Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

3ème dimanche de l'avent A

„Gardez patience, vous aussi, et fortifiez vos coeurs car la venue du Seigneur est proche. (…) Voyez: le Juge est à notre porte”.

 

Ces paroles ont été écrites par saint Jacques l'Apôtre dans sa lettre. Des paroles si justes pour le temps liturgique que nous vivons actuellement, l'Avent, durant lequel nous sommes appelés à nous préparer à la fête de Noël.

Ces paroles nous encouragent aussi, et peut-être surtout, à nous préparer à ce moment de l'histoire qu'on appelle la fin du monde. Et peu importe quand elle surviendra, car pour chaque personne, cette fin du monde, c'est la mort, qui se rapproche chaque jour un peu plus, que nous soyons adolescents ou adultes.

Il y aura un moment dans notre vie où nous nous tiendrons devant Dieu le Juge, pour rendre compte de la manière dont nous nous sommes préparés à le rencontrer.

« Voici, le Juge se tient à la porte. » Et l'on pourrait dire qu'un seul instant nous sépare du moment où Il, notre Seigneur, ouvrira cette porte et nous invitera à nous tenir devant lui en toute vérité.

 

Il est donc bon que, tout au long de l'année liturgique, l'Église nous encourage et nous donne le courage d'améliorer notre vie, de fortifier notre foi, notre espérance et notre charité, qui sont les critères de nos efforts et de notre quête de perfectionnement.

Avant que le Seigneur ne vienne nous rappeler à lui, il nous appelle lui-même, par l'intermédiaire de l'apôtre Jacques, à la patience et à fortifier nos cœurs en vue de sa venue.

 

Bien-aimés !

 

On ne sait pas quand le Christ frappera à la porte de nos cœurs pour nous rappeler à lui. Nous ne pouvons pas penser que ce sera dans des décennies ou même dans douze ans. Nous ne savons pas si ce sera dans quelques jours ou même demain.

Nous sommes appelés à vivre constamment comme si le Seigneur devait venir à nous aujourd'hui, à cet instant précis.

Et c'est là que la question se pose : dans quel état trouvera-t-il notre âme ? Si le Seigneur se tenait devant nous aujourd'hui, que pourrions-nous lui offrir en disant : « Seigneur Jésus, j'ai travaillé dur, j'ai peiné pour cela, afin de te le présenter aujourd'hui et de te témoigner mon amour » ? Saint Jacques avait raison lorsqu'il nous exhortait à la patience dans notre travail sur nous-mêmes. Car lorsque nos efforts ne portent pas leurs fruits, nous avons parfois tendance à abandonner et à ne pas reprendre le travail entrepris, en nous disant que tout a été vain, que si quelque chose ne fonctionne pas, il est inutile de recommencer.

Par ailleurs, comme le dit le proverbe persan, « La patience est un arbre dont les racines sont amères, mais dont le fruit est très doux. »

Ainsi, souvenons-nous, surtout en ce temps de l'Avent, qu'en tant que disciples de Jésus-Christ, nous sommes appelés à cultiver chaque jour le jardin de notre âme.

Persévérons dans cette tâche, même si parfois nous n'en percevons pas l'intérêt. Jésus nous appelle à la patience, à fortifier sans cesse nos cœurs et à le rechercher dans nos activités quotidiennes.

Ne remettons pas à plus tard ce travail spirituel, car le « plus tard » est peut-être plus proche qu'on ne le pense, et nous risquons de ne pas porter les fruits que le Christ désire tant.

Pleins de foi, changeons ce qui doit l'être, approfondissons ce que nous pouvons améliorer, afin que notre Seigneur Jésus-Christ ne remarque pas 

seulement un changement en nous le 25 décembre, mais que ces changements soient visibles tout au long de l'année. Soyons patients dans ce travail sur nous-mêmes, car seule cette vertu peut nous conduire à notre but et garantir que le fruit de nos efforts ne sera pas vain.

 

N'oublions pas non plus les paroles de saint Jacques :

„Gardez patience, vous aussi, et fortifiez vos coeurs car la venue du Seigneur est proche. (…) Voyez: le Juge est à notre porte”.

Écrire un commentaire

Optionnel