Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • ETUDIER ENSEMBLE LES PSAUMES POUR MIEUX CONNAÎTRE LE CHRIST

    Lancement : Dimanche 21 septembre 2014.

    Sans titre.jpg

    9H00   accueil autour d’un café salle St Vincent de Paul.

     9H30-10H30 : apprendre à chanter les psaumes

     11h messe à la paroisse

     12H pique nique dans une salle à St Nicolas de Port

     Visite de la basilique, chant des psaumes du Christ

     Et vêpres. 17H30 fin.

    SOIRÉES D'ÉTUDES :

    Mardis de 20H30 à 22H salle St Vincent de Paul 

    7 octobre
    18 novembre
    16 décembre
    13 janvier
    10 février
    10 mars
    7 avril
    5 mai
    2 juin soirée finale…

     

  • Nativité de la sainte Vierge

    Billet spirituel 

    nativité vierge.jpg

       Une Nativité… une naissance comme toutes les autres, que l’on peut contempler de bien des manières !   Une naissance… tout banalement… mais ceux et celles d’entre vous qui ont donné naissance à un enfant me contrediront : une naissance n’est jamais banale ! Toujours unique, un enfant est une destinée unique, nouvelle, un enrichissement… Et les parents sont eux même transformés par cet avènement.

       La Bible parle ainsi de la naissance, elle qui est comme une immense histoire d’engendrements. C’est comme l’acte majeur de toute vie. La Généalogie selon St Matthieu que je viens de lire en témoigne ! On a même conscience de toutes les vies que chaque être humain contient : ainsi quand on parle du meurtre d’Abel, on pleure « les vies » d’Abel, non seulement celle du juste tuée par Caïn mais de toutes les vies contenues en Abel et qui du fait de sa mort, ne viendront jamais au monde et manqueront toujours à l’humanité.

       On peut aussi regarder la naissance de Marie dans son contexte historique : voilà une petite fille qui naît dans un peuple asservi depuis des siècles et sous domination romaine ! Un peuple qui a perdu sa pleine liberté depuis plusieurs siècles ! A quoi bon donner la vie ? La Bible ne pense jamais ainsi ! Car pour la pensée biblique, la vie est un don infiniment précieux, même si elle est difficile à vivre ! Elle est un don du Dieu Vivant et son arrivée au monde est toujours une bénédiction même pour un peuple en exil ou dominé.

       Revenons à la banalité. Cette petite fille Marie naît comme tout enfant… les évangiles canoniques n’en parlent pas et ont même oublié le nom des parents. Ce sont les évangiles apocryphes qui nous révèlent le nom de la mère, Anne (= la grâce) et du père, Joachim (= Dieu met debout). C’est beaucoup plus tard que l’on saura que cette petite fille est « pleine de grâce », toute sainte, sans péché et alors, sa nativité apparaîtra comme « l’aube avant le salut » ce petit trait de lumière de l’aube dans la noire nuit dont l’aube annonce la fin. Remarquez que cette naissance est encore plus cachée que celle de Noël. Car à la nativité du Christ à Bethléem, ils ont au moins deux – Marie et Joseph – à connaître l’exceptionnalité du bébé ! Ici personne. Vraiment il nous faut bien nous y faire : Quand Dieu agit, c’est dans le silence, dans le secret le plus absolu ! Quelle leçon pour nous qui vivons dans le monde de la nouvelle clinquante, sonnante, bruyante, médiatique… même pour du vent qu’on aura oublié la minute d’après ! Le proverbe le dit justement : le bien ne fait pas bruit. Aujourd’hui Dieu dans le scret fait la nouveauté la plus absolue : une femme, une nature humaine, sans péché, sans le mal, totalement disposée à œuvrer pour le bien des hommes, une nature comme au commencement dans le paradis de la Genèse… Une vraie nouveauté

  • S'offrir à Dieu avec Jérémie, Pierre, Paul...

    Billet spirituel 14-15/1

            22ème dimanche dans le temps A

    Jérémie.jpg

                L’Eglise dans sa liturgie a rapproché le prophète Jérémie de Jésus prédisant son rejet et sa passion à ses disciples. Jérémie, le prophète célibataire, vit à Jérusalem dans les années 600-586, dans ces décennies qui précèdent la destruction du temple et de la ville sainte et la déportation des hébreux en Babylonie. Après avoir commencé son ministère prophétique sous le doux Josias, Jérémie connaît alors un service de la Parole et du dessein de Dieu absolument terrible : son peuple rejette violemment ses conseils donnés au nom de Dieu. Il s’enfonce dans le refus, dans une politique suicidaire : la nation va dans le mur, on le sait mais on continue par orgueil, illusion, idéologie. Jérémie est frappé, jeté dans une citerne où on le laisse s’enfoncer, on le met en prison on le harcèle pour le faire céder… On comprend qu’un jour il puisse dire à Dieu : « tu m’as séduit et je me suis laissé séduire »…et puis « je ne parlerai plus… mais c’était un feu dévorant en moi ! » Jésus lui aussi va connaître pareille opposition, pareil aveuglement de la part des meilleurs du peuple ! Même orgueil, même sottise, même idéologie, … Comme dit Dieu à Jérémie :  « dans ce peuple, la fidélité est morte. On n’en parle plus ».

                      Jérémie doit découvrir que ce que Dieu attend de lui, c’est qu’il se donne tout entier à sa mission, qu’il se remette tout entier entre les mains de Dieu, qu’il s’offre à Dieu pour réaliser ce que Dieu attend de lui pour son peuple.

                      Pierre dans l’Evangile doit découvrir la même chose : parce qu’il a donné une bonne réponse il se croit arrivé, en phase avec Dieu. Jésus le ramène vite à la réalité : « Passe derrière moi Satan » Pierre doit apprendre à s’offrir à Dieu lui aussi pour accomplir vraiment sa mission : « quand tu étais jeune, tu te mettais ta ceinture et tu allais où tu voulais ; maintenant, un autre te mettra ta ceinture et te conduira où tu ne voudrais pas aller. » Pierre devra apprendre à se donner à Dieu et par amour pour être celui que Dieu attend.

                      C’est pourquoi St Paul aujourd’hui nous « exhorte à nous offrir à Dieu en sacrifice saint, c’est cela l’adoration véritable. » Et cet appel de Paul, nous pouvons le réaliser tout particulièrement dans notre participation sacerdotale à l’eucharistie. Nous exerçons notre sacerdoce baptismal en nous offrant à Dieu avec le Christ que le prêtre en notre nom offre au Père ! Après avoir été faits par l’Esprit Saint, dans la communion, « un seul Corps et un seul Esprit avec le Christ », « par lui, avec lui et en lui » nous nous offrons au Père », nous nous donnons à lui. Au lieu de nous garder pour nous, nous nous donnons. « Celui qui garde sa vie, dit Jésus dans l’Evangile aujourd’hui, la perdra, celui qui la perdra en mon nom, la gardera ». Le péché c’est de nous garder pour nous même au lieu de vivre pour Dieu. Et le service du prochain révèle si nous nous donnons ! Il faut laisser Dieu nous arracher à nous-mêmes. D’où la magnifique prière de St Ignace : « Prends Seigneur et reçois toute la liberté, ma mémoire, mo intelligence,  tout ce que j’ai. C’est toi qui le es a donnés je et les rends. Fais en ce que tu veux. » J’aime surtout qu’Ignace sachant combien cela nous est difficile le de nous donner, commence par dire à Dieu ; « prends »…puisque je ne peux pas, ne sais pas me donner. Amen