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Fête de la Dédicace

Notre église est avant tout une maison de prière dédiée à Dieu, habitée par Dieu lui-même.

La célébration d'aujourd'hui nous rappelle ce grand jour où nos ancêtres ont consacré à Dieu le temple qu'ils avaient construit. Méditons donc sur les textes de la liturgie pour découvrir le mystère de ce jour.

Au début de la messe, le prêtre récite la prière de la collecte : Seigneur Dieu, chaque année, tu fais revivre pour nous le jour où cette église à été consacré; écoute les prières de ton peuple: fais que l’on te serve toujours en ce lieu dans la pureté du coeur et que nous obtenions ici la plénitude de la rédemption.

La première vérité : le temple est un lieu saint ! C'est pourquoi, dans la prière, nous prions pour qu'en ce lieu, les fidèles servent toujours Dieu d'un cœur pur.

 

Nos rassemblements à l'église pour la liturgie et les offices sont au service de Dieu ; il est bon de s'en souvenir. La première raison de notre vénération et de notre respect révérencieux pour le temple est qu'il est un lieu de service à Dieu, un service accompli avec un cœur pur, c'est-à-dire exempt de péché.

Dieu, en tant qu'Hostie, emplit le temple de sa présence, et parce qu'il est saint, nous devons nous approcher de ses mystères avec la sainteté que nous pouvons atteindre.

Nous ne sommes pas parfaits ; nous succombons aux faiblesses, aux tentations et au péché lui-même, mais nous bénéficions aussi de l'aide de Dieu : la grâce de la purification dans le sacrement de pénitence et de réconciliation. C'est pourquoi, profitons de la confession si nous souhaitons vivre une vie de foi active. Le service ici doit être un service de conversion, car c'est seulement alors que nous pouvons récolter abondamment les fruits de la rédemption. Par la prière commune au temple, nous servons Dieu et, pour nous-mêmes, nous aspirons aux fruits de la rédemption.

Par conséquent, souvenons-nous de la sainteté de chaque temple, car les moments d'insensibilité affectent aussi notre foi.

Cultiver la sainteté est avant tout un état intérieur de grâce sanctifiante, mais aussi un respect qui s'exprime extérieurement – ​​dans notre comportement, que nous ne devons pas oublier.

Une autre vérité nous sera suggérée par la deuxième prière de la liturgie de la Sainte Messe – la prière sur les offrandes :

Dieu tout-puissant, en nous souvenant du jour où tu as rempli cette maison de ta sainte présence, nous te prions de nous accorder un don qui te soit agréable.

L'église, dans la Bible, est un lieu où l'on offre des sacrifices à Dieu. Nous aussi, nous faisons divers sacrifices à Dieu, notamment en faisant des offrandes à notre communauté paroissiale. Cependant, n'oublions pas que le sacrifice le plus important, c'est nous-mêmes – c'est-à-dire nos vies offertes à Dieu chaque jour.

La deuxième vérité de la liturgie du jour est que notre devoir est de faire le sacrifice de notre vie à Dieu. En franchissant le seuil du temple, réfléchissons à ce que nous sacrifions aujourd'hui, à la personne que nous offrons à Dieu, car le sacrifice que nous offrons doit lui plaire…

La dernière partie, variable, des prières de la messe de la liturgie de l'anniversaire de la dédicace de l'église est la prière après la communion : Seigneur notre Dieu, en l'anniversaire de la dédicace de cette église, le peuple qui te vouait a offert le sacrifice eucharistique, qu'il devienne pour lui source de grâce et de joie.

Les paroles de la prière nous rappellent que notre venue au temple pour servir Dieu, pour offrir un sacrifice, devrait nous renouveler intérieurement – ​​devenir source de grâce et de joie.

La prière dans la Maison de Dieu est-elle vraiment un motif de joie pour moi ? La grâce coule intérieurement ; parfois, nous n'en prenons conscience qu'après un certain temps, mais la joie est une chose que nous ressentons immédiatement.

Cela a été exprimé avec force par le célèbre responsable de retraites polonais, le Père Piotr Pawlukiewicz, en comparant la façon dont les gens quittent un match et commentent chaque minute qui se passe autour du ballon, les chants et les psalmodies du stade tout entier – la joie qui se répand parmi les supporters d'une équipe donnée –, il est clair qu'en quittant le match, ils ont vécu quelque chose d'important… mais devant l'église après la messe du dimanche, il est vain de chercher ces visages rouges, cette expérience qui porte encore en elle la joie de la rencontre…

Exactement – ​​nous sommes probablement loin de vivre activement une rencontre avec Dieu lors de la liturgie…

Il est utile de méditer sur cette célébration pour prendre conscience d'où nous venons et de ce que nous vivons… Car l'église, en tant que temple, reste un lieu empli de la présence de Dieu, mais nous ne nous souvenons plus toujours de ce qui est le plus important en ce lieu et pourquoi – ou plutôt – pour qui nous y sommes venus.

Il est utile de dépoussiérer notre piété pour nous laisser activement porter par le courant de grâce qui peut transformer des vies.

P. Ryszard

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