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  • 5ème dimanche de Pâques B

    Voilà des paraboles bien concrètes qui nous sont données en ce temps pascal. La semaine dernière, Jésus se présentait comme le Bon Pasteur, utilisant une image parlante pour ses contemporains, le peuple juif n’était-il pas un peuple de pasteurs ? Les premiers témoins de la naissance du Christ n’étaient-ils pas des bergers ? Aujourd’hui, il empreinte des termes propres à la culture de la vigne pour toucher des auditeurs habitants la Palestine, terre de vignoble... Et en choisissant la vigne, il prend pour exemple une culture qui dépend autant du travail attentif et ingénieux de l’homme, que du rythme des saisons. Christ tient à nous enseigner sa Bonne Parole en touchant concrètement nos cœurs et nos âmes à partir d’exemples que nous sommes capables de comprendre. Son enseignement est pour tous « « Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.» (Mat 5,3). Alors écoutons-le avec toute la simplicité de nos cœurs...

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  • 4ème dimanche de Pâques B

             Dans les lectures de ce dimanche, Jésus est nommé par des titres peu habituels : dans le discours de Pierre dans les Actes : « Le Nom de Jésus le Nazaréen », - « le seul Nom qui puisse nous sauver » - « la pierre rejetée par les bâtisseurs mais devenue pierre d’angle ».

             Dans l’Evangile de St Jean, « le bon berger, le bon pasteur » et « celui qui donne sa vie ». Reprenons-les pour les méditer.

     

             Le Nom de Jésus : La Bible a un tel respect pour Dieu qu’on ne lui donne jamais le nom qu’il a révélé à Moïse au buisson ardent, on en a même perdu les voyelles, et on ne lui donne aucun nom : St Justin du 2ème siècle écrit : « Personne n’est capable d’attribuer un nom au Dieu qui est au-dessus de toute parole et si quelqu’un ose prétendre qu’il en a un, il est atteint d’une folie mortelle. Ces mots : Père, Dieu, Créateur, Seigneur et Maître ne sont pas des noms mais des appellations motivées par ses bienfaits et par ses preuves. Le mot « Dieu » n’est pas un nom, mais une approximation naturelle à l’homme pour désigner une chose inexprimable. »[1]Si bien que la coutume s’est imposée en Israël de désigner Dieu par l’expression « Le Saint Nom » comme on disait du Temple « notre Saint Lieu ». Aujourd’hui Pierre applique à Jésus cette expression « le Nom » utilisée pour Dieu : « le Nom de Jésus le Nazaréen, seul Nom qui puisse nous sauver ».

     

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  • 3ème dimanche de Pâques B

             Nous lisons ce dimanche une partie du chapitre 24 de St Luc. L’’Evangile de Luc et le Livre des Actes des Apôtres ne forment qu’une seule œuvre… qu’il a sans doute fallu couper en deux pour une commodité de grosseur de manuscrit

             Luc dut donc « finir » son évangile, notre chapitre 24 et il anticipa le récit de l’ascension du Seigneur qui est décrit plus amplement dans le livre des Actes.

             Aujourd’hui, nous assistons à l’apparition du seigneur aux apôtres et disciples le soir de Pâques, dans la nuit qui suit la Pâque : les pèlerins d’Emmaüs viennent de rejoindre à Jérusalem le groupe des apôtres et des disciples… ON leur a parlé de la manifestation de Jésus Ressuscité à Pierre… ils sont parlé de leur rencontre à Emmaüs et tout à coup, le Seigneur est là, comme chaque fois, sans entrer : il est là au milieu d’eux.

     

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  • 2ème dimanche de Pâques B

             Chers frères et sœurs,

             ce matin, dans le cénacle ou la chambre haute,  nous assistons à deux apparitions du Seigneur ressuscité, deux dimanches de suite. Le dimanche est donc bien le jour de la rencontre avec le Ressuscité ! Les apôtres sans Thomas puis avec Thomas se trouvent soudain devant Jésus « qui est là, les portes étant fermées » Et Thomas entend Jésus l’inviter à faire ce qu’il avait souhaité accomplir 8 jours plus tôt devant les apôtres : « porte ton doigt ici et vois mes mains, porte ta main et entre dans mon côté » quelle expression !… Stupéfaction de Thomas qui confesse le Christ de la plus belle et juste manière : « Mon Seigneur et mon Dieu »… la déclaration la plus claire dans tout l’Evangile de la divinité de Jésus… rappelant le prologue de l’Evangile : « Et le Verbe était Dieu ».

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