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  • L’enseignements de Jésus sur la Loi

    1 – il s’agit de l’ensemble des règles alimentaires mises en place depuis Moïse afin de préserver Israël dans son intégrité de « peuple porteur du Dieu unique et de sa promesse ». Comme les cultes païens incluaient souvent un repas, les règles alimentaires sont faites pour qu’un enfant d’Israël ne puisse pas manger avec un païen. Ce rapport à la nourriture porté par ces lois alimentaires est capital : elles lient le repas au Créateur, elles impriment une forte originalité, une singularité au peuple saint… on saisit le résultat chez St Pierre : quand à Césarée, il voit dans le ciel un drap avec toutes sortes d’animaux impurs – c’est-à-dire inconsommable par un juif, et qu’on lui  demande de les manger, - avec vivacité et force, il s’y oppose. Et l’abandon de ces règles sera un pas très difficile pour lui comme pour tous les juifs pieux devenus chrétiens.

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  • 21ème dimanche B

    Osons nous attaquer à ce texte de St Paul qui soulève tant d’incompréhension aujourd’hui !

    Souvent, d’ailleurs, on passe vite sur la 1ere partie du v.21 : « Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres ». « Par respect pour le Christ » qui a lavé les pieds de ses disciples, lui qui « de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.

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  • Fête de l'Assomption

    « Notre existence est brève et triste, rien ne peut guérir l’homme au terme de sa vie, on n’a jamais vu personne revenir du séjour des morts. Nous sommes nés par hasard, et après, nous serons comme si nous n’avions pas existé ; le souffle de nos narines, c’est de la fumée, et la pensée, une étincelle qui jaillit au battement de notre cœur : si elle s’éteint, le corps s’en ira en cendres, et l’esprit se dissipera comme l’air léger. Avec le temps, notre nom tombera dans l’oubli, et nul ne saura plus ce que nous avons fait. Notre vie passera comme un nuage, sans laisser de traces ; elle se dissipera comme la brume chassée par les rayons du soleil, écrasée par sa chaleur. Nos jours passent comme une ombre. »

     

    Ainsi s’exprime le livre de la Sagesse  décrivant la vie de l’homme laissé à sa seule nature : en effet, nous n’avons pas choisi la date de notre naissance, nous sommes nés sans l’avoir voulu, recevant des parents, une famille, une date de naissance que nous n’avons pas choisis, pas plus que notre patrimoine génétique ni notre sexe d’ailleurs. « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » dit St Paul.  

     

    L’homme est bien un être préfabriqué. « Quand nous avons commencé à prendre conscience de nous-mêmes, écrit le Père Maurice Zundel, il y a une foule de choses déposées en nous dès avant notre naissance et des impulsions, des impressions de la petite enfance qui ne peuvent s’effacer. ». L’homme est comme borné par ce qu’il a reçu. Mais l’homme peut en rester à la biologie. C’est ce qu’il a choisi en Adam.

    Et ce que donne cet enfermement, Qohélet un autre livre biblique nous l’explicite ; en effet, Salomon dans le livre de Qohélet  le dit avec franchise : « Je résolus de m’adonner au vin et je me livrai à la démesure … J’ai entrepris de grands travaux : je me suis bâti des maisons et planté des vignes. Je me suis aménagé des jardins et des vergers … J’ai creusé pour moi des bassins… J’ai eu des serviteurs et des servantes… ainsi qu’une abondance de gros et petit bétail, plus que tous mes prédécesseurs à Jérusalem. J’ai encore amassé de l’argent et de l’or… J’ai eu des chanteurs et des chanteuses et ce plaisir des fils d’Adam : une compagne, des compagnes… Je me suis agrandi. Rien de ce que mes yeux convoitaient, je ne l’ai refusé. Je n’ai privé mon cœur d’aucune joie … Mais quand j’ai regardé tout cela… voilà : tout n’était que vanité et poursuite de vent ; rien à gagner sous le soleil ! Oui, je déteste la vie ; je trouve mauvais ce qui se fait sous le soleil : tout n’est que vanité et poursuite de vent. J’ai fini par me dégoûter. »

     

    Ce résultat n’est pas le Dessein de Dieu.

    Dieu a dit l’homme dans le livre de la Genèse : « Faisons l’homme … faisons ensemble, toi et moi, l’homme à notre image et ressemblance  ». L’homme est appelé à être créateur de lui-même avec Dieu : telle est la vocation de l’homme.  Le livre de la Sagesse, à la fin du texte si triste lu au début, le redit avec force : « Ce qui raisonnent ainsi ne connaissent pas le secret de Dieu : Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. » Notre tâche profonde, notre vocation humaine, est de nous faire homme avec Dieu et en Lui ou pour le dire autrement, notre vocation est de faire de ce que nous avons reçu à notre naissance une « personne »

     

    Et depuis le commencement de l’humanité, Dieu cherche l’homme – « Adam où es-tu ? Où en es-tu ? » - pour appeler l’homme à passer du « dehors » de lui-même « au-dedans de lui-même » comme disait St Augustin : « Tu étais au-dedans de moi et j’étais moi, hors de moi-même… Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi, retenu loin de toi par toutes ces choses. » Dieu se tient là devant l’homme pour l’illuminer, pour le rappeler en son centre intérieur, - en son cœur dit la Bible - cet homme qui n’est que l’esclave de son corps, de sa biologie, résultat de ses instincts et convoitises, préfabriqué.

     

    L’homme – le 1er ? - qui accueille cet appel divin, c’est Abraham : au-dedans de lui-même, Dieu l’appelle à tout quitter : « Pour ton bien, quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père. » Quitte ce que tu as reçu, acquiers une liberté intérieure par rapport à tout ce qui t’a façonné… et pars vers le pays mystérieux que je te montrerai, pays inconnu où coulent le lait et le miel, pays que tu devrais conquérir. »

    A Moïse, Dieu apprendra que pour devenir un homme selon Dieu, il faut laisser Dieu vous empoigner et habiter en vous : l’homme appelé à être créateur de lui-même ne peut pas le faire tout seul, à la force du poignet, par ses propres mains – c’est cela le péché – mais en s’abandonnant à l’amour infini que Dieu lui porte : Moïse, c’est l’homme habité de la Présence divine aimante, dans un dialogue de lumière et d’amour avec cette Présence divine qui est source de la liberté.

    Toute la grandeur humaine de chacun est au-dedans de nous : toute la source créatrice de notre personne est au-dedans de nous quand nous accueillons Dieu qui nous habite. 

     

    Et Dieu, surtout, nous apprend à aimer. Comme il l’a appris à Abraham qui intercède pour Sodome et Gomohrre, à Moïse qui intercède sur la montagne tant de fois pour le peuple rebelle. Dieu nous «désaggrippe » de nous-mêmes, nous libère de l’esclavage de nos conditions biologiques, une à une, nous fait « pauvres » de nous-mêmes, nous élève pour nous combler de son amour à donner.

     

    Tout cela trouve sa plénitude dans l’incarnation du Fils : Jésus né en état de dépossession absolue de lui-même - « Il s’est anéanti » dit St Paul -. Péguy écrit : « on peut considérer l’incarnation du côté de Dieu qui vient, de l’Eternel… mais on peut aussi la considérer « comme une histoire arrivée à la terre, la créature accueillant son Dieu », apparaissant ainsi « comme un accueillement, comme un recueillement de l’Eternel dans la chair. ». En Jésus, la chair humaine, la biologie humaine purifiée devient le sacrement de la Présence. Habitée par Dieu, la corporéité humaine devient sainte demeure de Dieu et l’homme est ainsi élevé à sa vraie dignité.

     

    Et juste avant Jésus, sa mère.

    Elle est, par pure grâce, sans péché… sans cet enfermement que nous connaissons tous en notre biologie. Elle est tout entière une personne, abandonnée avec enthousiasme au Dieu qui l’habite et qui fait sa joie : « Mon âme exalte le Seigneur et mon esprit exulte en Dieu, le Puissant fait pour moi des merveilles ». Elle n’est plus jamais seule en elle-même, elle vit avec son Dieu à chaque instant.

    La preuve ? Elle dit oui tout de suite, sans condition, émerveillée et étonnée seulement du comment de la réalisation de la promesse inouïe qui lui est faite. Et ce don d’elle-même à Dieu pour son dessein et, aussitôt après, à Elisabeth dans les soins domestiques, témoigne de son amour, de son don de soi, de cette liberté par rapport à elle-même. Quant au mot « servante » il en dit long, devant le Serviteur de Dieu Jésus.

    Alors en elle, Dieu peut réaliser pour la 1ère fois, après son Fils en en Lui,  son véritable dessein, commencé historiquement avec Abraham : le livre de la Sagesse – le dernier livre de l’Ancien Testament -, décrit cet accomplissement humain avec des mots tendres : « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. Les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent….Dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, Les justes, eux, vivent pour toujours, le Seigneur devient leur récompense, le Très-Haut prend soin d’eux. Aussi recevront-ils de la main du Seigneur le royaume de splendeur et le diadème de beauté, car de sa droite, il les protégera, et son bras les couvrira. » 

    Marie est le 1er accomplissement du Dessein divin jusqu’au bout. Tout en elle étant devenue une personne en Dieu, tout elle-même, le biologique comme l’être intérieur, tout est habité de la Gloire divine. C’est sa résurrection.

    Dieu veut faire la même chose avec tout homme. Le lavement des pieds des apôtres, réalisé par Jésus, nous a montré comment Dieu veut servir l’homme pour qu’il ait part avec le Christ. C’est inouï et impensable mais c’est ainsi.

    Aujourd’hui où tout le dessein de Dieu en Marie nous est montré, allons-nous entrer un peu plus dans ce dessein du Père ? Allons-nous nous remettre un peu plus entre ses mains ?  Allons accomplir un pas de plus. 

    Amen.

    MARIE, PLEINE DE GRÂCE,

    RESPLENDISSANTE DE LA BEAUTÉ DE DIEU,

    AVANCE À SA RENCONTRE, 

    COMME UNE ÉPOUSE

    PARÉE DE SON AMOUR

     

    Tu montes du désert, appuyée sur celui que tu aimes,

    enivrée de son parfum, auprès de lui tu t’avances

    car il t’a réveillée, à l’heure de la joie de son cœur.

     

    Le Nom de ton Seigneur, est comme une huile qui s’épanche

     et qui fait resplendir de beauté ton visage

    lorsque tu montes en sa présence, comme une colonne d’encens.

  • Fête de l'Assomption à Bonsecours

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    SAMEDI 14 AOÛT à BONSECOURS 

    16h-17H confessions

    18H MESSE DE L’ASSOMPTION

    21H30 PROCESSION AUX FLAMBEAUX ET VIGILES DE LA FÊTE

     

    DIMANCHE 15 AOÛT

    11H MESSE SOLENNELLE À ST PIERRE

    17H30 À BONSECOURS 

    VÊPRES ET SALUT DU ST SACREMENT