6, Le baptistère
L'histoire du salut dans l'église de Bonsecours - 6ème semaine
Revoir la 1ère semaine, la 2ème, la 3ème , la 4ème , la 5ème.
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L'histoire du salut dans l'église de Bonsecours - 6ème semaine
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9H laudes 9H30 messe
16H Chapelet 16H30-18H adoration et confession
18H30 office des lectures chanté
20H MESSE SOLENNELLE
animée par le choeur Joie du Mélode
L'histoire du salut dans l'église de Bonsecours - 5ème semaine
5ème station du Chemin de Croix devant le St Sacrement
De l’Evangile de St Jean 19/30 à 42
Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté. Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse : Aucun de ses os ne sera brisé. Et un autre passage dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts. Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne. Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.
Première méditation
Soin et délicatesse au corps de Jésus. Après la violence de la Passion, quand les hommes fous et haineux ont disparu, enfin un peu de place à la délicatesse.
Celle du Père : il a fait en sorte qu’aucun des os de ce corps ne soit brisé et l’avait annoncé.
Celle de Joseph qui a l’audace de réclamer le corps à Pilate et de l’enterre ave dignité.
Celle de Nicodème qui vient avec tant de parfums et d’aromates qu’on en utilisait pas plus pour enterrer les Rois.
Celle des femmes dans la discrétion : elles assistent et les hommes à rendre au Christ les marques de l’affection qui lui est due.
Quelle sera la mienne pour le Christ à la Pâque de cette année ?
CHANT : « BENIS LE SEIGNEUR Ô MON ÂME »
De la première épitre de St Pierre 2/18-20
C'est ainsi que le Christ est mort pour les péchés, une fois pour toutes ; lui, le juste, il est mort pour les coupables afin de vous introduire devant Dieu. Dans sa chair, il a été mis à mort ; dans l'esprit, il a été rendu à la vie. C'est ainsi qu'il est descendu aux enfers pour aller proclamer son message à ceux qui étaient prisonniers de la mort. Ceux-ci, jadis, s'étaient révoltés au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, huit en tout, furent sauvées à travers l'eau.
Deuxième méditation.
La porte du tombeau est refermée. Les amis de Jésus ont regagné leurs maisons et vivent le sabbat les plus terrible de leur existence. Le corps de l’homme Jésus est au tombeau. Son âme est aux enfers c’est-à-dire au séjour des morts. Le Fils de Dieu est toujours uni au corps du tombeau et à l’âme au séjour des morts.
Tout est calme sur la terre, dans le silence.
Mais « sous la terre », au séjour des morts, c’est l’allégresse. Le Christ « libre au séjour des morts » comme dit le psaume 87 va prêcher aux hommes de la première alliance depuis Adam et Eve pour leur annoncer leur délivrance et leur salut. C’est ce que nous appelons dans le credo « il est descendu aux enfers » car il est le Sauveur de tous les hommes, ceux du passé, d’avant lui et ceux qui viendront jusqu’à la fin des temps.
Chant : « AUJOURD’HUI LE SEIGNEUR BRISE LES PORTES DES ENFERS
AUJOURD’HUI IL NOUS DELIVRE DE LA MORT.
L'histoire du salut dans l'église de Bonsecours - 4ème semaine
4ème station du Chemin de Croix devant le St Sacrement :
Evangile de Jésus Christ selon St Luc chapitre 23 /45 à 56
Il était déjà presque midi ; l'obscurité se fit dans tout le pays jusqu'à trois heures, car le soleil s'était caché. Le rideau du Temple se déchira par le milieu. Alors, Jésus poussa un grand cri : « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » Et après avoir dit cela, il expira.
A la vue de ce qui s'était passé, le centurion rendait gloire à Dieu : « Sûrement, cet homme, c'était un juste. » Et tous les gens qui s'étaient rassemblés pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. Tous ses amis se tenaient à distance, ainsi que les femmes qui le suivaient depuis la Galilée, et qui regardaient.
Alors arriva un membre du conseil, nommé Joseph ; c'était un homme bon et juste. Il n'avait donné son accord ni à leur délibération, ni à leurs actes. Il était d'Arimathie, ville de Judée, et il attendait le royaume de Dieu. Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Puis il le descendit de la croix, l'enveloppa dans un linceul et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne encore n'avait été déposé.
C'était le vendredi, et déjà brillaient les lumières du sabbat. Les femmes qui accompagnaient Jésus depuis la Galilée suivirent Joseph. Elles regardèrent le tombeau pour voir comment le corps avait été placé. Puis elles s'en retournèrent et préparèrent aromates et parfums. Et, durant le sabbat, elles observèrent le repos prescrit.
Première méditation
St Luc souligne beaucoup la présence des amis et des disciples de Jésus, notamment les femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée, autour de la Croix, mais « à distance ». Simon de Cyrène l’avait déjà suivi en portant sa croix, modèle du véritable disciple qui suit le Christ en portant sa croix. Et Voilà que l’ami riche et influent apparaît : Joseph d’Arimathie. Jésus a été guidé par Joseph au commencement de sa vie… et un autre Joseph prend soin de lui après sa mort. Jésus n’est donc pas abandonné même si les apôtres les plus proches sont absents. L’Eglise est là au pied de Jésus sur la Croix et l’Eglise prend soin de son corps en le déposant, dans un linceul, sur la pierre d’un tombeau tout neuf.
Durant ce temps du carême et ce temps de la passion qui s’annonce, tenons nous aussi avec la première Eglise tout près de Jésus. En étant devant l’ostensoir, nous sommes au pied de Jésus Ressuscité, ce Jésus qui porte les traces des plaies de la Croix, dans cet éternel acte d’offrande au Père, paisible « Père entre tes mains je remets mon esprit. » Demandons lui la grâce de remettre toute notre vie entre les mains du Père comme lui, maintenant, tous les jours à chaque eucharistie, et au moment de notre mort.
CHANT :SEIGNEUR MON DIEU D’UN CŒUR SIMPLE ET JOYEUX J’AI TOUT DONNE.
Evangile de Jésus Christ selon St Jean 19/25 à 30
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit : « J'ai soif. » Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit.
Deuxième méditation.
Il y a ceux qui entourent le Christ crucifié « à distance »… peut-être à cause de l’interdiction d’approcher. Et ceux qui ont pu être au pied de la croix : Marie la Mère de Jésus, Marie Madeleine la disciple toute proche et Jean l’apôtre, l’ami intime.
Le dernier événement qui se passe à ce moment là est capital pour nous, pour l’Eglise : Jésus donne sa Mère à son apôtre le plus proche, et en lui, il donne à Marie sa mère, tous ses disciples – l’Eglise future, la nôtre – : elle devient ainsi la Mère de l’Eglise.
Et ces deux femmes au pied de la croix – Marie la toute pure et Marie la pécheresse pardonnée – sont la figure de l’Eglise, de l’Eglise Sainte (Marie la Mère de Jésus) composée de pécheurs convertis et à convertir (Marie Madeleine).
Le Seigneur a soif… soif physique dans cette souffrance terrible de la crucifixion. Il a soif aussi de l’amour et de l’amitié de ses disciples et proches. Il est comme éternisé dans cette soif de notre amour : « Vrai Dieu, disait St François de Sales, que l’amour divin est amoureux de notre amour. »
« Il remit l’Esprit »… Son dernier souffle est le premier don du Souffle Saint par Jésus à cette première Eglise qui est là au pied de la Croix en attendant l’effusion sur les apôtres du Jour de Pâques et sur tout le peuple le Jour de Pentecôte.
CHANT : O SEIGNEUR ENVOIE TOPN ESPRIT QUI RENOUVELLE LA FACE DE LA TERRE.
L'histoire du salut dans l'église de Bonsecours - 3ème semaine
Troisième station du Chemin de Croix » devant le St Sacrement.
Nous sommes devant le St Sacrement c’est-à-dire devant le signe de la Présence réelle du Christ Ressuscité. Toute l’humanité de Jésus a été divinisée dans la Résurrection du matin de Pâques. Il garde le signe des stigmates des clous sur ses mains, son côté et ses pieds. Ce qui nous rappelle que tous les événements de sa vie de Messie sont éternisés et qu’en Lui ressuscité, à tout moment, nous pouvons les revivre : leur efficacité pour notre salut et notre divinisation est totale, toute sa vie nous est offerte, non pas dans le souvenir d’un passé mais dans la rencontre actuelle du Christ.
Evoquer devant Lui, par la Parole de l’Evangile, son arrestation et ses rencontres avec les Grands Prêtre et Pilate, c’est les vivre, être rendus présents à la scène de l’Evangile lue
De l’Evangile selon St Luc 23/26 et suivants.
Pendant qu'ils emmenaient Jésus, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix pour qu'il la porte derrière Jésus. Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur Jésus. Il se retourna et leur dit : « Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours où l'on dira : 'Heureuses les femmes stériles, celles qui n'ont pas enfanté, celles qui n'ont pas allaité !' Alors on dira aux montagnes : 'Tombez sur nous', et aux collines : 'Cachez-nous'. Car si l'on traite ainsi l'arbre vert, que deviendra l'arbre sec ? »
On emmenait encore avec Jésus deux autres, des malfaiteurs, pour les exécuter. Lorsqu'on fut arrivé au lieu dit : Le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche. Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font. »
Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort. Le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Première méditation.
St Luc montre bien que ce sont les chefs du peuple qui ont organisé la mort de Jésus. Le peuple lui se rend compte du drame, « se frappe la poitrine et se lamente sur Jésus ». Ainsi s’exprime une réelle compassion. Jésus lui voit plus loin : sa compassion se porte sur le sort futur du peuple qui s’est refusé à Dieu. Il pense à la destruction de Jérusalem et à l’effondrement qui aura lieu quelques années plus tard : « Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants ». Cela rappelle le discours de Jésus sur la fin de Jérusalem. Et la dernière phrase proclame la compassion ultime en forme de question : « qu’en sera t-il du bois mort (d’Israël) si on traite ainsi le bois vert (de Vie qu’est Jésus) ? »
Ce texte s’adresse aussi à nous. Notre tentation profonde est la même que celle d’Israël : ne pas entendre la parole de Dieu, nous habituer à cette parole, penser à la place de Dieu ce qui conviendrait … Endurcir notre cœur…
L’Eglise sainte, en ses fidèles pécheurs, est aussi la Jérusalem qui doit se convertir.
Chant : JERUSALEM JERUSALEM REVIENS AU SEIGNEUR TON DIEU
Deuxième méditation
St Luc rapporte d’autres paroles de Jésus qu’on ne trouve pas en St Marc ou St Matthieu. Jésus exprime sa demande de pardon pour ses bourreaux : Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu'ils font. » Ainsi le sacrifice de Jésus est le Grand Pardon la réconciliation avec le Père.
Ce pardon demandé et donné pour tous, nous le voyons accordé quelques instants plus tard au Bon Larron. Scène racontée seulement en St Luc. Le Bon Larron se désolidarise de son compagnon en lui rappelant qu’eux ont ce qu’ils méritent (il reconnaît donc ses torts « avec crainte de Dieu ») alors que Jésus lui n’a rien fait (il confesse donc l’innocence de Jésus). Puis il se tourne vers Jésus en le reconnaissant comme Roi venant établir son royaume… Vu la position du Christ et la situation, ce Roi est sans doute pour lui le Roi Messie et le royaume est sans doute pour lui une réalité plus spirituelle que visible et une réalité à venir ! Et Jésus lui répond : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » A « Royaume à venir », Jésus répond « paradis aujourd’hui » : la mort du Seigneur est donc l’inauguration du Règne dont parle le Larron ! C’est maintenant. Le condamné pardonné est comme dira St Paul « entraîné dans la gloire du Seigneur » qui dans sa mort inaugure le Royaume. Bossuet commente : « Aujourd’hui, quelle promptitude ! tu seras avec moi, quelle compagnie ! dans le paradis quelle béatitude ! »
Cette promesse au larron est aussi une promesse faite à chacun de nous qui est un larron et peut devenir un « bon »larron !
Chant : AUJOURD’HUI TU SERAS AVEC MOI EN PARADIS CAR LE FILS DE L’HOMME EST VENU CHERCHER CE QUI ETAIT PERDU.