par une fenêtre, dans un panier, qu'on me laissa glisser le long de la muraille, et ainsi j’échappai à ses mains.» (2 Corinthiens 11, 32)

Cette conspiration contre Paul est probablement orchestrée par les deux groupes, c’est à dire par les Juifs avec l’appui des autorités de la ville.

 

À partir d’une maison qui appartenait à un chrétien, Paul se blottit dans un grand panier et on le laisse descendre le long du mur au moyen de cordes solides. Arrivé en bas, il se dégage et, après avoir traversé les jardins, les canaux d'irrigation et les cours de fermes, il atteint la route qui conduit vers le Sud, vers la « via maris », la route de la mer. Il se rendra alors à Jérusalem.

Commentaires

  • Jésus Christ Ressuscité ,
    Tu es Lumière dans notre vie
    Tu es notre Guide pour un monde meilleur
    Tu es notre salut pour la vie éternelle.
    Donne nous ta Force pour être les témoins de ton Amour pour chacun de nous . . . sans " rapetisser , acclimater " à ce que nous , nous voulons .
    Prions pour que nos frères et sœurs se laissent approcher , toucher par la Grâce de notre Seigneur.
    Prions pour que la pandémie qui frappe le monde fasse tomber " les écailles de nos yeux " , nous ouvre le cœur et l'esprit pour une fraternité en Christ.
    Seigneur dans ta grande Miséricorde protège nous .
    Une pensée fraternelle avec mon soutien en prière à celles et ceux qui sont malades et plus spécialement dans notre communauté de St Pierre-ND de Bonsecours .
    A vous père Jacques et à chacun et chacune mon " brin " de prière.

  • ~Vos propos , exhortations et commentaires quotidiens qui viennent bousculer , réveiller notre foi parfois trop convenue , parfois mal éclairée , me font penser à la lumière trop vive qui a guéri de son aveuglement celui qui marchait vers Damas, déstabilisant sa foi pharisienne.
    Je rends grâce à Dieu d'avoir mis toute cette richesse sur nos chemins de confinés...

    ~~Rends nous dignes Seigneur , depuis notre baptême ,de notre vocation prophétique : celle de faire connaître ton Nom autour de nous ...

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